Saint-Hilaire-Luc
Saint-Hilaire-Luc est une commune française rurale de montagne, située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. La commune fait partie du Massif central.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Hilaire.
Saint-Hilaire-Luc | |||||
Le bourg. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Ussel | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté | ||||
Maire Mandat |
Barbara Vimon 2020-2026 |
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Code postal | 19160 | ||||
Code commune | 19210 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
66 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 6,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 21′ 47″ nord, 2° 12′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 398 m Max. 641 m |
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Superficie | 10,84 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Haute-Dordogne | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Saint-Hilaire-Luc est située dans la région d'Ussel et de Neuvic, dans le nord de la Corrèze, à une altitude moyenne de 559 m. Sa superficie est d'environ 11 km2.
Elle est composée de plusieurs hameaux : le Theil, Pers, la Maureille, Junières.
La commune est distante d'environ 10 km du parc naturel régional de Millevaches dans le Limousin.
Localisation
Neuvic | ||||
Lamazière-Basse | N | |||
O Saint-Hilaire-Luc E | ||||
S | ||||
Saint-Pantaléon-de-Lapleau |
Hydrographie
La commune est traversée par la rivière le Vianon, les ruisseaux du Pont-Aubert, de la Chaussade et du Battut[1].
Transport
Le transcorrézien y possédait une gare.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Egletons », sur la commune d'Égletons, mise en service en 1997[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 469,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le département du Cantal, mise en service en 1945 et à 52 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Hilaire-Luc est une commune rurale[Note 5],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,3 %), zones agricoles hétérogènes (30,2 %), prairies (7,1 %), terres arables (3,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Économie
Les activités sont la culture et la production animale. La commune compte aussi une auberge et une boutique d'antiquités.
Histoire
D'après les recherches archéologiques, l'habitat du bourg est ancien. Il faisait partie au XIVe siècle de la châtellenie du Chambon qui a été transmise aux Fontanges à partir du XVIe siècle, comme en témoigne la richesse de l’église où se trouvent les tombeaux des membres de ces deux familles[21].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2019, la commune comptait 66 habitants[Note 6], en diminution de 12 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- L'église Saint-Hilaire, datant du XIIe siècle, a été refaite au XIVe siècle. Les seigneurs du château du Chambon apparentés aux papes Clément VI et Grégoire XII ainsi que la famille des Fontanges avaient l'habitude de venir s'y recueillir. Elle a été restaurée. On remarque le porche, les fonts baptismaux et le bénitier du XIIe siècle. À l'intérieur de l'église se trouvent un mobilier du XIIe au XIXe siècle et des statues.
Les statues : une Vierge à l'Enfant en bois polychrome du XVe, le buste de saint Hilaire patron de la paroisse, sainte Anne, un ange adorant du XVIIe, un christ du Haut Moyen Âge, une vierge du XIXe.
- Un mini-musée qui comprend tous les accessoires nécessaires à la fabrication du pain.
Manifestations
Tous les 15-Août, Saint-Hilaire organise sa fête traditionnelle, à côté de l'église : le 14 au soir, avec représentation théâtrale assurée par la troupe du village et repas à la belle étoile, puis le lendemain avec une seconde représentation et des stands d'activités et de dégustation toute la journée.
Association
- L'association Comité des Fêtes et d'Animation, créé en 1984 : elle s'occupe d'organiser des animations culturelles.
- L'association Les amies de la dentelle aux fuseaux compte environ 12 dentellières[28].
- L'association Les Amis de Saint-Hilaire-Luc qui a notamment pour objet de conserver et de préserver le patrimoine de la commune.
Personnalités liées à la commune
- Anny Duperey fait partie de l'association Les Amis de la commune dont elle est présidente d'honneur[29].
Divers
- En 1998, la mairie a été lauréate du prix des villages gagnants pour avoir transformé une fermette datant du début du XIXe siècle en auberge ("Auberge de la Marguerite")[30].
- Trois circuits pédestres à thèmes sont proposés, dont le circuit "Au fil de l'eau"[31].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-saint-hilaire-luc.html
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Egletons - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Hilaire-Luc et Égletons », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Egletons - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Hilaire-Luc et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- http://www.cg19.fr/fileadmin/user_upload/Actualites/Balades2010/Saint_Hilaire_Luc.pdf
- J. Borde, Neuvic et son canton, Neuvic : Association Musée de la Résistance Henri-Queuille, 1989 (réédition), p. 314-317
- Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- http://www.sainthilaireluc.fr/?page_id=31
- http://www.sainthilaireluc.fr/?page_id=264
- http://www.sainthilaireluc.fr/?page_id=21
- http://www.sainthilaireluc.fr/?page_id=252
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