Samantha Leriche-Gionet

Samantha Leriche-Gionet alias Boum a toujours vécu « dans l'Est de Montréal »[1]. Elle suit des études en animation, d'abord au Cégep du Vieux Montréal puis elle obtient, en 2010, son diplôme à l'Université Concordia[2]. En 2011, avec David Barlow-Krelina, elle concourt au Festival international du film d'animation d'Annecy dans la catégorie des films de fin d'études[3]. Elle déclare apprécier les travaux de Marjane Satrapi, Ross Campbell, Tome et Janry, Zviane, Iris et Francis Desharnais[2].

À partir de 2011, après une participation au Hourly Comic Day, elle nourrit un webcomic appelé Boumeries, publié trois fois par semaine[4]^,[5]. Cette série présente de « courtes anecdotes autobiographiques de quatre cases »[2]. Les volumes sont auto-édités à partir de 2011[4] et, en parallèle, l'autrice est « pigiste en animation et en illustration »[2]. En 2011, le premier volume est récompensé par le prix Expozine de l’édition alternative dans la catégorie « Bande dessinée francophone »[6]. En 2012, il fait partie des finalistes au prix Bédélys Québec, dans la catégorie « prix Bédélys Indépendant »[7]. Le neuvième tome figure dans la sélection 2020 du prix Doug-Wright[8].

En 2012 paraît La Petite révolution, chez l'éditeur Front Froid ; le récit porte sur « Florence, une orpheline qui passe au travers une révolution sur les rythmes de Boris Vian »[9]. L'ouvrage fait partie de la sélection au prix Ignatz dans la catégorie Outstanding online comics en 2016[10]. En 2019, La Pastèque publie Nausées matinales et autres petits bonheurs, où l'artiste évoque la grossesse avec humour[11].

• 2011 : prix Expozine de l’édition alternative dans la catégorie « Bande dessinée francophone » pour Boumeries[6].