Santiago Alba Bonifaz
Santiago Alba Bonifaz (né à Zamora le , mort à Saint-Sébastien le ) est un avocat, journaliste et homme politique espagnol. Il est ministre de la Défense, de l'Éducation et des Beaux-arts, de l'Intérieur, du Budget et des Affaires étrangères durant le règne d'Alphonse XIII.
Pour les articles homonymes, voir Alba.
Député aux Cortes républicaines IIIe législature de la Seconde République espagnole (d) Zamora (d) Parti républicain radical | |
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Président des Cortes | |
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Député aux Cortes républicaines IIe législature de la Seconde République espagnole (d) Zamora (d) Parti républicain radical | |
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Député aux Cortes républicaines 1re législature de la Deuxième République espagnole (d) Zamora (d) | |
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Ministro de Gobernación | |
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Antonio Barroso Castillo (d) | |
Gouverneur civil de la province de Madrid (d) | |
juin - | |
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Santiago Alba y Bonifaz |
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Enfants |
Parti politique | |
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Distinction |
Médaille d'Or de Valladolid (d) () |
Né dans une famille appartenant à la classe moyenne et ayant d'importants contacts politiques, il est fils d'Obdulia Bonifaz, un cousin de Manuel Ruiz Zorrilla et de César Alba García Oyuelos, un prestigieux avocat exerçant à Valladolid, où Santiago Alba est élevé et où il obtient à l'université un diplôme en droit. Cependant son activité professionnelle s'oriente vers le journalisme : il est rédacteur à La Opinión et gérant de El Norte de Castilla, revue dont il fait l'acquisition en 1893.
Député
Marié en 1897 avec Enriqueta Delibes, il entame une carrière politique nationale au cours des élections de 1901 comme représentant de l'Union nationale; il obtient un siège de député pour la circonscription de Valladolid.
Après son rattachement au parti libéral, il obtient de nouveau une place de député pour Valladolid aux élections de 1903; il y renonce lorsqu'il est nommé sous-secrétaire de la présidence du Conseil des Ministres, ainsi qu'aux élections de 1905, place à laquelle il renonce également pour occuper le poste de Gouverneur de la Banque d'Espagne. Au cours des élections successives jusqu'en 1936, il est de nouveau élu pour Valladolid, Grenade ou Zamora ; durant les scrutins au cours de la Seconde République, il est rattaché au Parti républicain radical, et est président du Parlement entre 1933 et 1935.
Ministre
Il est ministre de la Marine (de la Guerre) entre le 30 novembre et le dans un gouvernement de Moret.
Il est également ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts à deux occasions: entre le 12 mars et le dans un cabinet formé par Canalejas, et entre le 22 mars et le dans un gouvernement de Maura.
Il occupe aussi le portefeuille de l'Intérieur à deux occasions: entre le et le , et entre le et le , dans des gouvernements du Comte de Romanones.
En tant que ministre du Budget, sa trajectoire se divise en deux étapes. Il occupe tout d'abord ce poste entre le et le , dans des gouvernements du Comte de Romanones et de García Prieto respectivement. Son travail est essentiellement inspiré par les propositions du Régénérationnisme et il présente d'importants projets de loi: le premier, "en défense des intérêts espagnols", interdisait d'émettre et d'annoncer sur le marché espagnol des titres de dette et autres effets publics de gouvernements étrangers; le second est une réforme de la loi sur la location de logements. Il présente ensuite aux Cortes jusqu'à vingt-deux projets de loi liés à la réorganisation administrative, l'organisation financière, la création, la modification et la levée d'impôts, les monopoles et le développement de l'économie nationale. Il lance également avec succès un mini-emprunt d'un milliard de pesetas. Durant son second mandat au ministère du Budget, entre le 19 novembre et le , il doit faire face aux problèmes d'approvisionnement en nourriture et des transports, comme conséquence de la Grande guerre qui avait lieu en Europe. Une partie de ses mesures portait sur une réforme agraire qui n'est pas menée à terme.
Sa dernière étape ministérielle se déroule à la tête du ministère des Affaires étrangères, dont il occupe le portefeuille le et le dans un nouveau cabinet de García Prieto.
Durant la dictature de Primo de Rivera il s'exile en France bien qu'il revient en 1930 et refuse la proposition du Roi de former un gouvernement après la chute du général Dámaso Berenguer. Par la suite, après le soulèvement militaire contre la République de 1936, il s'exile de nouveau, cette fois au Portugal, d'où il revient en 1945 en prenant la décision de s'éloigner définitivement de la vie politique.
Bibliographie et sources
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Santiago Alba Bonifaz » (voir la liste des auteurs).
- Mercedes Cabrera (2000): “Santiago Alba (1872-1949): un liberal en tiempos difíciles”, dans F. Comín, P. Martín Aceña y M. Martorell Linares (éditeurs): La hacienda desde sus ministros. Del 98 a la guerra civil, ZSaragosse, PUZ, pp. 221-247. (ISBN 84-7733-540-0)
- Martorell Linares, Miguel (1998): “El fracaso del proyecto de ley de beneficios extraordinarios de Santiago Alba, en 1916: una lectura política”, Revista de Historia Económica, avril-juin, pp. 521-559.
- Martorell Linares, Miguel (2006): “Santiago Alba: el liberal que no encontró su momento”, dans Javier Moreno Luzón (éditeur): Progresistas, Madrid, Taurus, 2006, pp. 195-233, (ISBN 8430605991)
- Rull Sabater, Alberto: Diccionario sucinto de Ministros de Hacienda (s.XIX-XX). 1991: Madrid. Instituto de Estudios Fiscales.
Liens externes
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