Samuel Lee
Samuel Lee (1756-1805) était un fonctionnaire, un juge, un homme d’affaires et un homme politique néo-brunswickois[note 1] d'origine américaine.
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Biographie
Samuel Lee naît le à Concord, au Massachusetts (États-Unis)[1]. Ses parents sont le docteur Joseph Lee et Lucy Lee[1]. Sa famille est l'une des plus influentes de la région.
Samuel Lee devient un marchand prospère à Castine, dans l'actuel État du Maine), après avoir obtenu un diplôme du Collège Harvard en 1776[1]. Loyaliste, il s'établit au bord de la rivière Ristigouche en 1784, année de création du Nouveau-Brunswick[1]. Il obtient de vastes terres, parfois de façon discutable[1]. En 1789, il hypothèque ses terres afin d'acheter des marchandises et de faire construire un entrepôt[1]. Il expédie du poisson en Europe dès 1790 et ouvre une scierie l'année suivante[1]. Il tente de mettre en valeur ses terres en faisant venir des colons d'Angleterre et d'Écosse[1]. Il y a 25 familles sur ses terres en 1798[1].
Le , Samuel Lee devient le premier juge de paix de la région[1]. Il est fait juge de la Cour inférieure des plaids communs le [1]. Il s'implique activement en politique, tout d'abord en appuyant les candidats du gouvernement[note 2] lors de l'élection de 1785 puis lors de l'élection partielle de 1791[1]. Il devient l'un des deux députés[note 3] du comté de Northumberland en 1795 mais perd l'élection de 1802 face à Alexander Taylor, qui a l'appui des Écossais pré-loyalistes[1].
Samuel Lee meurt le à Shédiac, au Nouveau-Brunswick, durant un voyage de Halifax à la Ristigouche[1]. Ses entreprises n'étaient pas toutes couronnées de succès et, à sa mort, ses biens furent vendus pour rembourser ses dettes, dont celle de 19 000 livres à la Maitland and Company, de Londres, pour son hypothèque[1]. Il est également l'un promoteurs de l'établissement d'anglophones dans le futur comté de Restigouche, en plus d'avoir permis au gouvernement d'imposer son autorité dans une région alors considérée comme éloignée[1].
Notes et références
Notes
- Le Nouveau-Brunswick ne devient une province canadienne qu'en 1867.
- Il n'existait pas de partis politiques à l'époque. Toutefois, les députés étaient classés selon leur appui ou leur opposition au gouvernement, ou leur neutralité.
- Jusqu'en 1973, les élections provinciales utilisaient un scrutin majoritaire plurinominal. Le comté de Northumberland élisait dans ce cas deux députés à l'Assemblée législative.
Références
- William A. Spray, « Lee, Samuel », sur Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Université de Toronto/Université Laval, (consulté le ).
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