Saint-Privat (Corrèze)
Saint-Privat est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Privat | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Tulle | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Xaintrie Val'Dordogne | ||||
Maire Mandat |
Jean-Basile Sallard 2020-2026 |
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Code postal | 19220 | ||||
Code commune | 19237 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Privacois | ||||
Population municipale |
1 056 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 08′ 20″ nord, 2° 05′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 491 m Max. 623 m |
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Superficie | 32,85 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Argentat-sur-Dordogne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Au sud du département de la Corrèze, en Xaintrie, la commune de Saint-Privat est arrosée au nord-ouest par la Glane de Servières, affluent de la Dordogne, et au sud-est par la Glane d'Ancèze, affluent de la Maronne.
L'altitude minimale, 491 mètres, se trouve à l'ouest, au niveau du lac de Feyt, là où la Glane de Servières quitte la commune et entre sur celle de Servières-le-Château. L'altitude maximale avec 623 ou 643 mètres[1] est localisée en deux endroits au nord-est, près du lieu-dit Artiges[2].
Le bourg de Saint-Privat, au croisement des routes départementales (RD) 13, 145 et 980, se situe, en distances orthodromiques, treize kilomètres au nord-est d'Argentat.
La commune est également desservie par les RD 29E4 et 75E1.
Communes limitrophes
Saint-Privat est limitrophe de cinq autres communes. Au nord-est, son territoire est distant d'une cinquantaine de mètres de celui d'Auriac, et au sud-ouest à moins de 500 mètres de celui de Hautefage.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1995 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,5 | −0,6 | 1,5 | 3,9 | 7,8 | 10,9 | 12,1 | 12 | 8,8 | 6,8 | 2,2 | −0,4 | 5,4 |
Température moyenne (°C) | 3,3 | 3,9 | 6,9 | 9,4 | 13,5 | 16,9 | 18,2 | 18,2 | 14,8 | 11,5 | 6 | 3,4 | 10,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,1 | 8,4 | 12,3 | 14,9 | 19,1 | 23 | 24,3 | 24,3 | 20,7 | 16,3 | 9,8 | 7,1 | 15,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,6 13.01.03 |
−15,9 09.02.12 |
−15,2 01.03.05 |
−8,6 07.04.21 |
−2,8 03.05.21 |
0,4 08.06.19 |
3,8 04.07.20 |
3,6 30.08.1998 |
−0,9 09.09.19 |
−6,8 25.10.03 |
−11,4 22.11.1998 |
−13,3 19.12.09 |
−15,9 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,2 01.01.22 |
23,8 27.02.19 |
24,7 14.03.12 |
27,9 29.04.05 |
30 17.05.06 |
37,6 27.06.19 |
37,7 23.07.19 |
37,6 05.08.03 |
33,4 03.09.05 |
27,7 02.10.11 |
22,8 07.11.15 |
18,6 31.12.21 |
37,7 2019 |
Précipitations (mm) | 118,2 | 106,4 | 106,9 | 123,1 | 114,4 | 103,5 | 80,8 | 83,8 | 109,9 | 123,4 | 128,6 | 131,1 | 1 330,1 |
Urbanisme
Typologie
Saint-Privat est une commune rurale[Note 4],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,9 %), prairies (40,9 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), eaux continentales[Note 5] (0,9 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Sous la Révolution française, pour suivre un décret de la Convention, la commune change de nom pour Privat-Haute-Montagne et Privat-le-Centre.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Les habitants de Saint-Privat sont les Saint-Privacois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 1 056 habitants[Note 6], en diminution de 3,3 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Privat.
- Le chemin de Vijus part du centre de Saint-Privat, près de l'école, et va faire le tour du Puy-Bertrand et débouche sur la route de Malesse.
L'église Saint-Privat. Son porche. sa nef.
Héraldique
Blason | D'or au lion de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles du champ. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Deux données contradictoires selon le Géoportail : 643 mètres sur la carte et 623 pour la boîte « Communes ».
- « Borne 643 » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2015)..
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 19237001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7 et 2700503198).
- Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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