Saint-Vivien-de-Monségur

Saint-Vivien-de-Monségur (Sent Vivian de Montsegur en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Saint-Vivien.

Saint-Vivien-de-Monségur

La mairie (août 2010).
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes du Réolais en Sud Gironde
Maire
Mandat
Philippe Moute
2020-2026
Code postal 33580
Code commune 33491
Démographie
Gentilé Saint-Viviennais
Population
municipale
383 hab. (2019 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 01″ nord, 0° 06′ 28″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 131 m
Superficie 15,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Réolais et des Bastides
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vivien-de-Monségur
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vivien-de-Monségur
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Saint-Vivien-de-Monségur
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Vivien-de-Monségur
Liens
Site web www.saint-vivien-de-monsegur.com/

    Ses habitants sont appelés les Saint-Viviennais[1].

    Géographie

    La commune se trouve à 75 km à l'est-sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 35 km à l'est de Langon, chef-lieu d'arrondissement, et à 4,5 km au sud-sud-est de Monségur, chef-lieu de canton[2].

    Les communes limitrophes en sont Cours-de-Monségur au nord-est, Saint-Géraud à l'est, Castelnau-sur-Gupie au sud-est (ces deux dernières communes sont Lot-et-Garonnaises), Saint-Michel-de-Lapujade au sud-ouest, Sainte-Gemme à l'ouest et Monségur au nord-ouest.

    Communes limitrophes de Saint-Vivien-de-Monségur
    Monségur Cours-de-Monségur
    Sainte-Gemme Saint-Géraud
    (Lot-et-Garonne)
    Saint-Michel-de-Lapujade Lagupie
    (Lot-et-Garonne), sur 50 m
    Castelnau-sur-Gupie
    (Lot-et-Garonne)

    La principale voie de communication routière est la route départementale D230 qui traverse le bourg et mène à Monségur vers le nord-ouest et, vers le sud, soit vers Mongauzy au sud-ouest, soit vers Sainte-Bazeille (Lot-et-Garonne) au sud ; le bourg est également traversé par la route départementale D124 qui mène à Sainte-Gemme à l'ouest et à Taillecavat (Lot-et-Garonne) au nord-est et par l'une de ses extensions, la route départementale D124e4 en direction de Saint-Géraud (Lot-et-Garonne).

    L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est celui de  4 La Réole qui se situe à 22 km vers le sud-ouest.
    L'accès  1 Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 45 km vers le sud-ouest.
    L'accès  12 Montpont le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) se situe à 48 km vers le nord.

    La gare SNCF la plus proche est celle de La Réole, sur la ligne Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine, située à 15,5 km au sud-ouest.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 801 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Duras », sur la commune de Duras, mise en service en 1962[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 803,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 40 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vivien-de-Monségur est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,3 %), cultures permanentes (17,2 %), forêts (16,5 %), zones agricoles hétérogènes (16 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    À la Révolution, la paroisse Saint-Vivien de Boissan forme la commune de Saint-Vivien. En 1913, la commune de Saint-Vivien devient Saint-Vivien-de-Monségur[22],[23] pour faire le distinguo avec les deux autres Saint-Vivien du département de la Gironde (Saint-Vivien-de-Blaye précisé en 1910 et Saint-Vivien-de-Médoc précisé en 1923).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Gérard Louis    
    mars 2001 mars 2014 Laurent Cadic    
    mars 2014 En cours Philippe Moute   Cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Communauté de communes

    Le , la Communauté de communes du Monségurais ayant été supprimée, la commune de Saint-Vivien-de-Monségur s'est retrouvée intégrée à la Communauté de communes du Réolais en Sud Gironde siégeant à La Réole.

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[24].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

    En 2019, la commune comptait 383 habitants[Note 6], en augmentation de 2,68 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    780696774919902876855903824
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    751780782394671621610580582
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    560566563488488505507493483
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    482453359321360370375376382
    2014 2019 - - - - - - -
    365383-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Nom des habitants dela commune sur habitants.fr, consulté le 26 mai 2011.
    2. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 59,4 km pour Bordeaux, 29,1 km pour Langon et 4,4 km pour Monségur. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 26 mai 2011.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Duras - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Vivien-de-Monségur et Duras », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Duras - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Vivien-de-Monségur et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. Historique des communes, p. 61, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 8 avril 2013.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Site des villes et villages fleuris, consulté le 29 janvier 2021.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    28. « Inscription de l'église », notice no PA00083814, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 26 mai 2011.
    29. « Images de l'église », base Mémoire, ministère français de la Culture, consulté le 26 mai 2011.
    • Portail des communes de France
    • Portail de la Gironde
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.