Samedi noir
Le nom de samedi noir fait référence à jour noir, un événement tragique pour un ensemble de personnes (communauté, pays, ensemble géopolitique, etc.), intervenu un samedi. Il peut ainsi faire référence au :
- , jour de la bataille de Pinkie Cleugh où l'armée écossaise fut vaincue par l'armée anglaise qui utilisait l'artillerie navale.
- , jour où la police coloniale néo-zélandaise abat onze manifestants sans armes à Apia. En réponse, le mouvement Mau réclame l'indépendance des Samoa. Bien plus tard, en 2002, la Première ministre néo-zélandaise Helen Clark présentera ses excuses au peuple samoan pour cette tuerie[1],[2].
- , jour où les autorités britanniques mènent une opération d'envergure, nom de code Agatha, contre les groupes sionistes en Palestine mandataire.
- , au début de la guerre du Liban, une série de massacres au cours desquels de nombreux civils musulmans, libanais et palestiniens, furent tués par les Phalanges libanaises, répliquant à l'assassinat de quatre de leurs membres, attribué au Mouvement national libanais de Kamal Joumblatt. Ce samedi noir fit entre 200 et 600 morts (chiffres amplifiés: les relevés de la Croix-Rouge font nombre de 10 à 15 morts)
- , jour durant lequel les feux de brousse du Victoria, en Australie, ont été les plus intenses.
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Voir aussi
Références
- Meleisea, Malama, Lagaga: A Short History of Western Samoa, 1987, (ISBN 982-02-0029-6), pp.137-8
- "New Zealand prime minister to lay wreath in Samoa", Radio New Zealand International, 14 septembre 2002
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