Maxima Sequanorum
La Séquanaise ou Séquanie[1] (en latin : Sequania), plus tard appelée Grande Séquanaise (Maxima Sequanorum)[2] est une province de l’Empire romain instituée en par la réforme de l’empereur Dioclétien, résultant de la division de la province de Germanie supérieure[3].
(la) Sequania
(la) Provincia maxima Sequanorum
– vers
Statut |
Province : - Empire romain (-) - Empire romain d'Occident (-) |
---|---|
Capitale |
Vesontio 47° 13′ 52″ N, 6° 01′ 58″ E |
Langue(s) | Gaulois, latin, langues germaniques occidentales |
Création de la province par la réforme administrative de Dioclétien | |
Conquête de la plaine d'Alsace par les Alamans | |
Division de l'Empire romain | |
Installation des Burgondes en Sapaudie | |
Fin de l’Empire romain d’Occident |
Entités précédentes :
France
Suisse
Sa capitale est Vesontio (Besançon), chef-lieu de la cité des Séquanes, peuple gaulois dont elle tire son nom. Elle s’étend sur le massif du Jura, le Plateau suisse et la plaine d'Alsace[4].
Marquée au Ve siècle par l’installation des Alamans au nord et des Burgondes au sud durant les grandes invasions, elle disparait après la fin de l'Empire romain d'Occident (476), au profit du royaume des Burgondes et de l’Alémanie.
Territoire
Réforme de Dioclétien
La Séquanaise comprend les civitates et territoires suivants :
- la cité des Séquanes (Vesontio, Besançon),
- la cité des Helvètes, (Aventicum, Avenches),
- le territoire de la colonie des Équestres (Colonia Iulia Equestris) (Noviodunum, Nyon),
- le territoire d'Augusta Raurica (Bâle).
La province est rattachée au diocèse des Gaules, lui-même dépendant de la préfecture des Gaules, ayant pour capitale Augusta Treverorum (Trèves).
Réforme de Théodose
La cité des Lingons (Andemantunnum, Langres) y est jointe après la réforme de Théodose Ier vers ,
Notes et références
- « Séquanaise ou Séquanie », sur www.larousse.fr (consulté le )
- Spickermann 2009
- Baquol et Ristelhuber 1865, p. 8
- Frei-Stolba 2009
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Christophe Badel, Hervé Inglebert et Claire Levasseur, Grand atlas de l'Antiquité romaine : IIIe siècle avant J.-C. - VIe siècle après J.-C., Paris, Autrement, , 191 p. (ISBN 978-2-7467-4008-2 et 978-2-7467-4007-5, DOI 10.14375/NP.9782746739895)
- Jacques Baquol et Paul Ristelhuber, L’Alsace ancienne et moderne ou dictionnaire topographique, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin, Strasbourg, chez Salomon, libraire-éditeur, , 3e éd., 642 p. (lire en ligne).
- Regula Frei-Stolba (trad. Véronique Wezranowska-Jacot), « Maxima Sequanorum », sur hls-dhs-dss.ch, (consulté le ).
- Philippe Dollinger (dir.), Histoire de l’Alsace, [Toulouse], Privat, (1re éd. 1970), 524 p. (ISBN 2-7089-1695-5 et 978-2-70891-695-1).
- Werner Eck (préf. Christian Goudineau et John Scheid), La romanisation de la Germanie, Paris, Éditions Errance, , 102 p. (ISBN 978-2-8777-2366-4).
- François-Jacques Himly, Chronologie de la Basse-Alsace : Ier – XXe siècles, Strasbourg, [Archives départementales du Bas-Rhin], , 350 p.
- Philippe Meyer (préf. Rudolf von Thadden), Histoire de l'Alsace, Paris, Perrin, , 426 p. (ISBN 978-2-262-02769-8).
- Wolfgang Spickermann, « Les provinces germaniques : un champ d’analyses pour l’histoire des religions », dans Rome et l’Occident : gouverner l’Empire (IIe siècle av. J.-C. - IIe siècle ap. J.-C.), Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-6690-3, DOI 10.4000/books.pur.124635, lire en ligne)
- Bernard Vogler (dir.), Nouvelle histoire de l'Alsace : une région au cœur de l'Europe, Toulouse, Privat, , 381 p. (ISBN 978-2-7089-4776-4)
Articles connexes
Liens externes
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