Saint-Sigismond (Maine-et-Loire)
Saint-Sigismond est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Sigismond.
Saint-Sigismond | |||||
Le centre du village. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Segré | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Boisneau 2020-2026 |
||||
Code postal | 49123 | ||||
Code commune | 49321 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Sigismondais | ||||
Population municipale |
387 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 27′ 16″ nord, 0° 56′ 29″ ouest | ||||
Altitude | 68 m Min. 24 m Max. 86 m |
||||
Superficie | 12,72 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chalonnes-sur-Loire | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
| |||||
Géographie
Commune angevine du Segréen, Saint-Sigismond se situe au sud-ouest de Villemoisan en limite du département de la Loire-Atlantique, sur les routes D 102, Villemoisan, et D 25, Loireauxence[1].
Son territoire se situe sur les unités paysagères des marches du Segréen et du plateau du Segréen[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Pommeraye », sur la commune de Mauges-sur-Loire, mise en service en 1980[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 670,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, dans le département de la Loire-Atlantique, mise en service en 1945 et à 60 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,5 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Sigismond est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,2 %), prairies (37,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), forêts (3,6 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Val-d'Auxance[23].
Politique et administration
Administration municipale
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou. Elle était précédemment membre de la communauté de communes Ouest-Anjou[26], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen.
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Saint-Sigismond fait partie du canton du Louroux-Béconnais et de l'arrondissement d'Angers[27]. Ce canton compte alors dix communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Chalonnes-sur-Loire, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[28].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 387 habitants[Note 6], en augmentation de 6,32 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,5 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 177 hommes pour 207 femmes, soit un taux de 53,91 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Sur 24 établissements présents sur la commune à fin 2010, 29 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 25 % du secteur de la construction, 25 % de celui du commerce et des services et 13 % du secteur de l'administration et de la santé[34]. Fin 2015, sur les 25 établissements actifs, 16 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 12 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 52 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[35].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Noëlla Rouget, née Peaudeau (1919-2020), résistante et déportée a vécu à Saint-Sigismond de mars 1946 à août 1947, chez son frère Georges, alors curé de la paroisse. Le 9 août 1947, elle épouse le Genevois André Rouget, à la mairie de Saint-Sigismond, avant de s'établir à Genève (Suisse), jusqu'à son décès en 2020[36].
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Sigismond sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- IGN et BRGM, Géoportail Saint-Sigismond (49), consulté le 11 novembre 2012.
- Département de Maine et Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p. 56 — Données consultables sur WikiAnjou.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France La Pommeraye - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Sigismond et Mauges-sur-Loire », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France La Pommeraye - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Sigismond et Bouguenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Réélection 2014 : « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (consulté le ).
- « Saint-Sigismond (49123). Premier conseil municipal pour les nouveaux élus », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Insee, Composition de l'EPCI d'Ouest Anjou (244900858), consulté le 8 décembre 2013
- Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Saint-Sigismond (49), consultée le 15 février 2015
- Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Sigismond (49321) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
- Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Sigismond (49), consultées le 20 mai 2013
- « Dossier complet - Commune de Saint-Sigismond (49321) », sur Insee, (consulté le ).
- Brigitte Exchaquet-Monnier & Eric Monnier, Noëlla Rouget la déportée qui a fait gracier son bourreau, Paris, Tallandier, , 253 p. (ISBN 979-10-210-4482-1), p. 128-132
- Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire
- Portail des communes de France