Samuel Eyde
Samuel Eyde (né le à Arendal - ) était un ingénieur et un industriel norvégien. Il est notamment connu pour avoir fondé Norsk Hydro (en 1905[1]) et Elkem. Il fut également diplomate pour le compte de la Norvège.
Parlementaire norvégien Législature du Storting 1919–1921 (d) Jarlsberg (d) | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 73 ans) Åsgårdstrand (en) |
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Sam |
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Christian Samuel Eyde (d) |
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Biographie
Eyde, fils d'un capitaine de marine, effectua des études d’ingénieur à Oslo puis (1886) à Berlin et réussit en 1891 l'examen d'ingénieur des travaux publics. De 1891 à 1895 il travailla à Hambourg, à Dortmund (pour la Sté minière Dortmunder Union) et au franchissement du canal de l'Elbe à Lübeck par des ponts ferroviaires. En 1895 il épousa Anna-Ulrikka Mörner, la fille d'un comte suédois. En 1897, avec son ex-directeur à Hambourg, il fonda, grâce à des capitaux suédois, le bureau d'études hydrauliques Gleim & Eyde, qui employait 30 ingénieurs dans ses bureaux de Hambourg, Christiania (auj. Oslo) et Stockholm.
L'année de l'indépendance de la Norvège, en 1905, il crée avec le physicien norvégien Kristian Birkeland et le banquier suédois Marcus Wallenberg le groupe Norsk Hydro, qui produit des engrais dans les usines de Notodden et de Rjukan par le procédé Birkeland-Eyde (extraction de l'azote de l'air par le procédé à l'arc). Ce procédé s'avére gourmand en énergie, et c'est pourquoi l'implantation en Norvège, où l'énergie hydraulique est abondante, s'imposait. À partir de 1907, l'entreprise s'associe au chimiste allemand BASF. Eyde sera jusqu'en 1917 directeur du groupe avant de se tourner vers la politique.
Après la Deuxième Guerre mondiale, Norsk Hydro se mit à élaborer du magnésium et de l’aluminium et en 1964, bien après la mort d'Eyde, à l'extraction de pétrole du socle norvégien. Sur la côte qui porte son nom : Eydehavn (à l'est d'Arendal), il a ouvert une fonderie d’aluminium en 1912, et une usine de carbure de silicium ; il réalisa d'autres projets à Tyssedal (près d'Odda). En différents endroits (par ex. à Rjukan), il a fait aménager des centrales hydroélectriques modernes. Ses usines et les logements ouvriers de Rjukan sont construits sur le modèle allemand.
L’Université technique de Darmstadt lui a accordé en 1911 le titre de docteur honoris causa. De 1918 à 1920, il a siégé comme député au Storting, et en 1920 a été nommé « délégué norvégien auprès des États-Unis »[2]. De 1920 à 1923, il a été ambassadeur en Pologne.
Un an avant sa mort, Eyde termina son autobiographie, intitulée « Ma vie, mon œuvre[3] ».
Notes et références
- « Yara - Historique », Yara, (consulté le )
- (en) « Norway minister arrives », The Washington Post, , p. 6
- Mitt liv og mitt livsverk, Oslo, (réimpr. 1956, 2e éd).
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Ole Kristian Grimnes: Sam Eyde. Den grenseløse gründer, Oslo 2001
- article dans Winfried Pötsch, Annelore Fischer et Wolfgang Müller, Lexikon bedeutender Chemiker, Harri Deutsch,
Liens externes
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