Saint-Jeanvrin
Saint-Jeanvrin est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Saint-Jeanvrin | |||||
Église Saint-Georges. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Berry Grand Sud | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Brahiti 2020-2026 |
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Code postal | 18370 | ||||
Code commune | 18217 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Jeanvrinois | ||||
Population municipale |
147 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 8,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 35′ 47″ nord, 2° 14′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 204 m Max. 267 m |
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Superficie | 17,53 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Châteaumeillant | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Ses habitants sont les Saint-Jeanvrinois.
Géographie
Situé au cœur du Berry, Saint-Jeanvrin fait partie du canton de Châteaumeillant. Le village se situe également sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Localisation
Beddes | Le Châtelet | |||
N | ||||
O Saint-Jeanvrin E | ||||
S | ||||
Châteaumeillant | Saint-Maur |
Urbanisme
Typologie
Saint-Jeanvrin est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,8 %), terres arables (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), forêts (5 %), eaux continentales[Note 2] (1,4 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jeanvrin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[9]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 151 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 151 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[10],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 2016 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[7].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Januarius en 1213, puis Janverinus, Janvarin et Javerin.
Histoire
Saint-Jeanvrin a été dénommé autrefois Saint-Janvier (Sanctus Januarius).
Le premier seigneur de Saint-Jeanvrin dont on ait une connaissance certaine est Guillaume Espinaz, qualifié tel dans une quittance accordée aux religieux de l'abbaye des Pierres, mais cet acte ne date que de 1185. Raoul Espinaz est mentionné en 1223. L'église, qui est nommée dans diverses bulles pontificales confirmatives des possessions de l'abbaye de Déols, a été rencontrée pour la première fois dans celle donnée par Pascal II, en 1115. Le fief passa vers le XIVe siècle à Gaucher de Passac, seigneur de La Creuzette, puis fut vendu, aux environs de 1420, à la maison de Chauvigny, et entre 1475 et 1490, à celle des Blanchefort. Jean de Blanchefort en est seigneur en 1494, François en 1540, Gilbert en 1570. En 1606, Charles de Blanchefort-Créquy, prince de Poix, comte de Canaples et de Sault, futur duc de Lesdiguières, cède la terre à son beau-père, le connétable François de Bonne, duc de Lesdiguières. Au XVIIe siècle, elle était aliénée à Jean Fradet de Saint-Août, seigneur de Châteaumeillant, et fut vendue, comme dépendance de la succession du marquis de Brunoy, à Luc Chénon, quelque temps avant la Révolution[11], [12].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Bord[13].
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[16].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 147 habitants[Note 3], en diminution de 16 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Musée d'outils anciens Michel-Langlois
- L'église Saint-Georges, église romane du XIIe siècle. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1911[21].
- Ruine d'un château. C'est sans doute au milieu du XVe siècle que le château fut construit Guy de Chauvigny, ou par son fils Hugues. La ruine devait commencer probablement entre 1589 et 1591, lors du passage du maréchal de La Châtre, guerroyant dans le pays pour le compte de la Ligue.
Personnalité liée à la commune
- Gaston Rivière, musicien, vielleur, est né dans la commune le .
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Jeanvrin », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- Émile Chénon, Notes archéologiques et historiques sur le Bas-Berry, tome III, p. 275. Bourges, Tardy-Pigelet, 1925.
- Alphonse Buhot de Kersers, « Commune de Saint-Janvrin », dans Histoire et statistique monumentale du Cher, tome III, p. 238-241. Bourges, Tardy-Pigelet, 1889.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Jeanvrin », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Église Saint-Georges », notice no PA00096890, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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