Livry (Calvados)

Livry est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 728 habitants[Note 1], rattachée depuis le à la commune nouvelle de Caumont-sur-Aure et à l'arrondissement de Vire.

Pour les articles homonymes, voir Livry.

Livry

L'église Saint-Martin de Parfouru-l'Éclin.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Bayeux (Vire depuis 2017)
Intercommunalité Communauté de communes Pré-Bocage Intercom
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Michel Poret
2020-2026
Code postal 14240
Code commune 14372
Démographie
Gentilé Livernois
Population 728 hab. (2019)
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 29″ nord, 0° 45′ 57″ ouest
Altitude Min. 90 m
Max. 242 m
Superficie 23,48 km2
Élections
Départementales Aunay-sur-Odon
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration Caumont-sur-Aure
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Livry
Géolocalisation sur la carte : France
Livry
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Livry
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Livry

    Géographie

    Village du Calvados dans la région Normandie, Livry fait partie depuis 2015 du canton d'Aunay-sur-Odon. Son territoire couvre 2 348 hectares.

    Jusqu'au , Livry se trouvait dans l'arrondissement de Bayeux. Depuis le , elle appartient à celui de Vire.

    La plus grande ville à proximité de Livry est Bayeux située au nord-est de la commune à 20 km. D'autres villes s'y trouvent non loin : Caen (40 km), Saint-Lô (27 km), Torigni-sur-Vire (19 km), Villers-Bocage (10 km), Balleroy (11 km) et Vire (37 km).

    L'Aure et son affluent l'Aurette sont les principaux cours d'eau qui traversent le territoire communal de Livry.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Liberiacum en 1024[2]. Le toponyme est issu de l'anthroponyme roman Liberius[3].

    Le gentilé est Livernois.

    Le nom du village de Parfouru-l'Éclin est attesté sous la forme Parfouru en 1304[2]. Ce toponyme pourrait être issu du latin profundus, « profond », et rivus, « ruisseau »[2]. Saint-Martin-le-Vieux figure sur la carte de Cassini sous la forme St Martin le Vieil[4].

    Histoire

    Le vicomte du Bessin y avait au début XIe siècle un château dont il reste la motte.

    Gerbold, futur évêque de Bayeux, y a fondé un prieuré au VIIe siècle. Le prieuré est réputé avoir accueilli la sépulture de Saint-Gerbold. Ruiné, il a appartenu à l'abbaye de Saint-Wandrille[5].

    En 1829, Livry (1 203 habitants en 1821[6]) absorbe Saint-Martin-le-Vieux (128 habitants[7]), au nord de son territoire.

    Livry s'associe à Parfouru-l'Éclin (147 habitants[8]) au .

    Le , la commune de Livry fusionne avec celles de La Vacquerie et de Caumont-l'Éventé pour former la commune nouvelle de Caumont-sur-Aure. Le statut de commune associée de Parfouru-l'Éclin n'est pas transformé en statut de commune déléguée et l'ancienne commune perd ainsi définitivement son existence.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971[9] 1995 Louis Chatel SE Agriculteur
    1995[10] En cours Jean-Paul Thomas[11] UMP Instituteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[11]. L'un des conseillers est maire délégué de la commune associée de Parfouru-l'Éclin.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13],[Note 2].

    En 2019, la commune comptait 728 habitants, en diminution de −3,45 % par rapport à 2014 (Calvados : 1,56 %, France hors Mayotte : 2,49 %). Livry a compté jusqu'à 1 452 habitants en 1806.

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4031 0301 4521 2031 3171 2691 2711 2561 250
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1901 2331 2071 1761 1611 1541 1821 1401 064
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0061 0261 003815851823804773777
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    753650725754713705762782750
    2018 - - - - - - - -
    737--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique de Saint-Martin-le-Vieux
    1793 1800 1806 1821
    139140157128
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini[7])
    Évolution démographique de Parfouru-l'Éclin
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    376275373380372322295309
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
    331300302301296270278253
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    263245251243216188176179
    1936 1946 1954 1962 1968 - - -
    149155167155147---
    Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini[8])

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin de Parfouru-l'Éclin, des XIIIe et XIVe siècles. Le clocher et le pignon du chœur font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [15]. Elle abrite un vitrail Meurtre de saint Thomas Becket classé à titre d'objet[16].
    • Église Notre-Dame de Livry. Elle abrite un retable et un groupe sculpté Martyre de sainte Apolline classés à titre d'objet[17],[18].
    • Motte tronconique de Briquessart, avec basse-cour séparée par un fossé, cité au XIe siècle[19].
    • Château de Parfouru, du XIXe siècle.
    • Chapelle du XIIe siècle, dédiée à Sulpice de Bayeux, qui avait le pouvoir de guérir les maladies de peau, notamment infantiles. Une statue de jeune fille, retrouvée non loin de là, orne le mur d'enceinte de la chapelle. Un peu plus loin se trouve la fontaine Saint-Sulpice.
    • Château seigneurial du XVIIIe siècle.

    Personnalités liées

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    2. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
    3. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 160
    4. « Carte de Cassini » sur Géoportail.
    5. La France pontificale (Gallia christiana), histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France depuis l'établissement du christianisme jusqu'à nos jours, divisée en 17 provinces ecclésiastique. Rouen
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Martin-le-Vieux », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Parfouru-l'Éclin », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    9. « Louis Chatel était maire de 1971 à 1995 », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    10. « Liste « Pour un avenir sans mauvaises surprises » », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    11. Réélection 2014 : « Livry (14240) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    12. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
    15. « Église de Parfouru-l'Éclin », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. « Verrière : meurtre de saint Thomas Becket », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
    17. « Retable de l'autel latéral sud : scènes de la Passion, de la Résurrection et du Jugement dernier », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
    18. « Groupe sculpté : Martyre de sainte Apolline », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
    19. Guy Le Hallé, Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-2846732154), p. 68.

    Liens externes

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