Saint-Caradec-Trégomel
Saint-Caradec-Trégomel [sɛ̃ kaʁadɛk tʁegɔmɛl] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Saint-Caradec-Trégomel | |
![]() L'église paroissiale Saint-Caradec. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Communauté de communes Roi Morvan Communauté |
Maire Mandat |
William Jacobert 2020-2026 |
Code postal | 56540 |
Code commune | 56210 |
Démographie | |
Gentilé | Caradocéens |
Population municipale |
480 hab. (2019 ![]() |
Densité | 30 hab./km2 |
Population agglomération |
25 412 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 02′ 18″ nord, 3° 21′ 00″ ouest |
Altitude | 173 m Min. 99 m Max. 197 m |
Superficie | 16,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Gourin |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Caradec-Tregomel est une commune rurale d'une superficie de 16,12 km2. Elle appartient d'un point de vue administratif à la communauté de communes du Pays du roi Morvan et au département du Morbihan et par ses traditions au Pays Pourlet et à la Basse Bretagne. Le chef-lieu de la commune est situé à vol d'oiseau à 10 km à l'ouest du Faouët, à 12 km à l'est de Guémené-sur-Scorff et à 32 km au nord de Lorient.
Relief
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanvenegen », sur la commune de Lanvénégen, mise en service en 1994[7] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 189,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à 28 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[11], à 12 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Caradec-Trégomel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 2,5 % | 41 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 60,1 % | 969 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 13,0 % | 209 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 7,0 % | 113 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 3,0 % | 48 |
Forêts de feuillus | 13,2 % | 213 |
Landes et broussailles | 1,2 % | 19 |
Source : Corine Land Cover[19] |
Toponymie
Saint-Caradec est attestée sous sa forme latine Sanctus Caradocus en 1273[20].
Trégomel est attestée sous la forme Tregoumet en 1387[20].
L'identité du patron de la paroisse de Saint-Caradec-Trégomel demeure mystérieuse. En effet deux saints Caradec ayant vécu tous deux en Grande-Bretagne, l'un mort en 480 et l'autre en 1124, peuvent prétendre au titre, mais personne n'a jamais su dire lequel des deux l'était vraiment. Le terme Trégomel qui lui est associé vient de tré" (trève), et du gallois gloyw (limpide) et de mael (prince).
Sant-Karadeg-Tregonvael en breton.
Histoire
Moyen-Âge et Époque moderne

Saint-Caradec-Trégomel était autrefois une paroisse dont Kernascléden était une trève dépendant de celle-ci. Kernascléden deviendra paroisse indépendante en 1908.
Avant la Révolution, les terres de la paroisse de Saint-Caradec-Trégomel étaient pour la plupart du fief de la seigneurie de Kermerien. Les premiers seigneurs de Kermerien portaient le nom de leur terre. Ainsi, à la montre de Vannes du y comparaît en homme d'armes Pierre de Kermerien pour la paroisse de Saint-Caradec-Trégomel, qui déclare 100 livres de revenu. Par la suite, la seigneurie passe vers 1500 à la famille Le Gall. À partir de 1516, l'histoire de la seigneurie de Kermerien se confond avec celle de la seigneurie voisine du Cranno en Lignol, Alain Rouxel, seigneur du Cranno, ayant épousé Marie Le Gall, dame de Kermerien. En 1594, les seigneuries de Kermerien et du Cranno passent aux mains des Cosnoal par le mariage de Maurice de Cosnoal avec Louise Desportes. Cette famille originaire d'Angleterre possédait aussi Le Kerhuélic en Baud. Au XVIIe siècle, les Cosnoal sont aussi sieurs de Saint Georges, seigneurie de la paroisse de Nostang, où ils résidaient habituellement[21].
Dans un aveu de 1667, on apprend que le seigneur de Kermerien, qui s'appelait alors Hyacinthe de Cosnoal, possédait deux justices et patibulaires : l'un sur le haut de la montagne de Saint-Cado, en Saint-Caradec-Trégomel, avec un cep et un collier au dit bourg, l'autre dans la paroisse de Priziac. En 1683, dans un autre aveu, le même Hyacinthe de Cosnoal se dit seigneur fondateur de l'église paroissiale de Saint-Caradec-Trégomel et du presbytère et seul prééminencier de la dite église, qui au dedans et en dehors, ne porte d'autres armes que celles de sa dite maison de Kermerien, qui sont d'argent au chef de sable à trois quintefeuilles 2,1 de gueules (Rouxel). Il se déclare aussi prééminencier de la chapelle Saint Cado située aussi dans la dite paroisse. Il a ses tombes et enfeus dans le chœur de la dite église du côté de l'évangile[22].
Les seigneurs de Kermerien et du Cranno, disaient ne relever que du duc de Bretagne pour ces deux terres, remarquables par leur étendue, et s'obstinaient à ne pas vouloir payer le devoir de rachat aux seigneurs de Guémené. De là des procès interminables qui occupèrent le XVIe siècle et XVIIe siècle[22].
Les seigneurs de Kermerien disposaient d'un château situé à l'ouest du bourg. Ce château, le château de Kermerien, existe toujours. Il date pour les parties les plus anciennes du XVe siècle. Ce château possède une superbe porte ogivale surmontée d'un guerrier armée d'une hache. La brigande Marion du Faouët s'y rendit avec sa troupe en novembre 1751 dans l'espoir de faire main basse sur les grains stockés dans les greniers. Mais il n'y avait plus de grain, puisque le sieur Brizeux, contrôleur des actes au Faouët, s'en était rendu acquéreur quelques jours auparavant[23].

En 1778, la paroisse de Saint-Caradec-Trégomel, en y incluant sa trève de Kernascléden, compte 1 300 communiants.
En 1790, Saint-Caradec-Trégomel est érigé en commune et chef-lieu de canton dépendant du district du Faouët. En 1801, la commune est rattachée au canton de Guémené-sur-Scorff et à l'arrondissement de Pontivy.
La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Caradec-Trégomel porte les noms de 84 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[24].
La Deuxième Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Caradec-Trégomel porte les noms de 16 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale[24].
Le un jeune homme fut pendu à Saint-Carafe et son cadavre, sur ordre des Allemands, fut laissé en exposition pendant trois jours[25].
L'après Seconde Guerre mondiale
La commune de Saint-Caradec-Trégomel cède en 1955 une partie de son territoire pour permettre à une nouvelle commune de voir le jour : Kernascléden. Sa superficie passe ainsi de 2 544 à 1 612 ha.
Politique et administration

Population et société
Démographie
En 1955, la commune cède une partie de son territoire lors de la création de Kernascléden.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2019, la commune comptait 480 habitants[Note 6], en augmentation de 3,45 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
Le « Festival des Chevaliers de la Terre » se tient chaque année au mois d'août dans la commune[31]; l'année 2012 correspond à la 14e édition de ce festival.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chapelle Saint-Cado ; construite à l'ouest du Bourg par les seigneurs de Kermerrien. Elle conserve un retable sur lequel s'élèvent plusieurs statues dont celle de saint Cado et celle de saint Guernahel.
- Église Saint-Caradec ; XVIIe siècle. Elle est entourée d'un petit enclos paroissial sur lequel s'élèvent les vestiges d'un ossuaire, un calvaire et une haute croix reposant sur un socle sculpté.
- L'église paroissiale Saint-Caradec et son calvaire, vue extérieure d'ensemble.
- La façade de l'aglise paroissiale Saint-Caradec.
- Le calvaire situé dans l'enclos paroissial de l'église Saint-Caradec.
- La haute croix reposant sur un socle sculpté.
- Lavoir et monument aux morts (près du portail de l'église).
- Château de Kermerien du XVIe siècle. Ce château à la ligne sobre et racée, possède une superbe porte ogivale surmontée d'un guerrier armée d'une hache. Il appartenait à une famille venue d'Angleterre, les de Cosnoal. L'un des membres de cette famille était René Paul de Cosnoal, lieutenant de la maréchaussée de Bretagne à la résidence de Vannes en 1748.
Le cimetière (ossuaire et calvaire) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1925[32].
- Le château de Kermerien.
- La chapelle Saint-Cado, dans son décor de verdure.
- Le lavoir couvert de Saint-Caradec.
Personnalités liées à la commune
- Denise Court, née Perigault en , est la fille de Jean Perigault natif du village et patron d'une des plus grandes usines de bois de la région. Présidente de la Croix-Rouge lorientaise de 1953 à 1985 et première femme conseillère générale en 1957, elle est commandeur de la Légion d'honneur depuis 1995.
Sa maison et le garage Renault Court de Lorient appartenant à son mari, ayant été détruits par les bombardements, elle vécut de 1941 à 1946 à Saint-Caradec-Trégomel avec ses enfants. Après la guerre, elle fut adjointe de Raymond Marcellin puis première vice-présidente du conseil général du Morbihan chargée de l'action sociale jusqu'en 1990.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Lanvenegen - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Caradec-Trégomel et Lanvénégen », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Lanvenegen - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Caradec-Trégomel et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- Dans les archives du chapitre de Vannes
- Emile Gilles , Au cœur de la Bretagne. Saint-Caradec-Trégomel et Kernascléden, Pontivy,Imprimerie Ch. Anger , 1918.
- M.L.Galles, « Les arrières-fiefs de la seigneurie de Guémené », bulletin de la société polymathique du Morbihan, 2e semestre 1867.
- Jean Rieux et Lice Nedelec, Une étrange beauté Marion du Faouët et ses brigands, éditions du Thabor, 1979
- « Saint-Caradec-Trégomel - Monuments aux morts », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)",éditions Astoure, 2012, (ISBN 978-2-36428-032-8).
- « Municipales à Saint-Caradec-Trégomel. William Jacobert a été élu nouveau maire », sur Ouest-France, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- http://www.morbihan.com/festival-des-chevaliers-de-la-terre/st-caradec-tregomel/tabid/7418/offreid/3a4318a9-a516-49d0-a0e1-5e0776753d5b/detail-fetes-et-manifestations.aspx
- Notice no PA00091669, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Caradec-Trégomel sur le site de l'Institut géographique national
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