Saint-Gilles-Vieux-Marché
Saint-Gilles-Vieux-Marché [sɛ̃ ʒil vjø maʁʃe] est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Gilles et Vieux-Marché.
Saint-Gilles-Vieux-Marché | |||||
Le bourg et l‘étang de Poulancre. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Saint-Brieuc | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loudéac Communauté - Bretagne Centre | ||||
Maire Mandat |
Laurent Bertho 2020-2026 |
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Code postal | 22530 | ||||
Code commune | 22295 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Gillois | ||||
Population municipale |
358 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 14′ 38″ nord, 2° 58′ 23″ ouest | ||||
Altitude | 200 m Min. 110 m Max. 311 m |
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Superficie | 21,95 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mûr-de-Bretagne | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | saint-gilles-vieux-marche.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Saint-Gillois et les Saint-Gilloises.
Géographie
Localisation
Le village est situé à 6 km au nord de Mûr-de-Bretagne.
Cadre géologique
Saint-Gilles-Vieux-Marché est situé au cœur du domaine centre armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui correspond à une structure s'allongeant sensiblement en direction W-E, depuis la baie de Douarnenez jusqu'au bassin de Laval. S'opposant aux bas plateaux littoraux méridionaux et septentrionaux, ce bassin sédimentaire est principalement constitué de schistes briovériens (sédiments détritiques essentiellement silto-gréseux issus de l'érosion du segment occidental de la chaîne cadomienne, accumulés sur plus de 15 000 m d'épaisseur et métamorphisés), formant un socle pénéplané sur lequel repose en discordance, dans sa partie orientale, des formations paléozoïques sédimentaires déformées lors de l'orogenèse varisque (plis d'orientation N 110° et plusieurs familles de failles d'orientations différentes)[1].
L'anticlinal Laniscat-Merléac, le synclinal de Saint-Gilles-Vieux-Marché, l'anticlinal briovérien de la forêt de Quénécan et le synclinal paléozoïque de Sainte-Brigitte font partie de ces plis hercyniens armant les crêtes appalachiennes de Bretagne[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caurel-Edf », sur la commune de Caurel, mise en service en 1999[9] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 112,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 33 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,2 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Gilles-Vieux-Marché est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 1,1 % | 25 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 45,4 % | 1006 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 1,9 % | 43 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 18,7 % | 414 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 7,0 % | 155 |
Forêts de feuillus | 23,5 % | 521 |
Forêts mélangées | 2,4 % | 54 |
Source : Corine Land Cover[21] |
Toponymie, étymologie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Jairus en 1184, treffve du Vieulx Marché en 1535 et en 1536, Vieux marché au XVIIIe siècle, Saint-Gilles-du-Vieux-Marché dès 1790.
De 1793 à l'an VIII, le nom est redevenu Vieux-Marché.
Un arrêté daté du fixe officiellement la forme définitive Saint-Gilles-Vieux-Marché[22].
- L'hagiotoponyme Saint-Gilles fait référence à Gilles l'Ermite, un saint d'origine grecque venu dans le Sud de la Gaule[22].
- Vieux-Marché était son nom sous l'Ancien Régime[23].
Histoire
Le Néolithique
La présence de plusieurs monuments mégalithiques (dolmens, menhirs) dans la région laisse penser que celle-ci était habitée dès le Néolithique.
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux Morts porte les noms des 56 soldats morts pour la Patrie[24] :
- 45 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
- 10 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
- 1 est mort durant la Guerre d'Indochine.
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
Sarria (province de Lugo) (Espagne) depuis 1998[25]
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2019, la commune comptait 358 habitants[Note 7], en augmentation de 10,84 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Saint-Gilles-Vieux-Marché a perdu 75 % de sa population entre 1851 et 1999, passant de 1 172 à 301 habitants entre ces deux dates.
Événements
- La commune de Saint Gilles Vieux Marché est un « village fleuri, quatre fleurs ».
Économie
- Exploitations agricoles.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Gilles, XIXe siècle.
- Le château du Quellenec, XVIIIe siècle.
- Le manoir de Poulancre, XVIIe siècle.
- La chapelle Saint-Yves, XVIIIe siècle (Coët-Dreno).
- Menhir de Callac classé au titre des monuments historiques en 1974[30].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Yann Brekilien (dir.), La Bretagne, Éditions d'Organisation, , p. 35-39.
- Hubert Lardeux, Bretagne, Masson, , p. 111-115.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Caurel-Edf - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Gilles-Vieux-Marché et Caurel », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Caurel-Edf - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Gilles-Vieux-Marché et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Saint-Gilles-Vieux-Marché ».
- « Histoire de la commune de Saint-Gilles-Vieux-Marché », sur http://fr.topic-topos.com (consulté en ).
- « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
- « Les Villes Jumelées avec St Gilles Vieux Marche », sur www.jumelage.xyz (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Menhir de Callac », notice no PA00089628, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « http://pays.gerledan.argoat.over-blog.com/article-les-gorges-de-poulancre-saint-gilles-du-vieux-marche-73155983.html »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Forêt de Quenecan, vallée du Poulancre, landes de Liscuis et gorges du Daoulas
- http://pinpinonline.online.fr/dotclear/index.php/2007/07/31/84-les-gorges-de-poulancre
- http://www.federation-peche22.com/No54-Etang-de-Poulancre.html
- http://fr.topic-topos.com/manoir-de-poulancre-saint-gilles-vieux-marche
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