Saad Bin Tefla

Saad Bin Tefla (ou Saad Bin Tiflah, ou Saad Al Ajmi) est un homme d’affaires et homme politique koweïtien. Il a notamment été ministre de la Culture et de l’Information (1999-2000)[1].

Saad Bin Tefla
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Université du Koweït (en)
Parti politique

Carrière politique

Saad Bin Tefla a été directeur du Centre d’information du Koweït à Londres, puis rapporteur au parlement koweïtien. De 1999 à , il a été membre du gouvernement koweïtien en tant que ministre de l’Information et de la Culture[2].

Il a démissionné avec fracas du gouvernement en . Cette démission a été perçue comme une trahison par une partie des milieux progressistes koweïtiens [3] ainsi que par des parlementaires[4].

Parcours professionnel

Saad Bin Tefla est un ancien universitaire et journaliste koweïtien devenu un homme d’affaires actif dans le secteur des médias. Il a été à la tête du groupe de presse Tashkeel Media Group dont il est à présent simple actionnaire.

C’est un contributeur du journal arabophone basé à Londres Asharq al-Awasat et collabore à d’autres publications du Golfe[5].

Controverses

Saad Bin Tefla est accusé d'être, lors de son passage au gouvernement, responsable de l'exécution d'Alaa Hussein, le gouverneur fantoche du Koweït lors de l'occupation irakienne de Saddam Hussein en 1990. Selon Alaa Hussein, Saad Bin Tefla lui aurait promis l'amnistie pour le convaincre de rentrer au Koweït. Il a été condamné à mort en peu après son retour[6].

En 2006, quand Saddam Hussein a été exécuté, Saad Bin Tefla a dit que la pendaison de Saddam était un bon moyen de célébrer le jour saint de Eid al-Adha (la plus importante journée sainte du calendrier islamique). Selon CPlash, cette déclaration "a apporté encore plus d'instabilité au Moyen-Orient". Ces déclarations ont également été condamnées par les autorités musulmanes comme n'étant pas conformes aux standards moraux du Coran.

Dans un entretien au New York Times après l'attribution du prix Nobel de la paix, Saad Bin Tefla a dénoncé l'écart entre "les bonnes intentions et les mauvaises actions" de Barack Obama[7].

Références

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