Saint-Martin-d'Entraunes
Saint-Martin-d’Entraunes est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Saint-Martinois. Sur le territoire de cette commune se trouve la petite station de sports d'hiver de Val Pelens, sur la route du col des Champs.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.
Saint-Martin-d'Entraunes | |||||
Vue du village depuis la route du col des Champs. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Nice | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Alpes d'Azur | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Autheman 2020-2026 |
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Code postal | 06470 | ||||
Code commune | 06125 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Martinois | ||||
Population municipale |
152 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 3,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 08′ 34″ nord, 6° 45′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 968 m Max. 2 742 m |
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Superficie | 40,05 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vence | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Géographie
Hameaux et lieux-dits
- Sussis (Le Clot)
- Sussis (Les Vallières)
- Sussis (Les Anous)
- Sussis (Le Cloutas)
- Les Filleuls
- Le Mounard
- Pra pelet
- Les Clots
- La Bérarde
- Les Blancs
- Les Bleillons
- Barbevieille
- Chambois
- Chastelonnette
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-d'Entraunes est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (34,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Après la conquête romaine (achevée en 14 av. J.-C.), Auguste organise les Alpes en provinces. Le territoire de l’actuelle commune de Saint-Martin dépend de la province des Alpes-Maritimes et est rattaché à la civitas de Glanate (Glandèves). À la fin de l’Antiquité, le diocèse de Glandèves reprend les limites de cette civitas[8].
Après la mort de la reine Jeanne, le val d'Entraunes choisit de rendre hommage en 1388 au comte de Savoie et de ne plus reconnaître le comte de Provence de la maison d'Anjou comme suzerain légitime.
Au XIXe siècle, la commune connaît un certain essor grâce au tissage de la laine. La première fabrique est ouverte à la fin des années 1810 par François Ollivier dans son hameau natal des Clots, sur le modèle de celles du Haut-Verdon voisin[9].
Politique et administration
Depuis le 1er janvier 2014, Saint-Martin-d'Entraunes fait partie de la communauté de communes des Alpes d'Azur. Elle était auparavant membre de la communauté de communes de Cians Var, jusqu'à la disparition de celle-ci lors de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2019, la commune comptait 152 habitants[Note 2], en augmentation de 35,71 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +1,25 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin, de style roman provençal, datant du XIIIe siècle, à l'architecture dépouillée et à nef unique.
- Le clocher roman séparé de l'église, a peut-être été une tour de guet, à côté de la place du Fort.
- La chapelle Saint-Guilhen, proche de la place du Fort. Le fronton restauré en 1927, à la suite d'un incendie, porte la phrase « Souviens-toi pécheur, que saint Michel te pèsera ».
Saint-Martin-d'Entraunes et la vallée du Var Mairie Église Saint-Martin et le clocher Église Saint-Martin et clocher Chapelle Saint-Guilhen Aiguilles de Pelens
Héraldique
Blason | D’argent à un noyer de sinople terrassé au naturel, le tronc chargé d’une croix de gueules. |
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Détails |
Personnalités liées à la commune
- La famille Payany, dynastie de notaires sur huit générations successives, de Clément en 1527 à Jean-Baptiste en 1852 - en passant par Pierre, Jean-Antoine, Gaspard, César, Joseph et, à nouveau, César[15].
- La famille Ollivier qui, sur près d'un siècle et trois générations - François, Césaire, Aimé - a fait fonctionner une fabrique de draps dans le hameau des Clots, sur les bords du Var. Elle a définitivement fermé en 1906.
- Le chevalier niçois Victor de Cessole (1859-1941) qui a le premier, le 16 août 1905, effectué l'ascension de la Grande aiguille de Pelens (2 523 m) jusqu'alors considérée inaccessible[16].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
- Mireille Mistral, L’industrie Drapière dans la Vallée du Verdon,thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Académie d’Aix-en-Provence,Nice, 1951, 231 p., p 120
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9633889j/f6.item.r=maire.zoom
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Denis Andreis, Les notables au village : la famille Payany de Saint-Martin d'Entraunes, Nice Historique, 1984 (n°2, 3, 4) et 1985 (n° 1)
- Victor de Cessole, Les Aiguilles de Pelens, Corbeil, 1907, 54p
Voir aussi
Articles connexes
- Entraunes - Partie « 4.Histoire » pour l'histoire du Val d'Entraunes et donc de Saint Martin d'Entraunes
- Val d'Entraunes
- Haut-Var
- Liste des communes des Alpes-Maritimes
- Liste des anciennes communes des Alpes-Maritimes
Liens externes
- Site de la mairie de Saint-Martin-d'Entraunes
- Saint-Martin-d'Entraunes sur le site de l'Institut géographique national
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