Sailor et Lula
Sailor et Lula (Wild at Heart) est un film américain de David Lynch sorti en 1990, et sacré cette même année de la Palme d'or au Festival de Cannes.
Pour les articles homonymes, voir Sailor et Lula (roman).
Titre original | Wild at Heart |
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Réalisation | David Lynch |
Scénario |
Barry Gifford (roman) David Lynch (adaptation) |
Acteurs principaux | |
Pays de production | États-Unis |
Genre | drame expérimental |
Durée | 124 minutes |
Sortie | 1990 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Sailor (Nicolas Cage) et Lula (Laura Dern) s'aiment d'un amour fou, total, absolu. Mais ils doivent échapper à la mère psychopathe de la jeune femme, Marietta (Diane Ladd), qui s'oppose à cette liaison. Au cours de leur cavale pour échapper à Marietta et à son amant, l'inquiétant gangster Santos (J. E. Freeman), ils croiseront de nombreux personnages étranges, voire inquiétants, parmi lesquels le déjanté Bobby Peru (Willem Dafoe) et sa maîtresse Perdita Durango (Isabella Rossellini). Par un enchaînement d'effets meurtriers, sensuels et terrifiants s'ouvrent les portes d'un univers noir et hypnotique porteur d'effroyables secrets.
Fiche technique
- Titre français : Sailor et Lula
- Titre original : Wild at Heart (littéralement : Cœurs sauvages)
- Réalisation : David Lynch
- Scénario : David Lynch d'après l'œuvre de Barry Gifford
- Photographie : Frederick Elmes
- Montage : Duwayne Dunham
- Musique : Angelo Badalamenti, Nicolas Cage (chansons d'Elvis Presley), Chris Isaak (chanson Wicked Game), Powermad (en) et David Lynch, Richard Strauss 4e chant (Im Abendrot, Soleil couchant) des Vier Letzte Lieder (quatre derniers chants) (scène du baiser entre Sailor et Lula devant un soleil couchant)
- Producteurs : Steve Golin, Monty Montgomery (en) et Sigurjón Sighvatsson
- Société de distribution : The Samuel Goldwyn Company
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue : anglais
- Format : couleurs - 2,35:1 - Dolby SR - 35 mm
- Genres : Comédie dramatique, Thriller, romance
- Durée : 124 minutes
- Budget : 9,5 millions de $US[1]
- Box-office : France : 935 716 entrées[1]
- Dates de sortie :
- mai 1990 (première au festival de Cannes)
- :
- :
- Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles en France
Distribution
- Nicolas Cage (VF : Yves Beneyton) : Sailor Ripley
- Laura Dern (VF : Rafaèle Moutier) : Lula Pace Fortune
- Diane Ladd (VF : Annie Bertin) : Marietta Pace Fortune
- Willem Dafoe (VF : Lionel Henry) : Bobby Peru
- Isabella Rossellini (VF : Évelyn Séléna) : Perdita Durango
- Harry Dean Stanton (VF : Gilles Segal) : Johnnie Farragut
- J. E. Freeman (VF : Jean O'Cottrell) : Marcello Santos
- Grace Zabriskie : Juana « la folle » Durango
- William Morgan Sheppard (VF : Edmond Bernard) : Mr Reindeer
- Calvin Lockhart : Reggie
- David Patrick Kelly (VF : Michel Mella) : Dropshadow
- John Lurie : Sparky
- Pruitt Taylor Vince (VF : Michel Vigné) : Buddy
- Jack Nance : 00 Spool
- Freddie Jones : George Kovich
- Gregg Dandridge (VF : Greg Germain) : Bob Ray Lemon
- Marvin Kaplan : oncle Pooch
- Crispin Glover (VF : Jean-Pierre Leroux) : cousin Dell
- Sheryl Lee : la bonne fée
- Sherilyn Fenn (VF : Virginie Ogouz) : la fille de l'accident
- Neil Summers (VF : Joël Martineau) : le flic qui discute avec Perdita devant la banque de Big Tuna
- Charlie Spradling : Irma
- Glenn Walker Harris Jr. : Pace, le fils de Sailor et Lula
Production
Lieux de tournage
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb. Le film a été tourné :
- À El Paso au Texas
- À La Nouvelle-Orléans en Louisiane
- En Californie :
- À Colton
- À Los Angeles
- À Palmdale
- À Pasadena
Bande originale
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb. Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.
- Slaughter House par Powermad (en)
- In the Mood par Glenn Miller de
- Love Me de Jerry Leiber et Mike Stoller
- First Movement par Duke Ellington et Ray Brown
- Chrysanthemum par Shony Alex Braun
- Streamline par John Ewing and the Allstars
- Smoke Rings par Glen Gray and the Casa Loma
- Up In Flames par Koko Taylor
- Buried Alive par Billy Swan
- Avant du mourir par Shony Alex Braun (en)
- Far Away Chant par African Head Charge (en)
- Love Me Tender de Elvis Presley et Ken Darby
- Im Abendrot de Vier letzte Lieder de Richard Strauss
- Baby, Please Don't Go par Them
- Boomada par Les Baxter
- Be-Bop-A-Lula par Gene Vincent and His Blue Caps
- Kosmogonia de Krzysztof Penderecki
- Wicked Game par Chris Isaak
- Blue Spanish Sky par Chris Isaak
- In The Heat Of The Jungle par Chris Isaak
- Wrinkles par The Big Three Trio (de)
Réception
Accueil critique
Site | Note |
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Metacritic | 52/100[2] |
Rotten Tomatoes | 65 %[3] |
Allociné | [4] |
Périodique | Note |
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Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 65 % d'opinions favorables pour 48 critiques[3]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 52⁄100 pour 18 critiques[2].
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 4⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 1 titre de presse[4].
Box-office
Sorti aux États-Unis quelques mois après son sacre au festival de Cannes, Sailor et Lula fait un démarrage médiocre pour son premier week-end en salles, puisqu'il se classe à la dixième place du box-office avec 2 913 764 $ engrangés pour une combinaison moyenne de 532 salles à diffuser le film, soit une moyenne de 5 477 $ par salle[5], le film étant sorti dans un nombre de salles limité[6]. Le week-end suivant, il fait une baisse de 42,3 % avec seulement 1 681 128 $ de recettes pour un cumul de 6 154 828 $, avec une treizième place et une perte de seize salles, pour une moyenne de 3 258 $[5].
Toutefois dans son troisième week-end en salles précédant le jour férié de la Fête du Travail, bien que chutant à la quatorzième place du box-office américain et pour une moyenne de 3 007 $ par salle, Sailor et Lula parvient à obtenir une évolution positive de 10,5 %, ainsi que 102 salles supplémentaires à le diffuser, par rapport au week-end précédent avec 1 858 379 $, soit un cumul de 8 824 818 $[5], le film étant depuis proposé sur l'ensemble du territoire américain. Il finit avec 14 560 247 $, ce qui ne constitue pas un énorme succès commercial, bien qu'étant bénéficiaire, puisque le budget de tournage était de 9,5 millions de dollars.
En France, Sailor et Lula rencontre un certain succès auprès du public, puisque le film réussit à totaliser 935 716 entrées sur l'ensemble du territoire, dont 330 517 entrées à Paris[7].
Distinctions
Récompense
Nominations
Notes et références
- Boxofficestars consulté le .
- (en) « Sailor et Lula Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
- (en) « Sailor et Lula (1990) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
- « Sailor et Lula - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
- Voir sur boxofficemojo.com.
- Voir sur boxofficemojo.com.
- Voir sur jpbox-office.com.
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Portail du cinéma américain
- Portail des années 1990