Samuel Bhend

Samuel Bhend, né le à Brienz (originaire de Beatenberg) et mort le , est une personnalité politique bernoise, membre du Parti socialiste (PS). Il est directeur de la santé publique et de la prévoyance sociale au gouvernement bernois de 1997 à 2006.

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Samuel Bhend
Fonctions
Membre du Conseil-exécutif du canton de Berne
Direction de la santé publique et de la prévoyance sociale
Élection 13 avril 1997
Réélection 19 avril 1998
14 avril 2002
Législature 1994-1998, 1998-2002, 2002-2006, 2006-2010
Prédécesseur Hermann Fehr
Successeur Philippe Perrenoud
Député au Grand Conseil du canton de Berne
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Brienz (Suisse)
Date de décès (à 78 ans)
Nationalité Suisse
Parti politique PS
Diplômé de Université de Berne
Profession Instituteur et enseignant
Résidence Meiringen

Biographie

Samuel Bhend naît le [1] à Brienz, dans le canton de Berne. Il est originaire de Beatenberg, dans le même arrondissement administratif[2].

Il grandit dans l'Oberland bernois (Gwatt et Kandergrund). Après avoir suivi l'école normale, il exerce la profession d'instituteur à Schafhausen, puis d'enseignant du niveau secondaire à Urtenen-Schönbühl, et enfin de directeur d'école pendant 20 ans[3],[2].

Il est marié à Lotti Bhend-Reber[4],[5].

Il décède le , à l'âge de 78 ans[3]

Parcours politique

Il est membre du Parti socialiste[2] et appartient à sa branche écologiste[6].

Il est conseiller communal (exécutif) d'Urtenen-Schönbühl de 1976 à 1982[2].

Il siège au Grand Conseil du canton de Berne de 1974 à 1986 et de 1990 à 1997[2]. Qualifié de brillant député et leader de l'opposition par Le Temps[7] et de « partisan des solutions drastiques » pour assainir les finances cantonales par Le Nouveau Quotidien en 1997[6], il y est notamment vice-président la commission d'enquête parlementaire[8] sur l'affaire des caisses noires au milieu des années 1980 dans le cadre de la Question jurassienne[9]. Il préside par ailleurs le PS bernois de 1985 à 1992[8].

Il est candidat à un siège aux Chambres fédérales à trois reprises, sans succès[6].

Le , il est élu au Conseil-exécutif du canton de Berne lors d'une élection complémentaire non contestée par les autres grands partis au gouvernement provoquée par la démission du socialiste Hermann Fehr pour raisons de santé[7],[6]. Il prend la tête de la Direction de la santé publique et de la prévoyance à partir du [2]. Il est brillamment réélu au premier tour le [7],[10] et préside le gouvernement bernois pendant l'année présidentielle 1999-2000. Il est à nouveau réélu le , en sixième position des sept élus[11],[12]. Début , il annonce qu'il ne se représente pas pour un nouveau mandat[7]. Ses neuf années au gouvernement bernois sont marquées par les programmes d'économies mis en place dans le canton, qui entraînent notamment la fermeture de nombreux hôpitaux dans le canton (neuf sur trente)[8],[7].


Notes et références

  1. (de) « Todesanzeigenportal.ch », sur www.todesanzeigenportal.ch (consulté le )
  2. « Anciens membres. Samuel Bhend », sur site officiel du gouvernement bernois (consulté le )
  3. « Décès de l’ancien conseiller d’État Samuel Bhend », sur site officiel du canton de Berne, (consulté le )
  4. (de) « Expo.01: della Valle gestorben Aus Armee 200X wird Armee XXI... », sur www.bielertagblatt.ch, (consulté le )
  5. (de) Stefan Regez, « Oberland überzeugt durch kulturelles Angebot », sur Jungfrau Zeitung, (consulté le )
  6. Christine Salvadé, « Samuel Bhend, conseiller d'État bernois annoncé », Le Nouveau Quotidien, , p. 10 (lire en ligne [PDF])
  7. Serge Jubin, « Samuel Bhend prend congé du Conseil d'Etat bernois », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. (de) « Bernischer alt Regierungsrat Samuel Bhend verstorben », Berner Zeitung, (lire en ligne)
  9. Serge Jubin, « La caisse de pension des enseignants sous l'œil des députés bernois », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. (de) Urs Beer, « Année politique Suisse - Regierungsratswahlen Bern 1998 », sur anneepolitique.swiss, (consulté le )
  11. (de) Magdalena Bernath, « Année politique Suisse - Regierungsratswahlen Bern 2002 », sur anneepolitique.swiss, (consulté le )
  12. Patrick Oberli, « Berne choisit la stabilité », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )

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