Sciences indiennes
L'histoire des sciences indiennes s'étend de la civilisation de la vallée de l'Indus (-3300 à -1500) jusqu'à l'Inde moderne. Elle se déroule presque conjointement à la chronologie des sciences chinoises.
Préhistoire
Vers 5500 avant notre ère sont apparus plusieurs sites comparables à celui de Mehrgarh, formant la base des cultures chalcolithiques plus récentes[1]. Les habitants de ces sites étaient en relations commerciales avec le Proche-Orient et l'Asie centrale[1].
La civilisation de l'Indus leur a succédé vers 4500 avant notre ère[2]. Celle-ci a bénéficié de progrès techniques qui ont permis l'essor d'implantations organisées bénéficiant de systèmes de drainage et d'évacuation des eaux usées[2]. La civilisation de l'Indus a développé des réseaux d'irrigation perfectionnés et des systèmes de stockage de l'eau comme les réservoirs artificiels de Girnar, qui remontent à 3000 avant notre ère, et un premier système de canaux d'irrigation datant d'environ 2600 avant notre ère[3]. Le coton est cultivé dans la région depuis le 5e ou 4e millénaire avant notre ère[4]. Certaines espèces de canne à sucre sont probablement originaires de l'Inde, comme S. barberi, la plupart provenant d'Asie du Sud-Est[5].
Les fouilles des sites de la vallée de l'Indus ont révélé que leurs habitants avaient créé un ensemble de poids et mesures standardisés[6]. Cette standardisation leur a permis d'utiliser des dispositifs de jaugeage pour le calcul des angles et des autres mesures pour la construction[6]. Certains appareils de mesure étaient étalonnés, avec parfois de multiples subdivisions[6]. Une des plus anciennes darses connues (2400 avant notre ère) se trouve à Lothal, à l'écart du courant principal de la Sabarmati pour éviter l'envasement[7]. Les océanographes modernes ont remarqué que la civilisation de l'Indus devait avoir des connaissances sur les marées, ainsi qu'en hydrographie et en ingénierie maritime, pour avoir construit une telle darse sur le cours changeant de la Sabarmati[7].
Des fouilles à Balakot (en) (vers 2500–1900 avant notre ère), dans l'actuel Pakistan, ont mis en évidence un four primitif[8]. Celui-ci était probablement utilisé pour fabriquer des objets en céramique[8]. Le site archéologique de Kalibangan a aussi révélé des foyers en forme de pots, au-dessus ou en dessous du niveau du sol[9].
Joseph E. Schwartzberg (en), professeur émérite à l'Université du Minnesota, s'appuyant sur des preuves archéologiques et textuelles, situe les origines de la cartographie indienne (en) durant la civilisation de l'Indus[11]. L'usage de plans d'architecture à grande échelle, les illustrations cosmologiques et le matériel cartographique sont avérés en Inde depuis l'époque védique (2e-3e millénaire avant notre ère)[11]. Les conditions climatiques sont évidemment responsables de la destruction de la plupart des traces, mais un certain nombre d'instruments d'arpentage et de cannes de mesure ont apporté des preuves convaincantes d'une activité cartographique ancienne[12]. Schwartzberg, parlant des cartes encore existantes, va jusqu'à affirmer : « Bien qu'ils ne soient pas nombreux, un certain nombre de graffitis ressemblant à des cartes figurent parmi les milliers de peintures des grottes de l'âge de pierre indien ; et au moins un diagramme mésolithique complexe est considéré comme une représentation du cosmos[13]. »
Une trace archéologique d'une charrue tirée par un animal remonte à 2500 ans avant notre ère dans la civilisation de l'Indus[14]. La plus ancienne épée de cuivre découverte dans ces sites remonte à 2300 avant notre ère[15]. Des épées ont été retrouvées lors de fouilles dans la région du Gange, de Jaunpur et du Doab, parfois en bronze, mais plus souvent en cuivre[15].
Mathématiques
L'humanité est redevable aux Indiens des chiffres (arabo)-indiens, dont le zéro, et de l'écriture décimale positionnelle, autant d'innovations aujourd'hui universellement adoptées. Les principaux mathématiciens Indiens furent Âryabhata qui calcula les quatre premières décimales de Pi, et Brahmagupta qui travailla sur les séries de nombres et la définition du zéro. Ils développèrent une série de mots pour exprimer les très grands nombres, jusqu'à 10¹². Ils maîtrisèrent les nombres irrationnels et les racines carrés de 2 et 3 avec plusieurs décimales. Ils découvrirent également ce que l'on appelle le théorème de Pythagore.
Médecine indienne
En médecine, ils découvrirent que certaines maladies étaient dues à des changements dans l'environnement (changement de saisons, mauvaise hygiène, etc.), mais ils ne cherchèrent pas à classifier les maladies. Le traité fondamental de la médecine hindoue est l'Ayurveda. Ce dernier expliquait que les maladies sont dues à un déséquilibre et qu'ainsi pour guérir un malade il faut remplacer les éléments nuisibles par ceux qui sont harmonieux. Certains remèdes prennent dès lors la réputation de panacée, ce qui fait révèle une compréhension systémique du corps humain. Des explications sur diverses opérations chirurgicales sont également présentes.
Plantes médicinales
L'histoire de l'usage thérapeutique du cannabis est difficile à retracer, notamment parce que les législations régulant sa production, sa distribution, sa possession et sa consommation sont relativement récentes, et la distinction entre usage médical et usage récréatif l'est encore plus. On trouve notamment mention du cannabis dans plusieurs textes anciens chinois et indiens, notamment dans le Shen nung pen Ts'ao king, le plus vieux recueil traitant de plantes médicinales, attribué à l'empereur Shennong. Le cannabis y est prescrit pour traiter vomissements, maladies infectieuses parasitaires et hémorragies.
Au XVIe siècle en Inde, Bhavamishra décrit dans ses traités médicaux les propriétés et les préparations à base d'opium et de cannabis[16].
La redécouverte par l'Occident des vertus thérapeutiques du cannabis est généralement attribuée à Sir William Brooke O'Shaughnessy, qui en 1831 publie dans la revue médicale britannique The Lancet sa méthode d'injection intraveineuse d'électrolytes en solution pour soigner le choléra. Sa découverte lui vaut un poste en Inde, où il étudie les différentes plantes médicinales traditionnelles, dont l'opium. À partir de la fin des années 1830, il expérimente avec différentes concoctions à base de chanvre et ses effets sur des patients souffrant notamment de rhumatismes, hydrophobie, choléra ou tétanos. Il publie ses expériences et conclusions lors de son retour en Angleterre en 1841, où il rapporte des spécimens de chanvre et de strychnos nux-vomica à l'intention des Jardins botaniques royaux de Kew.
La quinine est un composant aromatique de l'eau tonique. Suivant la tradition, le goût aigre de la quinine utilisée contre le paludisme incita les coloniaux britanniques en Inde à la mélanger avec du gin, créant ainsi le cocktail gin tonique.
Cultures
La morphine produite pour l'industrie pharmaceutique provient toujours en partie des Indes où il existe des cultures licites destinées à cet usage[17], même si les opiacés pharmaceutiques (morphine, codéine, thébaïne) destinée à la consommation française sont principalement produits à partir de la paille de pavots cultivés légalement sous licence en France, sans passer par l'opium[18].
Notes et références
- Kenoyer, 230
- Rodda & Ubertini, 279
- Rodda & Ubertini, 161
- Stein, 47
- Sharpe (1998)
- Baber, 23
- Rao, 27–28
- Dales, 3–22 [10]
- Baber, 20
- Finger, 12
- « Nous pensons maintenant qu'une forme de cartographie était pratiquée dans l'Inde actuelle dès la période mésolithique, que l'arpentage remonte à la civilisation de l'Indus (vers 2500–1900 notre ère) et que la réalisation de plans à grande échelle, de cartes cosmographiques et d'autres œuvres cartographiques a eu lieu régulièrement au moins depuis la fin de l'époque védique tardive (premier millénaire avant notre ère). » — Joseph E. Schwartzberg, 1301.
- Schwartzberg, 1301-1302
- Schwartzberg, 1301
- Lal (2001)
- Allchin, 111-112
- (en) Sri C. Dwarakanath, Adviser in Indigenous Systems of Medicine, Ministry of Health, New Delhli. Use of opium and cannabis in the traditional Systems of medicine in India, Publ. 1965
- Denis Richard, Jean-Louis Senon et Marc Valleur, Dictionnaire des drogues et des dépendances, Paris, Larousse, , 626 p. (ISBN 2-03-505431-1)
- http://www.geopium.org/Photos/Pavots_Poppies/pavotspoppies.htm
Références (en anglais)
- Allan, J. & Stern, S. M. (2008), coin, Encyclopædia Britannica.
- Allchin, F.R. (1979), South Asian Archaeology 1975: Papers from the Third International Conference of the Association of South Asian Archaeologists in Western Europe, Held in Paris edited by J.E.van Lohuizen-de Leeuw, Brill Academic Publishers, (ISBN 90-04-05996-2).
- Ahmad, S. (2005), "Rise and Decline of the Economy of Bengal", Asian Affairs, 27 (3): 5–26.
- Arnold, David (2004), The New Cambridge History of India: Science, Technology and Medicine in Colonial India, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-56319-4).
- Baber, Zaheer (1996), The Science of Empire: Scientific Knowledge, Civilization, and Colonial Rule in India, State University of New York Press, (ISBN 0-7914-2919-9).
- Balasubramaniam, R. (2002), Delhi Iron Pillar: New Insights, Indian Institute of Advanced Studies, (ISBN 81-7305-223-9).
- BBC (2006), "Stone age man used dentist drill".
- Bourbaki, Nicolas (1998), Elements of the History of Mathematics, Springer, (ISBN 3-540-64767-8).
- Broadbent, T. A. A. (1968), "Reviewed work(s): The History of Ancient Indian Mathematics by C. N. Srinivasiengar", The Mathematical Gazette, 52 (381): 307–308.
- Ceccarelli, Marco (2000), International Symposium on History of Machines and Mechanisms: Proceedings HMM Symposium, Springer, (ISBN 0-7923-6372-8).
- Chaudhuri, K. N. (1985), Trade and Civilisation in the Indian Ocean, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-28542-9).
- Craddock, P.T. etc. (1983), Zinc production in medieval India, World Archaeology, 15 (2), Industrial Archaeology.
- Cooke, Roger (2005), The History of Mathematics: A Brief Course, Wiley-Interscience, (ISBN 0-471-44459-6).
- Coppa, A. etc. (2006), "Early neolithic tradition of dentistry", Nature, 440: 755-756.
- Dales, George (1974), "Excavations at Balakot, Pakistan, 1973", Journal of Field Archaeology, 1 (1-2): 3–22 [10].
- Dhavalikar, M. K. (1975), "The beginning of coinage in India", World Archaeology, 6 (3): 330-338, Taylor & Francis.
- Dikshitar, V. R. R. (1993), The Mauryan Polity, Motilal Banarsidass, (ISBN 81-208-1023-6).
- Drakonoff, I. M. (1991), Early Antiquity, University of Chicago Press, (ISBN 0-226-14465-8).
- Fowler, David (1996), "Binomial Coefficient Function", The American Mathematical Monthly, 103 (1): 1-17.
- Finger, Stanley (2001), Origins of Neuroscience: A History of Explorations Into Brain Function, Oxford University Press, (ISBN 0-19-514694-8).
- Ghosh, Amalananda (1990), An Encyclopaedia of Indian Archaeology, Brill Academic Publishers, (ISBN 90-04-09262-5).
- Hayashi, Takao (2005), "Indian Mathematics", The Blackwell Companion to Hinduism edited by Gavin Flood, pp. 360–375, Basil Blackwell, (ISBN 978-1-4051-3251-0).
- Hopkins, Donald R. (2002), The Greatest Killer: Smallpox in history, University of Chicago Press, (ISBN 0-226-35168-8).
- Ifrah, Georges (2000), A Universal History of Numbers: From Prehistory to Computers, Wiley, (ISBN 0-471-39340-1).
- Joseph, G. G. (2000), The Crest of the Peacock: The Non-European Roots of Mathematics, Princeton University Press, (ISBN 0-691-00659-8).
- Kearns, Susannah C.J. & Nash, June E. (2008), leprosy, Encyclopædia Britannica.
- Kenoyer, J.M. (2006), "Neolithic Period", Encyclopedia of India (vol. 3) edited by Stanley Wolpert, Thomson Gale, (ISBN 0-684-31352-9).
- Khan, Iqtidar Alam (1996), Coming of Gunpowder to the Islamic World and North India: Spotlight on the Role of the Mongols, Journal of Asian History 30: 41–5 .
- Kieschnick, John (2003), The Impact of Buddhism on Chinese Material Culture, Princeton University Press, (ISBN 0-691-09676-7).
- Kriger, Colleen E. & Connah, Graham (2006), Cloth in West African History, Rowman Altamira, (ISBN 0-7591-0422-0).
- Lade, Arnie & Svoboda, Robert (2000), Chinese Medicine and Ayurveda, Motilal Banarsidass, (ISBN 81-208-1472-X).
- Lal, R. (2001), "Thematic evolution of ISTRO: transition in scientific issues and research focus from 1955 to 2000", Soil and Tillage Research, 61 (1-2): 3–12 [3].
- Lee, Sunggyu (2006), Encyclopedia of Chemical Processing, CRC Press, (ISBN 0-8247-5563-4).
- Livingston, Morna & Beach, Milo (2002), Steps to Water: The Ancient Stepwells of India, Princeton Architectural Press, (ISBN 1-56898-324-7).
- Lock, Stephen etc. (2001), The Oxford Illustrated Companion to Medicine, Oxford University Press, (ISBN 0-19-262950-6).
- Lowe, Robson (1951), The Encyclopedia of British Empire Postage Stamps, 1661–1951 (vol. 3).
- MSNBC (2008), "Dig uncovers ancient roots of dentistry".
- Nair, C.G.R. (2004), "Science and technology in free India", Government of Kerala—Kerala Call, Retrieved on 2006-07-09.
- O'Connor, J. J. & Robertson, E.F. (1996), "Trigonometric functions", MacTutor History of Mathematics archive.
- O'Connor, J. J. & Robertson, E. F. (2000), "Paramesvara", MacTutor History of Mathematics archive.
- Partington, James Riddick & Hall, Bert S. (1999), A History of Greek Fire and Gunpowder, Johns Hopkins University Press, (ISBN 0-8018-5954-9).
- Peabody, Norman (2003), Hindu Kingship and Polity in Precolonial India, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-46548-6).
- Peele, Stanton & Marcus Grant (1999), Alcohol and Pleasure: A Health Perspective, Psychology Press, (ISBN 1-58391-015-8).
- Piercey, W. Douglas & Scarborough, Harold (2008), hospital, Encyclopædia Britannica.
- Pingree, David (2003), "The logic of non-Western science: mathematical discoveries in medieval India", Daedalus, 132 (4): 45-54.
- Raja, Rajendran (2006), "Scientists of Indian origin and their contributions", Encyclopedia of India (Vol 4.) edited by Stanley Wolpert, (ISBN 0-684-31512-2).
- Rao, S. R. (1985), Lothal, Archaeological Survey of India.
- Rodda & Ubertini (2004), The Basis of Civilization—Water Science?, International Association of Hydrological Science, (ISBN 1-901502-57-0).
- Roy, Ranjan (1990), "Discovery of the Series Formula for by Leibniz, Gregory, and Nilakantha", Mathematics Magazine, Mathematical Association of America, 63 (5): 291-306.
- Sanchez & Canton (2006), Microcontroller Programming: The Microchip PIC, CRC Press, (ISBN 0-8493-7189-9).
- Savage-Smith, Emilie (1985), Islamicate Celestial Globes: Their History, Construction, and Use, Smithsonian Institution Press, Washington, D.C.
- Schwartzberg, Joseph E. (2008), "Maps and Mapmaking in India", Encyclopaedia of the History of Science, Technology, and Medicine in Non-Western Cultures (2nd edition) edited by Helaine Selin, pp. 1301–1303, Springer, (ISBN 978-1-4020-4559-2).
- Seaman, Lewis Charles Bernard (1973), Victorian England: Aspects of English and Imperial History 1837-1901, Routledge, (ISBN 0-415-04576-2).
- Seidenberg, A. (1978), The origin of mathematics, Archive for the history of Exact Sciences, 18: 301-342.
- Sellwood, D. G. J. (2008), coin, Encyclopædia Britannica.
- Shaffer, Lynda N., "Southernization", Agricultural and Pastoral Societies in Ancient and Classical History edited by Michael Adas, pp. 308–324, Temple University Press, (ISBN 1-56639-832-0).
- Sharpe, Peter (1998), Sugar Cane: Past and Present, Southern Illinois University.
- Siddiqui, I. H. (1986), "Water Works and Irrigation System in India during Pre-Mughal Times", Journal of the Economic and Social History of the Orient, 29 (1): 52–77.
- Singh, A. N. (1936), "On the Use of Series in Hindu Mathematics", Osiris, 1: 606-628.
- Sircar, D.C.C. (1990), Studies in the Geography of Ancient and Medieval India, Motilal Banarsidass Publishers, (ISBN 81-208-0690-5).
- Smith, David E. (1958). History of Mathematics. Courier Dover Publications. (ISBN 0-486-20430-8).
- Srinivasan, S. & Griffiths, D., "South Indian wootz: evidence for high-carbon steel from crucibles from a newly identified site and preliminary comparisons with related finds", Material Issues in Art and Archaeology-V, Materials Research Society Symposium Proceedings Series Vol. 462.
- Srinivasan, S. & Ranganathan, S., Wootz Steel: An Advanced Material of the Ancient World, Bangalore: Indian Institute of Science.
- Srinivasan, S. (1994), "Wootz crucible steel: a newly discovered production site in South India", Institute of Archaeology, University College London, 5: 49-61.
- Stein, Burton (1998), A History of India, Blackwell Publishing, (ISBN 0-631-20546-2).
- Stillwell, John (2004), Mathematics and its History (2 edition), Springer, (ISBN 0-387-95336-1).
- Subbaarayappa, B.V. (1989), "Indian astronomy: an historical perspective", Cosmic Perspectives edited by Biswas etc., pp. 25–41, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-34354-2).
- Teresi, Dick etc. (2002), Lost Discoveries: The Ancient Roots of Modern Science—from the Babylonians to the Maya, Simon & Schuster, (ISBN 0-684-83718-8).
- Tewari, Rakesh (2003), "The origins of Iron Working in India: New evidence from the central Ganga plain and the eastern Vindhyas", Antiquity, 77 (297): 536–544.
- Thrusfield, Michael (2007), Veterinary Epidemiology, Blackwell Publishing, (ISBN 1-4051-5627-9).
- Tripathi, V.N. (2008), "Astrology in India", Encyclopaedia of the History of Science, Technology, and Medicine in Non-Western Cultures (2nd edition) edited by Helaine Selin, pp. 264–267, Springer, (ISBN 978-1-4020-4559-2).
- Wenk, Hans-Rudolf etc. (2003), Minerals: Their Constitution and Origin, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-52958-1).
- White, Lynn Townsend, Jr. (1960), "Tibet, India, and Malaya as Sources of Western Medieval Technology", The American Historical Review 65 (3): 522-526.
- Whish, Charles (1835), Transactions of the Royal Asiatic Society of Great Britain and Ireland.
Source de la traduction
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « History of science and technology in the Indian subcontinent » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
- Portail du monde indien
- Portail de l’histoire des sciences