Sanctuaire de Mars Mullo
Le sanctuaire de Mars Mullo (aussi nommé la Tour aux Fées) est un vestige de sanctuaire religieux de la période celtique à la fin de la période gallo-romaine, situé à Allonnes (Sarthe). Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 6 novembre 1961[1].
Type | |
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Partie de | |
Patrimonialité |
Classé MH () |
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Commune | |
Adresse |
La Tour aux Fées et rue Charles-Gounod |
Coordonnées |
47° 58′ 07″ N, 0° 09′ 59″ E |
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Localisation
L'ensemble est situé sur la commune d'Allonnes dans un bois entre les cités HLM de la commune et la Sarthe à l'est.
Description du site
Situé sur une colline dominant la Sarthe, le sanctuaire est composé d'un édifice hexagonal, sous lequel ont été retrouvés des restes de sanctuaire gaulois[2]. Il a été prolongé par une entrée construite selon les coutumes architecturales romaines et entouré d'une enceinte.
Redécouverte du site
Il est redécouvert par Pierre Térouanne à la suite des indications de son fils Jean-Noël en 1953. Une violente tempête ayant déraciné un arbre, celui-ci vit apparaître ce qui ressemblait fort à un mur. Il alerta son père, passionné d'archéologie, qui commença alors à faire les premières fouilles.
En 1993, une équipe de l'UMR 8546 du CNRS/ENS reprend les fouilles du sanctuaire. Les résultats sont particulièrement importants et permettent de mettre au jour une succession d'occupations de la protohistoire jusqu'au IVe siècle apr. J.-C.
Depuis 1998, le Centre allonnais de prospection et de recherches archéologiques (CAPRA)[3] entreprend sur tout le territoire de la commune d'Allonnes des activités de médiation scientifique (visites, ateliers pédagogiques…) et de recherche complétant ainsi une carte archéologique particulièrement riche en vestiges.
À proximité du site, le CAPRA est installé dans un bâtiment consacré à la recherche et à la diffusion du savoir archéologique disposant d'un espace muséal : le CERAM (Centre d'études et de recherches archéologiques du Maine). Le bâtiment du CERAM a été baptisé du nom de Pierre Térouanne[4].
En 2018, le site n'est plus entretenu et les ruines sont enfouies sous la végétation.
- Le sanctuaire en 2013.
- Le sanctuaire en 2018.
- Le temple du sanctuaire en 2018.
- Le bâtiment du CERAM en 2018, baptisé Pierre-Térouanne.
Reconstitution au Parc Floral de la Source
À occasion des Floralies de 1967 au Parc Floral de la Source. Une reproduction en plâtre et tubes du Sanctuaire de Mars Mullo a été réalisée. Décrit comme un temple, il se trouvait dans un secteur de l’exposition dédiée à la licence Astérix, nommé Floralix. Mesurant 23 mètres de haut, le temple fut construit en deux mois. Il fut réalisé par Jean Calmens (décorateur) sous les conseils du professeur René Borius[5], enseignant d’histoire romaine à Tours. Le temple fut cependant détruit à la fin de l'exposition[6].
Bibliographie
- Véronique Brouquier-Reddé et Katherine Gruel, « Le sanctuaire de Mars Mullo chez les Aulerques Cénomans (Allonnes, Sarthe) Ve s. av. J.-C. -IVe s. apr. J.-C. Etat des recherches actuelles », Gallia, t. 61, , p. 291-386 (lire en ligne).
Références
- Notice no PA00109658, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Compte-rendu des fouilles de 2005 à 2007
- « CAPRA »
- « CERAM »
- « René Borius (1921-1975) », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 83, no 1, , p. 5–5 (lire en ligne, consulté le )
- Serge Vassal, « Les Floralies internationales d'Orléans (avril-octobre 1967). Essai de bilan géographique », Norois, vol. 62, no 1, , p. 320–329 (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
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