Sainte-Marie-à-Py
Sainte-Marie-à-Py est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Sainte-Marie et Py.
Sainte-Marie-à-Py | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Suippes |
Maire Mandat |
Brigitte Chocardelle 2020-2026 |
Code postal | 51600 |
Code commune | 51501 |
Démographie | |
Gentilé | Copiots |
Population municipale |
195 hab. (2019 ) |
Densité | 7,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 14′ 23″ nord, 4° 30′ 10″ est |
Superficie | 26,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Argonne Suippe et Vesle |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Copiots[1].
Géographie
La commune de Sainte-Marie-à-Py s'étend sur 2 658 ha au nord du département de la Marne, en limite des Ardennes. Sa vocation est essentiellement agricole.
Urbanisme
Typologie
Sainte-Marie-à-Py est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,3 %), forêts (2,4 %), zones urbanisées (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
L'origine du nom des habitants serait un jeu que les jeunes gens pratiquaient. Il y a quelques centaines d'années, sûrement un jour de réjouissance (comme le 1er mai par exemple), ils se rassemblaient autour de la Py, y installaient une planche à laver, qui restait dans les lavoirs, après y avoir déposé dessus un « couperon »[9] avec sa mèche allumée, ils lançaient la planche ainsi illuminée aux gré des flots et nul ne sait qui a prononcé cette phrase : « Ils ont mis le couperon à l'iau, c'est des coupiots » et ensuite par l'abréviation « Les copiots ».
En 1219, le village se nommait Sancta Maria Api. C'est en 1276, sous quatre pontificats différents durant cette même année, qu'il devint Sancta Maria ad Pinum, et ce, jusqu'en 1384. En 1793, le village devient Montagne-à-Py puis Valaumont en 1794, et depuis 1804 le village a repris son nom de Sainte-Marie-à-Py.
Histoire
Le village a été longtemps occupé par les troupes allemandes pendant la Première Guerre mondiale puis fin septembre et début , les poilus du 30e R.I. ont bataillé ferme pour dégager les positions ennemies autour de la commune. Beaucoup de sang versé de part et d'autre parmi les belligérants.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 195 habitants[Note 2], en augmentation de 1,56 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Notre-Dame-des-Champs.
- Le monument ossuaire de la ferme de Navarin
Le monument dédié aux morts des armées de Champagne, encore appelé l'ossuaire de Navarin, se trouve en partie sur le territoire de la commune de Sainte-Marie à Py.
- L'église
L’église majestueuse Notre-Dame a été reconstruite après la Première Guerre mondiale.
- Le monument aux morts
Un simple cénotaphe de pierre porte cette inscription : « La Commune reconnaissante à ses Morts pour la Patrie ».
Victimes militaires 1914-1918
- Adam Achille
- Adam Auguste
- Adam Georges
- Albaut Raphaël
- Ancien Clément
- Barbier Achille
- Bertus Gustave
- Cuny Victor
- Evrard Maurice
- Jacquart Robert
- Lépissier Léon
- Maquart Henri
- Thiébault Paul
- Viellard Louis
Victimes civiles 1914-1918
- Baudart Léopoldine
- Collin Camille
- Gallois Ernest
- Guénard Ovide
- Jacquart Damien
- Jacquart Valentin
- Lallement André
- Le bâtiment mairie-école
- Place Jean-Louis-Deville
Inauguration du bâtiment le , construction par l'entreprise générale Angélo Tantoni de Vitry-le-François. Rénovation en 2010-2011.
- Notre-Dame-des-Champs.
- L’église Notre-Dame-de-Sainte-Marie à Py - 1927.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Louis Deville, né le et décédé le à Sainte-Marie-à-Py, Conventionnel.
- Blaise Cendrars (poète)[pourquoi ?]
- Otto Dix (peintre)[pourquoi ?] - Otto Dix est un des plus célèbres peintres allemands du XXe siècle, du courant de la Nouvelle Objectivité.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Site de la commune », sur www.cc-regiondesuippes.com (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- sorte de coupe en terre ou en fer qui contenait de l'huile et une mèche pour éclairer, plus tard au couperon on substituera un récipient en verre qui donnera plus de lumière.
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- Réélue pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- « La maire de Sainte-Marie-à-Py veut intégrer rapidement les nouveaux élus », L'Union, (lire en ligne, consulté le ) « Le 3 juillet, Brigitte Chocardelle a été réélue maire ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Liens externes
- Sainte-Marie-à-Py sur le site de l'Institut géographique national
- Sainte-Marie-à-Py sur le site de l'Insee
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