Sauve qui peut (la vie)

Sauve qui peut (la vie) est un film franco-austro-germano-suisse réalisé par Jean-Luc Godard, sorti en 1980.

Sauve qui peut (la vie)

Réalisation Jean-Luc Godard
Scénario Anne-Marie Miéville
Jean-Claude Carrière
Acteurs principaux
Sociétés de production Sara Films
MK2
Saga Production
Sonimage
Pays de production Suisse
France
Allemagne
Autriche
Genre Drame
Durée 87 minutes
Sortie 1980

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Les angoisses et aspirations d'hommes et de femmes face à une société qui les broie. Ce film s'organise comme une partition musicale composée de quatre mouvements :

  • L'Imaginaire : Après une rupture avec Paul, Denise part à la campagne.
  • La peur : Paul craint la solitude.
  • Le commerce : Isabelle apprend à sa sœur le métier de prostituée.
  • La musique : Renversé par une voiture, Paul se meurt sous les yeux de sa fille et de son ex-femme, qui très vite se détournent de lui et s'éloignent.

Fiche technique

Distribution

  • Isabelle Huppert : Isabelle Rivière
  • Jacques Dutronc : Paul Godard
  • Nathalie Baye : Denise Rimbaud
  • Roland Amstutz : le second client
  • Fred Personne : M. Personne, l'autre client
  • Anna Baldaccini : La sœur d'Isabelle
  • Dore de Rosa : Le liftier
  • Monique Barscha : La cantatrice
  • Cécile Tanner : La fille de Paul
  • Michel Cassagne : Piaget
  • Paule Muret : L'ex femme de Paul
  • Catherine Freiburghaus : La fille ferme
  • Claude Champion : L'inconnu
  • Gérard Battaz : Le motard
  • Angelo Napoli : Le fiancé italien
  • Serge Maillard : L'entraîneur
  • Marie-Luce Felber : L'inconnue
  • Guy Lavoro : Le secrétaire
  • Michelle Gleiser : Une amie
  • Maurice Buffat : Un client
  • Nicole Jacquet
  • Roger Jendly
  • Bernard Cazassus
  • Eric Defosses
  • Nicole Wicht
  • Irène Floersheim
  • Serge Desarnault
  • Girogiana Eaton
  • Helene Hazera : Hélène, amie et colocataire d'Isabelle
  • Marguerite Duras : voix (non créditée au générique)

Analyse

Structure

Le film est un triptyque dressant le portrait de trois personnages auquel s'ajoute une préface et une dernière partie[1].

Les ralentis

Dans le film, Jean-Luc Godard utilise plusieurs fois le ralenti. Dans sa critique du film pour la revue Cinéma 80, Gérard Courant l'interprète comme une manière de narguer le « cinéma de consommation courante » en insistant sur la beauté de ses images : « C’est une manière élégante de leur dire : « Aveugles, mettez vos lunettes, je vous laisse le temps de contempler ces images, d’apprécier le mouvement, les couleurs, les flous, la vie arrêtée par saccades, d’essayer de retenir votre souffle, car ça en vaut la peine ! »[2]. »

Réception critique

Dans la revue Cinéma 80, Gérard Courant voit dans Sauve qui peut (la vie) « un film génial fait par un génie du cinéma ». Il écrit qu'il trouve le film beau et émouvant parce qu'il a « l’impression que les images durent beaucoup plus longtemps que dans les autres films »[2].

Distinctions

Notes et références

  1. Harcourt 1981
  2. Gérard Courant, « Sauve qui peut (la vie) de Jean-Luc Godard », Cinéma 80, no 263, (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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