Sept Ans de malheur
Sept Ans de malheur est une expression renvoyant au symbolisme d'un miroir brisé. Le miroir brisé est depuis l'Antiquité l'objet de superstitions. Les Grecs comme les Romains pratiquaient la catoptromancie car ils pensaient que le miroir était le reflet de l’âme[1]. Pour lire l'avenir, ils utilisaient un récipient en terre cuite recouvert d’une pellicule d’eau. Si ce « miroir » improvisé se brisait, la personne venue consulter l’oracle était déclarée maudite pendant sept ans, ce qui correspond aux âges de la vie divisée de sept en sept ans chez les Romains[2],[3].
C'est également un titre d'œuvre notamment porté par :
- Sept Ans de malheur (Seven Years Bad Luck), film américain de Max Linder sorti en 1921 ;
- Sept Ans de malheur (Come persi la guerra), film italien de Carlo Borghesio sorti en 1947.
Notes et références
- Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales Paris 1864-1888
- Claire Conruyt, « Vendredi 13: cinq adages qui portent malheur », sur lefigaro.fr,
- « Pourquoi dit-on que briser un miroir cause sept ans de malheur ? », sur cnews.fr,
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.