Sebastián Marroquín
Sebastián Marroquín, né Juan Pablo Escobar Henao, le [1],[2], est un architecte et écrivain colombien, fils du narcotrafiquant Pablo Escobar.
Pour les articles homonymes, voir Marroquín.
Biographie
Juan Escobar, sa mère et sa sœur Manuela, ont fui au Mozambique après la mort de Pablo Escobar, puis ont voyagé avec des visas touristiques en Argentine, où ils sont finalement restés et sont devenus des citoyens en exil de leur Colombie natale. Juan Pablo a alors choisi le nom « Sebastián Marroquín ».
Sebastián Marroquín est diplômé de l'université avec un diplôme en architecture. Il vit à Palermo Soho, un quartier de Buenos Aires avec sa femme et son fils, et travaille comme architecte.
Sebastián Marroquín est revenu deux fois en Colombie, sur la tombe de son père et pour les besoins du documentaire Sins of My Father (en). Il n'a pas été autorisé à entrer dans l'hacienda Nápoles, le domaine d'Escobar à 180 kilomètres à l'est de Medellin, confisqué par le gouvernement colombien après la mort d'Escobar et maintenant géré par la municipalité de Puerto Triunfo comme parc public, terrain de camping et musée des crimes d'Escobar[3].
Sins of My Father
Sins of My Father (en) (2009), un documentaire argentin tourné pendant cinq ans, « followed Marroquín as he apologized to the sons of victims his late father ordered assassinated during a decade of terrorizing Colombia during his time as a major drug lord. »[alpha 1][4]. Le film promeut la réconciliation et la fin de la haine[3].
Pablo Escobar: My Father
Sebastián Marroquín est l'auteur du livre Pablo Escobar: My Father, publié sous son nom de naissance, Juan Pablo Escobar (2014)[5],[6],[7].
Controverses
Après le meurtre d'une personne employée par Netflix pour la série dramatique policière Narcos, Marroquín a déclaré : «Rien n'a changé sauf les noms. Maintenant, il y a encore plus de trafic de drogue et de corruption. »[alpha 2],[8].
En 2018, Marroquín et sa mère Maria Victoria Henao qui vit également en Argentine, sont accusés par la justice du pays d'avoir facilité le blanchiment d'argent du narcotrafiquant colombien Piedrahita Ceballos. Le juge Nestor Barral lance à leur encontre une procédure pour leur rôle présumé d'intermédiaires dans des transactions immobilières de Ceballos en Argentine : la construction d'un immeuble dans le nord de Buenos Aires et la transformation d'un bar traditionnel de la ville en salle de spectacle. Marroquín et Henao auraient touché des commissions de la part de l'organisation de Ceballos[9].
Publication
Bibliographie
Livres
- Virginia Vallejo (trad. Romain Magras), Pablo, je t’aime, Escobar, je te hais (es), J'ai Lu, , 606 p. (ISBN 978-2-290-14490-9, lire en ligne)
Articles
- « Un narco arrepentido hundió a la viuda y al hijo de Pablo Escobar y a "Chicho" Serna », El País,
- Valérie de Graffenried, « Escobar a tué mon père. Son fils est mon ami », Le Temps,
Interview
- Paul Doherty, Andrew Dornbierer, Marina Mazzini, « An interview with JUAN PABLO ESCOBAR (now Juan Sebastian Marroquín Santos) », Freedom for fear, n° 8, 2013 [lire en ligne]
Notes et références
Notes
- « a accompagné Marroquín s'excusant auprès des fils des victimes que son défunt père avait ordonné d'assassiner pendant la décennie qui avait terrorisée la Colombie pendant son parcours de seigneur de la drogue. »
- «Nothing has changed except the names. Now there's even more drug-trafficking and corruption. »
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sebastián Marroquín » (voir la liste des auteurs).
- Paul Imison, « Pablo Escobar's son: Why I gave up my vow of revenge and work to reform drug policy », The Independent, (lire en ligne, consulté le )
- Martín Álvarez Engel, « Drug Baron Pablo Escobar’s Son Has Emerged As An Unlikely Voice For Peace », sur HuffPost, Oath Inc. (en), (consulté le )
- Juan Forero, « Sebastian Marroquin speaks out about his father, Colombian kingpin Pablo Escobar », The Washington Post, , p. 3 (lire en ligne, consulté le )
- ,(en) Alex Hocking, « All my father left me was his watch: Juan Pablo Escobar », sur Colombia Reports (en), (consulté le )
- Yara Simon, « 'Pablo Escobar: My Father' Becomes Bestseller in Latin America; Escobar Jr. Says Father Helped Stigmatize Colombians », Latin Post, (lire en ligne, consulté le )
- Kyra Gurney, « Top 10 Tales from Pablo Escobar’s Son’s Book », InsightCrime (en), (lire en ligne, consulté le ) :
« Some of Escobar's relatives and associates discussed in the article include: Gustavo Gaviria, Victoria Eugenia Henao Vallejo (Marroquin's mother), Roberto Escobar and his wife, "El Gordo" (one of Escobar's men) on whom the drug lord pulled a cruel prank, Nicolas (Escobar's "chubby cousin"), Alba Marina (Marroquin's aunt), Alberto Fujimori and his chief intelligence officer Vladimiro Montesinos, Jorge Giron Terrazas "El Negro" Pabon (Escobar's friend), and Gilberto Rodriguez Orejuela »
- « About Escobar Henao », sur Escobarhenao.com (consulté le )
- Claire Reid, « Pablo Escobar's Son Warns Netflix 'Nothing Has Changed' When It Comes To Cartel Violence », sur LADbible, (consulté le )
- (es) Federico Rivas Molina, « Procesados en Argentina por lavado de dinero la viuda y el hijo de Pablo Escobar Gaviria », El País, (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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