San Salvador (Bahamas)
San Salvador est une île de l'archipel des Bahamas, également appelée Colombus Island ou Watling Island.
Pour les articles homonymes, voir San Salvador et Watling.
San Salvador | ||
Plage de l'île. | ||
Géographie | ||
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Pays | Bahamas | |
Archipel | Îles Lucayes | |
Localisation | Mer des Caraïbes (océan Atlantique) | |
Coordonnées | 24° 06′ 00″ N, 74° 29′ 00″ O | |
Superficie | 169 km2 | |
Géologie | Cayes | |
Administration | ||
Statut | District des Bahamas | |
Démographie | ||
Population | 940 hab. (2010[1]) | |
Densité | 5,56 hab./km2 | |
Autres informations | ||
Découverte | VIIe siècle | |
Fuseau horaire | UTC-5 | |
Géolocalisation sur la carte : Bahamas
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Îles aux Bahamas | ||
District de San Salvador | |
Administration | |
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Pays | Bahamas |
Type | District |
Démographie | |
Population | 940 hab. |
Densité | 5,6 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 169 km2 |
Histoire
Depuis plusieurs milliers d'années[réf. nécessaire], des amérindiens Tainos peuplaient cette île appelée Guanahani – ce mot signifiant « L'île » (ou plus précisément le rocher, Guana) du seigneur (ha) de l'eau (ni) dans leur langue Taïno Lukayo[2].
Dans la nuit du 11 au , Christophe Colomb aborda une île, après une traversée de plus de 9 semaines. C'est la première terre des Amériques qu'il aperçut ; il la nomma San Salvador (Saint-Sauveur en français) pour témoigner de son soulagement de toucher enfin terre et remercier Dieu.
La population de Guanahani lui donna un nom tainos qui l'accompagna pour le reste de ses voyages d'explorations. Guamakeniha[réf. nécessaire] (soit le grand seigneur de la terre (ke) et de l'eau (ni)).
La population existante, appelée alors de façon erronée indienne, fut décimée en moins de vingt ans à cause des maladies et des mauvais traitements. En particulier ils furent déportés dans les mines d'or de l'île de Saint-Domingue dont la population avait elle-même déjà été exterminée au cours des 20 premières années de la colonisation. Ces opérations de déportations renseignées dans les archives espagnoles permettent de savoir qu'il y avait au moins 40 000 habitants en 1492 sur l'archipel des Bahamas avant la conquête[réf. nécessaire].
En 1925 on[Qui ?] a supposé, sans certitude, qu'il s'agissait de l'île Watling, dénommée ainsi car l'île avait servi de repaire à un pirate anglais John Watling (en) qui lui laissa son nom en 1680. Elle fut donc renommée San Salvador, de préférence aux autres candidates au titre de première terre découverte par Christophe Colomb.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les Américains y ont installé une base aérienne, qui leur servit par la suite de centre d'essai pour missiles. Cette base abandonnée constitue désormais l'aéroport de l'île.
L'île a souffert de l'ouragan Floyd en 1999 et de l'ouragan Joaquin en 2015.
Géographie
San Salvador est en fait la partie émergée d'une montagne sous-marine de 4 500 mètres, ceinturée par un récif de corail. Longue de 19 km (axe nord-sud) et large de 8 km (axe est-ouest), pour une superficie de 169 km², elle ne présente pas de relief et sa partie centrale est composée de plusieurs lacs reliés entre eux. La faune et la flore de l'île ont été préservées du fait de son isolement.
L'île compte environ 940 habitants vivant essentiellement du tourisme. Un village du Club Méditerranée est installé sur l'île depuis 1992.
Plusieurs sites remarquables de plongée comptent parmi les plus beaux des Bahamas. Il est possible d'y trouver notamment des requins de récif et des requins marteaux.
District
San Salvador est l'un des 32 districts des Bahamas. Il porte le numéro 26 sur la carte.
Bande dessinée
Dans la bande dessinée L'homme de l'année 1492 de Céka et Patrick Tandiang, Christophe Colomb nomme cette île San Salvador en mémoire de la personne (Salvador) qui lui a permis de découvrir la route des Indes. Il l'enterre avec sa compagne sur un rivage de l'île.
Notes et références
- (en) « 2010 Census of Population and Housing » [PDF], sur Département des statistiques du gouvernement des Bahamas, (consulté le ), p. 2.
- Denis Crouzet, Christophe Colomb. Héraut de l'Apocalypse, Payot, 2006, p. 103.
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