Direction de la coopération internationale de sécurité
La direction de la coopération internationale de sécurité (DCIS) met en œuvre la politique étrangère de la France en matière de sécurité intérieure, sous l’égide du ministère de l’Intérieur, au travers d’actions de coopération opérationnelle, technique et institutionnelle[1].
Direction de la coopération internationale de sécurité | ||
Devise : « » | ||
Informations | ||
Nom | Direction de la coopération internationale de sécurité | |
Abréviation | DCIS | |
Création | 2021 | |
Type d'agence | Direction ministérielle | |
Ministre de tutelle | Ministère de l'Intérieur | |
Directrice de la coopération internationale de sécurité | Sophie Hatt | |
Juridiction | ||
Territoire français | ||
Moyens | ||
Créée en 2010, elle est la première direction commune à la police et à la gendarmerie nationales en réunissant le service de coopération technique internationale de police (SCTIP créé en 1961) et la sous-direction de la coopération internationale de la gendarmerie (SDCI créée en 1985)[2].
Son réseau compte près de 400 policiers et gendarmes affectés dans 72 services de sécurité intérieure au sein des représentations diplomatiques à l’étranger. Les personnels de la DCIS se déclinent en deux catégories: ceux travaillant à la centrale, en France, et les effectifs détachés à l’étranger, au sein des services de sécurité intérieure (SSI). La DCIS couvre ainsi plus de 150 pays sur les cinq continents. Basée en région parisienne, la DCIS est dirigée par Sophie Hatt, directrice des services actifs de la police nationale et le général de brigade Philippe Durand, directeur adjoint[1].
Origine
Le SCTIP
Créé en 1962, le Service de coopération technique internationale de Police (SCTIP) succède au service de sécurité extérieure de la Communauté (SSEC) créé en [3]. Le SCTIP constituait un service autonome au sein de la Direction générale de la Police nationale.
Création de la DCI et réformes: la naissance de la DCIS
Créée en 2010, la DCI réunit le SCTIP, précédemment mentionné, et la sous-direction de la coopération internationale de la gendarmerie (SDCI) créée en 1985.
La DCI connaît une réforme structurelle en août 2021 et devient ‘DCIS’ afin d’adapter ses actions de coopération opérationnelle, technique et institutionnelle aux enjeux de sécurité contemporains. Ces coopérations peuvent être menées dans un cadre bilatéral (entre la France et un pays partenaire) ou dans un cadre multilatéral, c’est-à-dire au travers de la participation de la France à une mission dirigée par une organisation internationale comme l’Union européenne ou l’ONU.
Un objectif: le retour en sécurité intérieure
Dans un souci constant de retour en sécurité intérieure, la lutte contre le trafic de stupéfiants et d’armes, la lutte contre la cybercriminalité, contre le terrorisme, contre la criminalité organisée transnationale et l’immigration irrégulière constituent les axes prioritaires de travail des policiers et gendarmes de la DCIS. Elle participe également au rayonnement de la police et de la gendarmerie nationales en exportant leur savoir-faire dans de nombreux domaines d’expertise comme l’investigation judiciaire.
Notes et références
- Ministère de l'Intérieur, « Direction de la Coopération Internationale de Sécurité », sur https://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/Organisation/Direction-de-la-Cooperation-Internationale-de-Securite (consulté le )
- « Direction de la coopération internationale », sur devenirpolicier.fr (consulté le )
- Tiquet Romain, « Un policier français dans l'Empire. Pierre Lefuel, dernier directeur de la Sûreté voltaïque (1959-1960) et pionnier du Service de coopération technique internationale de police (SCTIP) », Histoire, économie & société, vol. 32, no 4, , p. 49-58 (lire en ligne)
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