Saint-Lucien (épave)

Le Saint-Lucien est l'épave d'un cargo français naviguant sous pavillon allemand, coulé en 1943 au large de Port-Vendres.

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Saint-Lucien

Autres noms SS Aalborg
Type Cargo
Histoire
Chantier naval Stuhr Jernskibs Og Maskinb.
Lancement 1920
Statut Épave depuis 1943
Caractéristiques techniques
Longueur 79.7 m
Maître-bau 11 m
Vitesse 8,5 nœuds (15,7 km/h)
Localisation
Coordonnées 42° 31′ 07″ nord, 3° 08′ 28″ est

Histoire

Le Saint-Lucien est construit en 1920 à Aalborg au Danemark, sous le nom de SS Aalborg pour la compagnie danoise Limfjorden[1].

Ce navire effectue des liaisons entre l'Angleterre et le Danemark, jusqu'à l'invasion du Danemark par l'Allemagne en 1940. Il est alors saisi par l'amirauté britannique dans le port de Leith (Écosse) et transmis le à la France. Il est alors affecté par la Société maritime nationale au transport de charbon avec l'Afrique du Nord.

En , il est rebaptisé Saint-Lucien, et réarmé avec un équipage français pour le trafic entre la zone libre et l'Afrique du Nord. En , il repasse sous contrôle danois, puis sous contrôle allemand avec la compagnie Mittelmeer Reederei GmbH de Hambourg[2].

Naufrage

Le , le Saint-Lucien est torpillé et coulé par le HMS Unruly (P49), sous-marin de la Royal Navy, à la pointe du cap Béar à proximité de Port-Vendres. Tout l'équipage et une partie de la cargaison d'oranges sont récupérés par les bateaux de pêche.

Plongée

  • Profondeur mini : 32 m (sur les superstructures)
  • Profondeur maxi : 40 m (sur le fond)

Actuellement, en 2016, une grande partie de l'épave s'est effondrée sur elle-même, entre le château et la proue. Seule la poupe, ajourée, reste debout. L'hélice et le safran sont encore en place.

Cette épave de la Côte Vermeille est aujourd'hui moins plongée que ses voisines l’Alice Robert, le Saumur et l'Astrée.

La faune habituelle est constituée de congres, d'anthias, de sars tambours et de crustacés.

Comme sur les autres épaves de la région, les conditions de plongée sont parfois rendues difficiles par le courant, la faible visibilité et la présence de filets perdus.

Galerie

Sources

Notes et références

  1. Les Épaves de la Côte Vermeille, Histoire et exploration par Hervé Levano (ISBN 2-9513339-0-0)
  2. http://www.wrecksite.eu/wreck.aspx?31719
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