Saint-Georges-de-la-Rivière

Saint-Georges-de-la-Rivière est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 284 habitants[Note 1].

Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges (homonymie) et Georges.

Saint-Georges-de-la-Rivière

L'église Saint-Georges.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Georges Helaouët
2021-2026
Code postal 50270
Code commune 50471
Démographie
Population
municipale
284 hab. (2019 )
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 21′ 54″ nord, 1° 43′ 40″ ouest
Altitude 20 m
Min. 5 m
Max. 78 m
Superficie 3,79 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pieux
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Georges-de-la-Rivière
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Saint-Georges-de-la-Rivière
Géolocalisation sur la carte : Manche
Saint-Georges-de-la-Rivière
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Saint-Georges-de-la-Rivière
Liens
Site web www.saint-georges-de-la-riviere.fr

    Géographie

    Saint-Georges-de-la-Rivière fait partie des 303 communes françaises identifiées comme gravement menacées par la montée des eaux[1], en raison du réchauffement climatique[2].

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 10,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 872 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Barneville Carteret », sur la commune de Barneville-Carteret, mise en service en 1986[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 603,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 31 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-de-la-Rivière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,9 %), prairies (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,9 %), zones urbanisées (6,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    Appelé jadis Tummeville ou Tommeville, composé avec le nom de personne norrois Tummi ou Tommi, le nom de la localité est attesté sous les formes Tummavilla en 1080[26], Tummivilla en 1123, ecclesia Sancti Georgii en 1123[27], Sancti Georgii de Riparia (Saint Georges du Rivage) vers 1180 dans le Livre noir de Coutances[28], Sancti Georgii de Tommevilla en 1286[29], et Sanctus Georgius de Riparia[28]. Le changement du nom serait intervenu vers la fin du XIIIe siècle à la suite de l'attraction du nom de la paroisse voisine[30].

    La paroisse était dédiée à Georges de Lydda, martyr du IVe siècle.

    À l'instar de Saint-Jean-de-la-Rivière, Rivière fait ici référence à la côte (cf. latin ripa, « rive »)[31].

    Histoire

    Pendant l'occupation allemande, le chargement du sable, destiné aux ouvrages du mur de l'Atlantique situés dans cette partie du Cotentin, s'est fait depuis la halte de Saint-Georges-de-la-Rivière[réf. nécessaire].

    Fief du Saussey

    En 1613, dans les aveux que fait Jacques de Thieuville au roi de France pour son fief du Parc, il est dit que trois fiefs nobles relève de la seigneurie du Parc : le fief de Lanquetot à Portbail, de Mandenaville à Saint-Pierre-d'Allonne, et celui du Saussey à Saint-Georges-de-la-Rivière, ainsi que dix-sept vavassories[32].

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
      1794 Antoine Abraham (1739-1811)    
    1800 1807 Pierre Bonvallet (1748-1821)    
    1807 1816 Félix Noël (1755-1836)    
    1816 1820 Pierre Bonvallet (1748-1821)    
    1820 1852 Louis Marie-Deslongchamps (1788-1857)    
    1852 1855 Romain Bonvallet (1794-1865)    
    1855 1865 Charles Legriffon (1803-1872)    
    1865 1876 Auguste Lefèvre (1832-1906)    
    1876 1878 Jean André (1826-1883)    
    1878 1892 Alfred Besnard (1825-1903)    
    1892 1896 Frédéric Luce (1835-1901)    
    1896 1903 Alfred Besnard (1825-1903)    
    1903 1919 Félix Marie-Deslongchamps (1862-1934)    
    1919 1945 Xavier Goubaux (1876-1953)    
    1945 1965 Henri Lefèvre (1899-1983)    
    1965 1983 Henri Goubaux (1911-2005)    
    1983 2001 Paulette Lefevre (1927-2013)    
    2001 mars 2014 Henry Levéel (1940-2018)    
    mars 2014[33] avril 2021[34] Jean-Michel Bouillon (1949-2021) SE Retraité
    septembre 2021 En cours Georges Helaouët[35]   Retraité de l'Imprimerie nationale
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].

    En 2019, la commune comptait 284 habitants[Note 8], en diminution de 3,4 % par rapport à 2013 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    225284278350409419421420413
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    339337318346341345327316263
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    272272270286276277264267277
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    242247212210183212239293273
    2019 - - - - - - - -
    284--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Saint-Georges

    L'église Saint-Georges.

    L’église paroissiale Saint-Georges est remarquable à la fois par l’originalité de sa construction, la richesse de ses fresques et de ses statues. Elle est située au centre du village, au bout d’une vieille ruelle bordée de maisons en pierre.

    L’église à chevet plat est une construction des XIVe et XVe siècles, remaniée ultérieurement. La construction a été organisée pour le guet et la défense comme en témoignent la tourelle extérieure comprenant un escalier à vis et ses trois meurtrières pour armes à feu et la salle de garde avec une cheminée située dans le clocher où une garnison pouvait résister plusieurs semaines.

    Autres monuments

    Activité et manifestations

    Tous les ans au mois d'août, le comité des fêtes de la commune organise la fête de l'âne[40].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Circulaire du 02/08/11 relative à la mise en œuvre des plans de prévention des risques naturels littoraux », sur aida.ineris.fr.
    2. « Montée des eaux en France : les prévisions alarmantes des scientifiques », sur Reporterre, .
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Barneville Carteret - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Georges-de-la-Rivière et Barneville-Carteret », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Barneville Carteret - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Georges-de-la-Rivière et Cherbourg-en-Cotentin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    22. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. Jeanine Bavay, « Saint-Georges-de-la-Rivière », Vikland, la revue du Cotentin, no 2, juillet-août-septembre 2012, p. 30 (ISSN 0224-7992).
    27. Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1544 - (ISBN 2600028846).
    28. Bavay - Saint-Georges-de-la-Rivière, Vikland n°2, p. 30.
    29. Georges Bernage, « Noms de lieux scandinaves dans le canton de Barneville-Carteret », Vikland, la revue du Cotentin, no 1, avril-mai-juin 2012, p. 9 (ISSN 0224-7992).
    30. Bernage - Noms de lieux scandinaves, Vikland n° 1, p. 9.
    31. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 88.
    32. Jeanine Bavay, « Le manoir du Parc », Vikland, la revue du Cotentin, no 1, avril-mai-juin 2012, p. 53 (ISSN 0224-7992).
    33. « Jean-Michel Bouillon, nouveau maire surprise », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    34. Un maire du Cotentin meurt de la Covid-19 à l'âge de 72 ans
    35. Georges Helaouët est le nouveau maire de Saint-Georges-de-la-Rivière
    36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    40. https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Fete-de-l-ane-_50031-ild-20120805-3490749-121_actuLocale.Htm

    Liens externes

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