Sœurs de Sainte Marie de l'Assomption

Les Sœurs de Sainte Marie de l'Assomption forment une congrégation religieuse hospitalière de droit pontifical.

Sœurs de Sainte Marie de l'Assomption
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 3 décembre 1968
par Paul VI
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Règle règle de saint Augustin
But soins des malades mentaux
Structure et histoire
Fondation 2 mars 1827
Privas
Fondateur Marie-Joseph Chiron
Abréviation S.M.A
Liste des ordres religieux

Ne doit pas être confondu avec Filles de Marie de l'Assomption.

Histoire

En 1824, le Père Marie-Joseph Chiron (1797-1852), curé de Saint-Martin l'Inférieur, organise une pieuse association de jeunes femmes[1]. Le 25 novembre 1825, sept d'entre elles commencent la vie commune puis reçoivent l'habit religieux le 20 janvier 1826. Elle choisissent la règle des trappistes et œuvrent auprès des malades et à l'enseignement des enfants[2].

En 1827, le Père Chiron est nommé aumônier de la prison de Privas et découvre que plusieurs femmes atteintes de maladie mentale qui y sont incarcérés. Il demande donc aux sœurs de s'occuper d'elles. Le 2 mars 1827, Marie-Joseph Chiron fonde une maison de soins pour maladie psychiatrique à Privas, avec l'accord de l'évêque, du préfet et du maire[2].

Les sœurs prononcent leurs vœux religieux le 29 avril 1829 ; Adélaïde Bernard (1801-1839), en religion Mère Agnès, devient la supérieure de la communauté. Elles abandonnent la règle de la Trappe pour adopter la règle de saint Augustin[2]. Leurs constitutions sont approuvées en 1838 par Mgr Bonnel de la Brageresse, évêque de Viviers. L'institut reçoit le décret de louange le 3 décembre 1968[1].

Fusion

  • 1929 : Sœurs de la Charité du Verbe Incarné de Lyon fondées en 1875 par une religieuse de l'ordre du Verbe incarné pour s'occuper des malades mentaux de l'hôpital de Bron[3].

Activités et diffusion

Les sœurs se vouent aux soins des personnes atteintes de troubles psychiatriques.

La maison-mère est à Chamalières.

En 2017, la congrégation comptait 47 sœurs dans 3 maisons[4].

Notes et références

  1. (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VIII, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 720
  2. La Semaine religieuse du diocèse du Puy-en-Velay, (lire en ligne), p. 71 à 73
  3. Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p., p. 358
  4. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1635
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