Saint-Mars-sur-la-Futaie
Saint-Mars-sur-la-Futaie est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 519 habitants[Note 1].
Pour les articles homonymes, voir Saint-Mars.
Saint-Mars-sur-la-Futaie | |||||
La vieille aubépine, près de l'église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Mayenne | ||||
Arrondissement | Mayenne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bocage Mayennais | ||||
Maire Mandat |
Maurice Roulette 2020-2026 |
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Code postal | 53220 | ||||
Code commune | 53238 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
519 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 25′ 58″ nord, 1° 00′ 51″ ouest | ||||
Altitude | Min. 135 m Max. 252 m |
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Superficie | 21,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gorron | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | saint-mars-sur-la-futaie.fr | ||||
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
Géographie
Cours d'eau
La Futaie.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1954 à 2019 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,5 | 3,5 | 4,9 | 8,4 | 11 | 12,8 | 12,7 | 10,4 | 8 | 4,5 | 2,2 | 6,8 |
Température moyenne (°C) | 4,5 | 4,9 | 7,4 | 9,5 | 13 | 16 | 18 | 17,9 | 15,3 | 11,9 | 7,6 | 4,9 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,2 | 8,2 | 11,3 | 14 | 17,7 | 21 | 23,1 | 23,1 | 20,1 | 15,7 | 10,7 | 7,7 | 15 |
Record de froid (°C) date du record |
−17 08.01.1985 |
−12,8 07.02.1991 |
−9 07.03.1971 |
−4 02.04.1996 |
−1,9 03.05.1979 |
1 01.06.1989 |
5 05.07.1962 |
3 29.08.1989 |
1,8 04.09.1986 |
−5 30.10.1955 |
−6,8 20.11.1985 |
−17 29.12.1964 |
−17 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,4 13.01.1993 |
20 28.02.1960 |
22,5 26.03.12 |
28,4 20.04.18 |
29 24.05.10 |
36,9 20.06.17 |
37 23.07.19 |
36,5 05.08.03 |
33,4 01.09.1961 |
27,7 02.10.11 |
21,1 01.11.15 |
15,6 19.12.15 |
37 2019 |
Précipitations (mm) | 98,4 | 72,7 | 74,7 | 60,8 | 81,3 | 61 | 67,1 | 54 | 77,3 | 97,9 | 96,8 | 103,4 | 945,4 |
Urbanisme
Typologie
Saint-Mars-sur-la-Futaie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[11],[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,5 %), prairies (44,9 %), terres arables (5,9 %), zones urbanisées (1,8 %), forêts (0,9 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Toponymie
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Mont-Mars[18].
Histoire
Le chemin de fer
Saint-Mars-sur-la-Futaie était desservie par la ligne de chemin de fer départemental reliant Laval à Landivy. Cette ligne fut ouverte le 18 décembre 1901 et son déclassement fut décidé par le conseil général le 11 mai 1938.
En 1902, la gare de Saint-Mars-sur-la-Futaie avait accueilli 6 419 voyageurs[19].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2019, la commune comptait 519 habitants[Note 6], en diminution de 10,67 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- La Hutte aux gabelous aussi appelée allée couverte de la Louvetière, site mégalithique du néolithique final.
- L'aubépine située devant l'église. Elle est considérée comme l'un des arbres les plus anciens de France, probablement le plus vieux[25]. L'association ARBRES lui a décerné le label arbre remarquable de France en 2002[26].
- Le monument aux morts, stèle en granit, de 3,10 m de haut et 1,10 m de large, recouverte des noms des défunts de la commune des deux guerres mondiales[27].
- La chapelle Chêne-Jouanne se situe au lieu-dit le Petit-Aussé. Sur le linteau en granit de la porte est inscrite la date de sa construction (1790) ainsi que les noms des constructeurs et des propriétaires. La chapelle est surmontée d'une croix portant le Christ rouge de Pontmain[28]. Cette chapelle se situe au bord d’une petite route de campagne.
- La chapelle de la famille Levannier. Située à côté du rond-point de Saint-Mars-sur-la-Futaie, cette chapelle est décorée de sculptures qui ont été enlevées de la maison seigneuriale de la Tannière[29].
- L'église et son clocher.
- La Hutte-aux-Gabelous.
- Aubépine millénaire.[30]
- Monument aux morts de Saint-Mars-sur-la-Futaie.
- Chapelle Chêne-Jouanne
- Chapelle de la famille Levannier.
Personnalités liées à la commune
- Bernard de Tiron (1046-1117), appelé aussi Bernard de Ponthieu, Saint-Bernard de Ponthieu ou Saint-Bernard d'Abbeville, ermite à Saint-Mars.
- Françoise Trehet (1756 à Saint-Mars - 1794), religieuse, guillotinée à Ernée le , béatifiée par Pie XII en 1955.
Héraldique
Blason | D’azur, à deux crosses adossées et accostées de deux larmes en fasce, le tout d’or ; Au chef vairé d’argent et de gueules, de deux tires. |
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Détails | L’azur indique la présence de cours d’eau dont la Futaie qui limite le territoire sud de la commune.
Les crosses symbolisent les deux prieurés ermitages qui étaient présents ici. Il s’agit de celui de Saint Front d’une part et le prieuré de la Futaie d’autre part. Les larmes sont le symbole représentant Médard, le saint patron du village. Il est traditionnellement invoqué pour la pluie. Le chef est aux couleurs des armes de la famille de Scépeaux, seigneur de Saint Mars sur la Futaie pendant de longs siècles. La reprise intégrale du blason de seigneur étant interdite pour les communes, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments. Les ornements sont deux deux branches d’aubépine d’or, fleuries d’argent, mises en sautoir par la pointe et liées d’azur afin de représenter celle qui se trouve dans le village et qui est considérée comme étant le plus vieil arbre de France. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Altitudes, superficie : IGN[31].
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 424
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 53238002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Un demi-siècle de petits trains en Mayenne, Pierre-Alain Menant, Éditions du Petit Pavé.
- Archives départementales de la Mayenne
- Réélection 2014 : « Maurice Roulette réélu maire à l'unanimité du conseil », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « l'Agence régionale de l'environnement de Haute-Normandie - Dossier Les vieux arbres de Haute-Normandie » (consulté le ) (l'aubépine de Saint-Mars y sert de référence à celle de Bouquetot)
- Ouest France du 18 mai 2013 : https://www.ouest-france.fr/bretagne/fougeres-35300/laubepine-millenaire-larbre-le-plus-age-de-france-939291
- « Saint Mars ».
- « La chapelle Chêne-Jouanne - Site Patrimoine et Histoire de Saint-Mars-sur-la-Futaie », sur https://stmarssurlafutaiepatrimoine.jimdo.com (consulté le ).
- Collectif, Le patrimoine des communes de la Mayenne, t. 2, Paris, Flohic Éditions, , 953 p. (ISBN 2-84234-135-X), p. 521.
- Jean-Loïc Guérin, « L’arbre le plus vieux de France pousse en Mayenne », ouest-france.fr, 21 août de 2017 (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes (http://professionnels.ign.fr/42/produits-gratuits/produits-gratuits-a-telecharger.htm).