Suruç

Suruç (prononcé [ˈsuɾut͡ʃ] en turc, سروج en arabe et Sirûc prononcé : [ˈsɯɾuːd͡ʒ], Ordî ou Pirsûs en kurde) est une ville et un district de la province de Şanlıurfa dans la région de l'Anatolie du sud-est en Turquie, près de la frontière avec la Syrie.

Suruç
Pirsûs
Administration
Pays Turquie
Région Anatolie du sud-est
Province Şanlıurfa
Maire
Mandat
Orhan Şansal
Parti pour la paix et la démocratie - BDP
2014-
Préfet Mehmet Sinan Yıldız
Code postal 63800
Indicatif téléphonique international +(90)
Démographie
Population 56 963 hab. (2012)
Population de l'agglomération 101 351 hab. (2012)
Densité 138 hab./km2
Géographie
Coordonnées 36° 58′ 35″ nord, 38° 25′ 37″ est
Superficie de l'agglomération 73 519 ha = 735,19 km2
Localisation

Districts de la province de Şanlıurfa
Géolocalisation sur la carte : Turquie
Suruç
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Suruç
Liens
Site de la mairie http://www.suruc.bel.tr

    Géographie

    La ville de Suruç est située dans une plaine à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Şanlıurfa (Urfa), à proximité immédiate de la frontière syrienne. Elle est limitrophe de la ville-frontière syrienne jumelle de Kobané où ont été menés en 2014 et 2015 des combats entre Daesh et les forces kurdes assistées de leurs alliés occidentaux.

    Histoire

    Dans l'Antiquité, la ville a porté plusieurs noms : Anthemusia, Charax Sidou et Batnae. Elle était un important carrefour commercial à l'époque romaine.

    Guerre civile syrienne

    Le , la journaliste américaine Serena Shim (en) qui couvrait le siège de Kobane comme correspondant de guerre pour la chaîne Press TV est tuée dans un accident de voiture en rentrant à son hôtel à Suruç. Cet accident est qualifié de « suspect » par Press TV, en relation avec des accusations d'espionnage à l'encontre de la journaliste, portées par le Millî İstihbarat Teşkilatı (MIT), service de renseignement turc[1].

    Le , un attentat-suicide visant des kurdophones dans un centre culturel de Suruç fait au moins vingt-huit morts et une centaine de blessés[2],[3]. Le même jour, à une dizaine de kilomètres de l’autre côté de la frontière, en territoire syrien, un autre attentat perpétré avec une voiture piégée tue au moins deux miliciens kurdes qui tenaient un barrage de sécurité établi dans le sud de Kobané. La quasi simultanéité des deux attentats et le contexte géopolitique conduisent les autorités turques à imputer ces attentats à l'État islamique[2].

    Personnalités

    Notes et références

    Voir aussi

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