Sam Gellaitry

Fils d'un père joueur de cornemuse [1] et fan de jazz, Sam Gellaitry a baigné tôt dans la musique. L'Écossais commence à composer des morceaux sur son ordinateur avec l’aide de FL Studio à l'âge de douze ans[2]. Il mettra environ quatre ans à être satisfait de ce qu’il produit, et commence à poster ses premières musiques sur la plateforme de streaming Soundcloud. Le premier post n’est autre qu’un remix de son morceau favori de Michael Jackson : Rock with you. Il sort ce remix sous son ancien pseudonyme : Synth-e-Sam. À l'âge de 16 ans, avec l’encouragement de ses parents, il décide de se consacrer entièrement à la musique et d’arrêter l'école[1].

Après quelques nouveaux morceaux comme i wish ou encore life, la communauté Soundcloud commence à s’intéresser à lui. À cette époque son style varie entre house et trap. Il développe déjà une signature sonore singulière.

Dans le même temps, il est détecté par le label de Los Angeles Soulection, qui travaille avec des artistes comme Mister Carmack ou encore Kaytranada[3]. Il signe un premier EP intitulé Short Stories[4]. Cet EP va permettre à l’Écossais de gagner en visibilité[5]. La même année il sort Waiting So Long, single house signé chez Ministry of Sound, qui va lui permettre de toucher un nouveau public, notamment dans les clubs d'outre-Manche.

Sam Gellaitry va confirmer sa place de star montante au sein de la scène électronique d'outre-Manche grâce à sa série d'EP intitulée Escapism.

Cette série d'EP est signée sous le label XL Recording. Chaque projet se compose de 5 morceaux. On retrouve un univers différent dans chaque projet, tous ayant une signature sonore peu commune et facilement reliable à l'artiste.

Escapism I, regroupe une bonne dose d’inspiration orientale. Le style trap est majoritaire sur cet EP. L'écossais laisse de côté les morceaux clubs qui ont fait son succès au début de sa carrière sur Soundcloud, pour s’intéresser au style du moment à la sortie de l'EP, en 2015. Le plus gros succès de Sam Gellaitry Long Distance est tiré de ce projet. Le morceau connaitra une seconde vie lors de sa diffusion à la mi-temps du Superbowl LII[6].

Sur Escapism II, il casse les codes du premier EP. Ce projet a été produit par Gellaitry pour être majoritairement composé de “banger”, de tracks jouables en club. Les sonorités sont donc plus électroniques, les BPM sont aussi plus rapides. Les sonorités de cet EP sont beaucoup plus synthétiques et électroniques que sur le premier projet. C'est aussi à cette époque qu'il commence à tourner un peu partout en Europe et aux États-Unis[7]. Il jouera d'ailleurs à l'édition 2017 de Coachella [8] en avril et participera à une Boiler Room[9] à Londres quelques mois plus tôt.

Enfin en avril 2017, Il termine sa trilogie par le numéro III de la série. Changement total d’ambiance, on retrouve ici un lien avec le premier, des sons plus organiques, une signature sonore plus "grand espace". Le fond de la pochette d'Escapism III est d'ailleurs composé d'une colline. Les percussions se veulent plus acoustiques et les BPM sont relativement plus bas que sur le projet précédent. Ses inspirations pour cet EP sont Daft Punk, Sade, Siriusmo, et Lenny White[10]

Au cours de l'année 2018 et jusqu'au début de l'année 2019, Sam Gellaitry ne sort que très peu de nouveaux morceaux. Quelques singles sur Soundcloud, notamment un remix de son propre tube: Long Distance (VIP)[11]. Cela s'explique par sa présence en tournée, dans les clubs ou les festivals. Puis à la fin de l'année 2018, il annonce la sortie d'un nouveau projet, long format cette fois-ci, intitulé Viewfinder Vol1. Phosphene. Ce projet sert de base pour sa nouvelle direction artistique[12].

Ce long format est en effet très différent des précédents. Beaucoup moins de percussions, beaucoup plus lent. On retrouve néanmoins la signature sonore de l'artiste, notamment les nappes de violons, les synthés aigus, les percussions acoustiques, la basse 808 très "ronde", propre à l'artiste, et les structures harmoniques complexes.

En avril 2020, il annonce que son premier album est terminé à 93%[13].

Le 14 mai 2021, son EP IV sort en streaming ainsi qu'en vinyle. Composé de 4 morceaux, dont le single Duo, ce projet marque son retour après presque 2 ans d'absence. En termes de direction artistique, IV permet à Sam Gellaitry de présenter une nouvelle facette de sa musique puisqu'il utilise sa voix sur tous les morceaux, ce qui n'avait jamais été le cas auparavant.

2015: Short Stories

2015: Escapism I

2016: Escapism II

2017: Escapism III

2021: IV

2019: Viewfinder Vol.1: Phosphene

2015: Kwabs- Fight For Love (Sam Gellaitry remix)

2016: Låpsley- Love Is Blind (Sam Gellaitry remix)

2018: Nao- Dywm (Sam Gellaitry remix)

2018: Xam Volo- Old Soul (Sam Gellaitry remix)