Sœurs de Saint Joseph de Saint-Péray

Les sœurs de Saint Joseph de Saint-Péray sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical née de la fusion de six instituts. Elles font partie de la fédération des sœurs de Saint Joseph de France[1].

Sœurs de Saint Joseph de Saint-Péray
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 24 décembre 1993
par Jean-Paul II
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
But enseignement, soins des malades
Structure et histoire
Fondation 24 décembre 1993
Saint-Péray
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Histoire

Par décret du Saint-Siège du 24 décembre 1993, six congrégations françaises fusionnent entre elles. Elles ont pour point commun d'avoir été fondées dans le Massif central. Plusieurs de ces instituts avaient absorbées une ou plusieurs congrégations par le passé ou étaient elles-mêmes des congrégations qui avaient fusionné. En 1996, elles sont rejointes par les sœurs de Saint-Joseph de Rodez[2].

  • Les sœurs de Saint Joseph du Puy-en-Velay fondées au Puy-en-Velay en 1650 par Jean-Pierre Médaille. En 1966, elles absorbent les sœurs de Saint-Joseph de Saint-Flour[3].
    • Les sœurs de Saint-Joseph de Saint-Flour fondées à Saint-Flour en 1830 par cinq sœurs de Saint Joseph du Puy. À la suite de la Révolution française, le diocèse du Puy-en-Velay est supprimé, la ville du Puy-en-Velay dépendant du diocèse de Saint-Flour jusqu'en 1823. Reconnue officiellement le 9 janvier 1840, elle devient une congrégation autonome le 3 août 1853. Cette congrégation fusionne avec les sœurs de Saint Joseph du Puy le 14 avril 1966[4].
  • Les sœurs de Saint Joseph de Clermont appelées aussi sœurs de Saint-Joseph du Bon Pasteur sont fondées à Clermont en 1723 par les sœurs de Saint-Joseph du Puy. En 1811, la maison de Clermont devient maison-mère de toutes les communautés de Saint Joseph du diocèse de Clermont[5],[6]. Elles fusionnent en 1942 avec les sœurs de Saint Joseph de Saint-Étienne-de-Lugdarès[7].
  • Les sœurs de Saint Joseph de Saint-Étienne-de-Lugdarès fondées en 1833 à Saint-Étienne-de-Lugdarès par l'abbé Jean-Pierre Bourret (1789-1848), curé de la paroisse, sous le nom de sœurs de Sainte-Marie et Saint-Étienne. En 1849, elle adoptent les constitutions de Saint Joseph du Puy et prennent le même vocable. En 1942, elles absorbent les sœurs de Saint Joseph de Ruoms[7].
    • Les sœurs de Saint Joseph de Ruoms fondées en 1825 par l'abbé Pierre Sévenier pour l'enseignement des petites filles[8]. Elles fusionnent en 1942 avec les sœurs de Saint Joseph de Saint-Étienne-de-Lugdarès[7].
  • Les sœurs de la Doctrine Chrétienne fondées à Meyrueis en 1822 par l’abbé Rouvelet. En 1938, elles absorbent les sœurs Unies de Marvejols[9].
  • Les sœurs de Saint-Régis d'Aubenas fondée en 1821 à Alba-la-Romaine (Aps à l'époque) par le père Étienne Terme (1791-1834) pour l'enseignement des enfants[10].
  • Les sœurs de Saint Joseph de Viviers sont nées en 1948 par l'union de six congrégations ardéchoises.

Quatre d'entre elles sont liés aux sœurs de Saint Joseph fondées au Puy-en-Velay en 1650 par Jean-Pierre Médaille, et fondées avant la révolution. Au départ, les maisons de sœurs de Saint Joseph sont indépendantes les unes des autres, mais après la Restauration, plusieurs évêques décident de placer les sœurs sous une supérieure générale avec une maison-mère et un noviciat centralisés. Les Sœurs de Saint Joseph de Lyon arrivent facilement à faire cette réforme mais cela est plus compliqué dans le diocèse de Viviers où elles sont réduites au nombre de quatre[11].

    • Les sœurs de Saint Joseph du Cheylard au Cheylard.
    • Les sœurs de Saint Joseph de Satillieu à Satillieu.
    • Les sœurs de Saint Joseph de Saint-Prix à Saint-Prix.
    • Les sœurs de Saint Joseph de Saint-Félicien à Saint-Félicien.
  • Les sœurs de Saint Joseph des Vans fondées en 1793 aux Vans par Marie-Thérèse Castanier. Elles adoptent la règle des sœurs de Saint-Joseph en 1802[13].
  • Les sœurs de Saint Joseph de Rodez qui sont le fruit d'une union en 1965 de six congrégations aveyronnaises.
    • Les sœurs de Saint Joseph de Villecomtal fondées à Villecomtal en 1824 par Catherine Madrières dans le but d'instruire les filles[14].
    • Les sœurs de Saint Joseph de Clairvaux fondées à Clairvaux-d'Aveyron en 1824 par Marie Burguière en religion Mère Sainte-Thérèse[15].
    • Les sœurs de Saint Joseph de Millau fondées à Veyreau en 1828 par Rosalie Causse, en religion Mère Saint-Joseph[16].
    • Les sœurs de Saint Joseph d'Estaing fondée à Estaing en 1836 par Marie-Anne Fages, en religion Mère Sainte-Ursule[17].
    • Les sœurs de Saint Joseph de Marcillac fondées à Marcillac-Vallon en 1838 par Sophie Arnal en religion Mère Théotiste[18].
    • Les sœurs de Saint Joseph de Salles la Source fondées à Salles-la-Source en 1855 par Mère Sainte Philomène[19].

Activités et diffusion

Les sœurs se consacrent à divers apostolat dont l'enseignement et au soin des malades.

Elles sont présentes en[20]:

La maison-mère est à Saint-Péray.

En 2017, la congrégation comptait 611 sœurs dans 114 maisons[21].

Notes et références

  1. « Links to congregations and federations », sur https://centreinternationalssj.org (consulté le )
  2. (en) « Sœurs de Saint-Joseph », sur https://www.aaef-asso.fr (consulté le )
  3. « Sœurs de Saint-Joseph du Puy », sur https://data.bnf.fr (consulté le )
  4. « Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Flour », sur https://data.bnf.fr (consulté le )
  5. « Sœurs de Saint-Joseph de Clermont-Ferrand », sur https://data.bnf.fr (consulté le )
  6. Origine et développement de la Congrégation de Saint-Joseph, dite du Bon-pasteur, Clermont-Ferrand, Imprimerie Petit, (lire en ligne)
  7. « Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Etienne-de-Lugdarès », sur https://data.bnf.fr (consulté le )
  8. Abbé Mollier, Saints et pieux personnages du Vivarais, Privas, Imprimerie centrale de l'Ardèche, , p. 245-252
  9. « Sœurs de la Doctrine Chrétienne », sur https://www.congregation.fr (consulté le )
  10. « Sœurs de Saint-Régis d'Aubenas », sur https://www.congregation.fr (consulté le )
  11. La révérende mère Stanislas Mourier, supérieure générale des sœurs de Saint-Joseph du Cheylard (1814-1876), Privas, Imprimerie centrale de l'Ardèche, (lire en ligne), p. 3 à 6
  12. Thérèse Vacher, Les archives des congrégations françaises de Saint-Joseph
  13. « Sœurs de Saint-Joseph des Vans », sur https://www.congregation.fr (consulté le )
  14. « Sœurs de Saint-Joseph de Villecomtal », sur https://www.congregation.fr (consulté le )
  15. « Sœurs de Saint-Joseph de Clairvaux », sur https://www.congregation.fr (consulté le )
  16. « sœurs de Saint Joseph de Millau », sur https://www.congregation.fr (consulté le )
  17. « Sœurs de Saint-Joseph d'Estaing », sur https://www.congregation.fr (consulté le )
  18. « sœurs de Saint Joseph de Marcillac », sur https://www.congregation.fr (consulté le )
  19. « Sœurs de Saint-Joseph de Salles la Source », sur https://www.congregation.fr (consulté le )
  20. « Missions & communautés : Où nous trouver ? », sur https://www.soeurs-st-joseph-institut.fr/ (consulté le )
  21. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1627
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