Saint-Antoine (Nouveau-Brunswick)
Saint-Antoine est un village canadien du comté de Kent, à l'est du Nouveau-Brunswick.
Saint-Antoine | |||
Monument à Louis Robichaud. | |||
Administration | |||
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Pays | Canada | ||
Province | Nouveau-Brunswick | ||
Subdivision régionale | Kent | ||
Statut municipal | Village | ||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Richard 2021-2025 |
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Fondateur Date de fondation |
Acadiens 1833 |
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Constitution | |||
Démographie | |||
Population | 1 791 hab. (2021 ) | ||
Densité | 279 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 46° 21′ 46″ nord, 64° 45′ 11″ ouest | ||
Superficie | 643 ha = 6,43 km2 | ||
Divers | |||
Langue(s) | Français (officielle), anglais (minorité) | ||
Fuseau horaire | UTC-4 | ||
Indicatif | +1-506 | ||
Code géographique | 1308007 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
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Liens | |||
Site web | http://www.village.stantoine.nb.ca | ||
Pour les articles homonymes, voir Saint-Antoine.
Toponyme
Le village est nommé ainsi en l'honneur d'Antoine le Grand. À partir de 1966, il s'épela St. Anthony, pour prendre la forme actuelle en 1969. Au tout début, le village s'appelait Ohio Settlement[1] ou le Higho de Cocagne ou simplement le Higho[2].
Géographie
Situation
Saint-Antoine est situé à 30 kilomètres au nord de Moncton, dans le pays de Gédaïque. Le village est bâti dans un prairie à l'orée de la Grande Forêt du Nouveau-Brunswick, 12 kilomètres à l'ouest du détroit de Northumberland. Le village a une superficie de 6,43 kilomètres carrés[3].
Saint-Antoine est enclavé dans le DSL du Grand Saint-Antoine.
Le village est généralement considéré comme faisant partie de l'Acadie[4].
Géologie
Le sous-sol de Saint-Antoine est composé principalement de roches sédimentaires du groupe de Pictou datant du Pennsylvanien (entre 300 et 311 millions d'années)[5].
Logement
Le village comptait 779 logements privés en 2021, dont 743 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 65,1 % sont individuels, 4,6 % sont jumelés, 5,3 % sont en rangée, 4,0 % sont des appartements ou duplex et 20,1 % sont des immeubles de moins de cinq étages.[6]
En 2006, 69,0 % des logements sont possédés alors que 31,0 % sont loués. 62,7 % ont été construits avant 1986 et 7,1 % ont besoin de réparations majeures. Les logements comptent en moyenne 6,4 pièces et 1,6 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 118 217 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[7].
Histoire
Saint-Antoine est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Sigenigteoag, qui comprend l'actuel côte Est du Nouveau-Brunswick, jusqu'à la baie de Fundy[8].
En 1825, Saint-Antoine est en partie touché par les Grands feux de la Miramichi, qui dévastent entre 10 000 km2 et 20 000 km2 dans le centre et le nord-est de la province et tuent en tout plus de 280 personnes[9],[10].
Saint-Antoine est fondé en 1833 par des Acadiens[2]. Les premières messes sont célébrées dans la maison de Joseph Goguen[2]. Une première chapelle est construite en 1838 ; Saint-Antoine est alors une mission de Bouctouche[2]. Une première église est construite en 1856[2]. La paroisse est nommée selon Saint Antoine l'Ermite en 1873[2]. La construction d'une nouvelle église, la première en pierre dans le comté, commence en 1923. Elle est consacrée le mais l'intérieur n'est terminé qu'en 1951[2]. La Caisse populaire de Saint-Antoine est fondée en 1938[11]. En 1940, Camille Vautour devient le premier curé résident de la paroisse[2].
Saint-Antoine est constitué en municipalité le [12]. L'école Camille-Vautour est inaugurée en 1992[13].
La Caisse populaire de Saint-Antoine fusionne avec les caisses de Cocagne, Grande-Digue et Notre-Dame-de-Kent en 2000 pour former la Caisse populaire Kent-Sud[11]. Celle-ci fusionne avec la Caisse populaire Kent-Beauséjour en 2008 mais conserve son nom[11].
- La gare en 1930.
- Une rue en 1940.
- Vue du village en 1940.
Démographie
Évolution des langues maternelles (en %) | Légende | |
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Sources[17],[18],[19]: |
Économie
Entreprise Kent, membre du Réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique[20].
Administration
Conseil municipal
Le conseil municipal est formé d'un maire et de cinq conseillers[12]. Le conseil municipal actuel est élu lors de l'élection quadriennale du [12]. Jacques Williams quitte le conseil. Une élection partielle a lieu le suivant et Rénée-Claude Melanson est élue par acclamation conseillère du quartier numéro 5[21].
Conseil municipal actuel
Mandat | Fonctions | Nom(s) |
---|---|---|
2012 - 2016 | Mairesse | Roseline M. Maillet |
Conseillers | Eugère Cormier, Ronald Cormier, Claude Goguen, Kelli Taylor, Renée-Claude Melanson. |
Conseils précédents
Mandat | Fonctions | Nom(s) |
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2008 - 2012 | Mairesse | Roseline M. Maillet |
Conseillers | Edna Allain, Tammy Boucher, Ronald Cormier, Ghislain Leblanc, Michel Nowlan. |
Commission de services régionaux
Saint-Antoine fait partie de la Région 6[26], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [27]. Saint-Antoine est représenté au conseil par son maire[28]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[29].
Représentation et tendances politiques
Saint-Antoine est membre de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick[30].
Nouveau-Brunswick: Saint-Antoine fait partie de la circonscription provinciale de Kent-Sud, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Claude Williams, du Parti progressiste-conservateur. Il fut élu en 2001 puis réélu en 2003, en 2006 et en 2010.
Canada: Saint-Antoine fait partie de la circonscription fédérale de Beauséjour. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Dominic LeBlanc, du Parti libéral.
Vivre à Saint-Antoine
L'école Camille-Vautour accueille les élèves de la maternelle à la 8e année. C'est une école publique francophone faisant partie du district scolaire #11. Saint-Antoine possède aussi une bibliothèque publique, un bureau de poste et une caserne de pompiers. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est situé à Bouctouche.
Saint-Antoine est situé à la jonction des routes 115 et 525. L'autoroute 11 passe aussi à proximité.
Le village compte un foyer de soins agréés, le Foyer Saint-Antoine.
L'église Saint-Antoine est une église catholique romaine faisant partie de l'archidiocèse de Moncton.
Les francophones bénéficient du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi que de l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Les anglophones bénéficient quant à eux des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean et Times & Transcript, de Moncton.
Culture
Langues
Selon la Loi sur les langues officielles, Saint-Antoine est officiellement francophone[31] puisque moins de 20 % de la population parle l'anglais.
Lieux, monuments et édifices remarquables
- Carrefour de la culture acadienne
- Centre institutionnel du Higho de Cocagne
- Cimetière des pionniers
- Église Saint-Antoine l'Ermitte
- Lieu des fondatrices
- Magasin Gilbert Léger
- Maison Leblanc
- Maison natale de Louis J. Robichaud
- Monument Louis J. Robichaud
- Presbytère Camille Vautour
- Site des Moulins Léger Frères
Personnalités
- Clarence Cormier (1930-2012), professeur et homme politique, né à Saint-Antoine;
- Guy LeBlanc, né en 1939 à Saint-Antoine. Enseignant et maire, fortement impliqué dans le développement du comté de Kent;
- Louis J. Robichaud (1925-2005), ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick et sénateur né à Saint-Antoine;
- Jeanne de Valois (1899-1995), religieuse, née à Saint-Antoine;
- Claude Williams, homme politique, né en 1955 à Saint-Antoine.
Jumelages
- Châtellerault (France) depuis le
Municipalités limitrophes
Notes et références
Notes
Références
- Rayburn 1975, p. 238
- Archidiocèse de Moncton, « Paroisse Saint-Antoine-l'Ermite » (consulté le )
- « Profils des communautés de 2006 - Saint-Antoine - Population », sur Statistique Canada (consulté le ).
- Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN 978-2-921166-06-5), p. 141.
- (en) [PDF] Ministère des Ressources naturelles et de l'énergie du Nouveau-Brunswick, « Bedrock Geology of New Brunswick », (consulté le )
- Statistique Canada Gouvernement du Canada, « Tableau de profil, Profil du recensement, Recensement de la population de 2021 », sur www12.statcan.gc.ca, (consulté le )
- « Profils des communautés de 2006 - Saint-Antoine - Familles et ménages », sur Statistique Canada (consulté le ).
- (en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
- (en) J. Clarence Webster, Historical Guide to New Brunswick, Fredericton, New Brunswick Government Bureau of Information and Tourist Travel, , 119 p., p. 61-62.
- (en)« Great Miramichi Fire », sur http://www.gnb.ca/ (consulté le ).
- « Caisse populaire Kent-Sud », sur Caisses populaires acadiennes (consulté le ).
- « Élections quadriennales municipales, le 14 mai 2012, Rapport du directeur général des élections municipales », sur Élections N.-B. (consulté le )
- [PDF] « Francophone Sud », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le )
- « 1986 (2A) questionnaire abrégé des provinces aux municipalités », sur Statistique Canada (consulté le ).
- « Profils des communautés de 1996 - Saint-Antoine - Population », sur Statistique Canada (consulté le )
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Saint-Antoine » (consulté le )
- « Profils des communautés de 1996 - Saint-Antoine - Population page 1 », sur Statistique Canada (consulté le ).
- « Profils des communautés de 2001 - Saint-Antoine - Population », sur Statistique Canada (consulté le ).
- « Profils des communautés de 2006 - Saint-Antoine - Langue », sur Statistique Canada (consulté le ).
- « Carte », sur Entreprise Kent (consulté le ).
- « Événements électoraux locaux de 2013, Rapport du directeur général des élections municipales », sur Élections N.-B. (consulté le )
- « Résultats des élections municipales », L'Évangéline, , p. 16 (lire en ligne)
- « Résultats des élections municipales et scolaires dans les régions francophones », L'Évangéline, , p. 3 (lire en ligne)
- « Résultats des élections municipales », L'Évangéline, , p. 16 (lire en ligne)
- « Les résultats des élections municipales », L'Évangéline, , p. 2 (lire en ligne)
- « Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Services obligatoires », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Liste des municipalités membres », sur Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- Canada, Nouveau-Brunswick. « Loi sur les langues officielles », art. 35, 36, 37, 38 [lire en ligne (page consultée le 15 mars 2011)].
Voir aussi
Bibliographie
- (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
- (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,
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