Salut, mon pope !

Salut, mon pope ! est un roman publié en avril 1966 par Frédéric Dard sous le nom de plume de San-Antonio, il est le 61e de la série policière San-Antonio.

Salut, mon pope !
Auteur Frédéric Dard
Pays 1966
Genre Polar
Éditeur Fleuve Noir
ISBN 2265066826
Série San Antonio
Chronologie

Chez l’éditeur Fleuve noir, il porte d’abord le numéro 523 de la collection « Spécial Police », puis en 1974 le numéro 25 de la collection « San-Antonio ».

Couverture

  • 1re édition de 1966 : illustration de Michel Gourdon
  • 2e édition de 1974 : illustration Photo
  • 3e édition de 1979 : illustration Photo
  • 4e édition de 1985 : illustration Photo
  • 5e édition de 1990 : illustration de Georges Wolinski
  • 6e édition de 1998 : illustration.
  • 7e édition de 2002 : illustration.

Titres des chapitres

Chapitre premierDANS LEQUEL ON VOIT PINAUD OPÉRER SON RETOUR AUX SOURCES
Chapitre IIDANS LEQUEL EST EXPOSE EN DÉTAIL LE VOL DU SIÈCLE
Chapitre IIIDANS LEQUEL NOUS ATTEIGNONS LES ATHÉNIENS
Chapitre IVDANS LEQUEL JE VOUS MÈNE EN BATEAU!
Chapitre VDANS LEQUEL CA COMMENCE A CARBURER
Chapitre VIDANS LEQUEL LA CHASSE A L'HOMME COMMENCE
Chapitre VIIDANS LEQUEL LA CHASSE A L'HOMME DEVIENT UNE CHASSE A LA FEMME
Chapitre VIIIDANS LEQUEL JE PASSE UNE NUIT COMME JE VOUS EN SOUHAITE UNE UN JOUR!
Chapitre IXDANS LEQUEL LA FÊTE CONTINUE
Chapitre XDANS LEQUEL JE ME COMPORTE DAVANTAGE COMME UN MALFRAT QUE COMME UN COMMISSAIRE!
Chapitre XIDANS LEQUEL BÉRU SE HISSE AU NIVEAU DES PLUS GRANDS!
Chapitre XIIDANS LEQUEL ON EMPRUNTE A DOS D’ÂNE LES CHEMINS DE LA PROVIDENCE
Chapitre XIIIDANS LEQUEL ON JOUE AU TENNIS-BARBE
Chapitre XIVDANS LEQUEL ON RACCROCHE LES WAGONS
Chapitre XVDANS LEQUEL NOUS PASSONS NOS DERNIÈRES HEURES EN TERRITOIRE GREC
Chapitre XVIDANS LEQUEL ON EMPLOIE UNE RUSE ENCORE JAMAIS EMPLOYÉE
Chapitre XVIIDANS LEQUEL, CONTRAIREMENT A CE QUI EST DIT DANS UN HYMNE PATRIOTIQUE, C'EST NOUS QUI OUVRONS LA BARRIÈRE A LA VICTOIRE
CONCLUSION

Remarque

Le livre est dédié « en toute amitié » à Georges Guétary, qui se présentait comme chanteur basque mais était d'origine grecque. En préambule se trouve reproduit le discours prononcé par Pierre Dac lorsque « San-Antonio » a reçu le prix Gaulois 1965 pour Le Standinge selon Bérurier.

Résumé

Lors d'un transfert de Marseille vers l'île de Samothrace où elle était prêtée par la France à la Grèce, la célèbre Victoire de Samothrace a disparu. San-Antonio a pour mission de la retrouver avant que sa disparition ne soit connue du public. Il part enquêter à Athènes puis sur l'île, accompagné de Pinaud, qui se prend pour un émule de Sherlock Holmes et fait de brillantes déductions, mais est rapidement mis sur la touche à a la suite d'une chute. Le commissaire tombe par hasard sur Bérurier, de vacances à Athènes avec sa femme Berthe, qui l'aidera à résoudre l'affaire.

Personnages

  • Le commissaire San-Antonio.
  • L'inspecteur Alexandre-Benoît Bérurier.
  • L'inspecteur César Pinaud qui habite boulevard Lévitan
  • Le commissaire d'Athènes Kelécchimos et l’interprète Kessaclou.
  • Komtulagros, commandant du cargo Kavulom-Kavulos chargé du transport de la statue de Marseille à Samothrace.
  • Les marins Olimpiakokatris et Tédonksikon, complice du vol.
  • Barbara Slip, ancienne actrice, organisatrice de l’enlèvement de la sculpture.

Lieux de l'aventure

Les événements se produisent à Athènes.

Figure de style

L’accumulation :

  • « Des vertes, des pas mures, des en couleurs, des en scope, des en télescope, des en périscope, des vigoureuses, des vibrantes, des démentielles, des artificielles, des pompidiennes, des trémoliennes, des mollessiennes, des hitlériennes, des mahousses, des chétives, des renforcées et des désastreuses. »[1]

L'expression métaphorique :

  • sirop d'absence : s’évanouir;« ...: le coup de boule dans les mandibules. Poupette déclare forfait et de déguise en sirop d'absence. »[2]

L'inversion :

  • « Il y en a qui prennent la bière sans mousse et d'autres qui préfèrent prendre le mousse sans bière. »[3]

La paronomase :

  • « ...: me palpe, me hume, me grume, m'ausculte, me consulte, me suppute, me goûte, me dégoûte... »[4]
  • « Elle a les dents blanches, la laine fraîche, l'haleine fraîche, l'allène frais. »[5]

Le calembour :

  • « Aussi taudis, au site, aux faits! »[6]

Notes et références

  1. Page 145 de l’édition Fleuve noir 1990.
  2. Page 168.
  3. Page 51.
  4. Page 17.
  5. Page 101.
  6. Page 110.

Articles connexes

Liens externes

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