Ian Khama
Seretse Khama Ian Khama, né le à Chertsey au Royaume-Uni[1], est un homme d'État botswanais, président de la République du Botswana du au .
Pour les articles homonymes, voir Khama.
Seretse Khama Ian Khama | |
Seretse Ian Khama en février 2014. | |
Fonctions | |
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Président de la République du Botswana | |
– (9 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 16 octobre 2009 |
Réélection | 24 octobre 2014 |
Vice-président | Mompati Merafhe Ponatshego Kedikilwe Mokgweetsi Masisi |
Prédécesseur | Festus Mogae |
Successeur | Mokgweetsi Masisi |
Vice-président de la République du Botswana | |
– (9 ans, 8 mois et 19 jours) |
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Président | Festus Mogae |
Prédécesseur | Festus Mogae (indirectement) |
Successeur | Mompati Merafhe |
Biographie | |
Nom de naissance | Ian a Sêrêtsê |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chertsey, Surrey (Royaume-Uni) |
Nationalité | botswanaise |
Parti politique | Parti démocratique du Botswana (jusqu'en 2019) Front patriotique du Botswana (depuis 2019) |
Père | Sir Seretse Khama |
Mère | Ruth Williams |
Profession | Militaire |
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Vice-présidents de la République du Botswana Présidents de la République du Botswana |
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Biographie
Seretse Khama Ian Khama est le fils de Seretse Khama, père de l'indépendance du Botswana et de son épouse britannique Ruth Williams.
Militaire de formation, Seretse Khama Ian Khama suit les cours de l'Académie royale militaire de Sandhurst[2]. Il dirige ensuite les forces armées botswanaises avant d'entrer en politique en 1998 au poste de vice-président et de ministre des Affaires présidentielles[3].
Seretse Khama Ian Khama est depuis 1979 chef de la tribu des Bamangwatos[4].
Le , le président Mogae démissionne de son mandat pour laisser la place à Khama[5]. L'élection suivante, en , le confirme au pouvoir quand son parti, le Parti démocratique du Botswana (BDP) remporte 45 des 57 sièges de l'Assemblée nationale[6].
Le , Khama est réélu par l'Assemblée nationale après les élections générales du 24 marquées par une forte participation (800 000 électeurs inscrits) et une victoire du BDP qui obtient une nouvelle fois la majorité des sièges[7].
La constitution botswanaise définit à dix ans la durée maximale qu'un président peut rester en exercice. En conséquence, fin , Seretse Ian Khama démissionne de son poste de président. Il est remplacé par son vice-président Mokgweetsi Masisi, qu'il a lui même nommé[8].
Pendant ses deux mandats, le Botswana a obtenu une forte croissance économique jusqu'en 2010, en particulier grâce aux exportations de diamants (85 % des exportations en valeur) et de viande bovine. Mais la baisse des cours du diamant à partir de 2009 a nettement ralenti cette croissance. Le taux de chômage est de 20 % (en 2013) selon les statistiques gouvernementales mais des estimations le placent bien plus haut. Le Botswana a aussi mis en place des politiques de protection de l'environnement[8],[9].
Le , invité par l'administration centrale tibétaine pour la 60e commémoration du soulèvement tibétain de 1959, il se rend à Dharamsala en dépit de l'opposition du gouvernement botswanais[10] et y prononce un discours[11]. En mai de la même année, il lance un appel aux délégués de la 7e Convention mondiale des parlementaires sur le Tibet à Riga, en Lettonie, pour qu'ils unissent leurs efforts afin de soutenir les objectifs de l'Administration centrale tibétaine et du peuple tibétain qu'elle représente[12].
Il déchire sa carte du Parti démocratique du Botswana après que celui-ci a autorisé la chasse aux éléphants[13]. Khama dénonce aussi une dérive autoritaire de Masisi. Pour les élections législatives d'octobre 2019, Khama créé un nouveau parti politique, le Front patriotique du Botswana dont le président est Biggie Butale et qui s'oppose au BDP de Masisi. Le BPF présente des candidats dans 19 des 57 circonscriptions. Khama appelle aussi à voter pour la Coalition pour un changement démocratique, coalition dirigée par Duma Boko (en) et qui regroupe la majorité de l'opposition. Ces élections sont présentées comme un « combat des chefs » entre Khama, qui n'est pas candidat, et Masisi, mais le BPF n'obtient que 3 sièges et la Coalition 15 sièges alors que le BDP obtient encore la majorité absolue[14],[15],[16],[17].
Ian Khama quitte le Botswana en et s'installe en Afrique du Sud. En avril 2022, Ian Khama est convoqué par la justice botswanaise. Il est accusé entre autres de possession illégale d'arme à feu[18].
Notes et références
- (en) bamaNGWATO
- (en) Of Patton, Ian Khama and the art of (an election) war , Mmegi Online.
- (en) Botswana Democracy Factfile.
- (en) Lieutenant-General Seretse KHAMA, Who's Who of Southern Africa.
- « Le président Festus Mogae quitte le pouvoir », Jeune Afrique, 1er avril 2008
- Botswana : Ian Khama reconduit à la tête du pays, Deutsche Welle, 18 octobre 2009.
- « Botswana : le président réélu », Le Figaro et AFP,
- « Le président du Botswana conclut sa tournée d’adieux avant de démissionner », Le Monde,
- (en) « Botswana », The World Factbook, CIA (consulté le )
- http://www.phayul.com/news/tools/print.aspx?id=41226&t=0
- (en) David Thomas, « Victory is certain for free Tibet struggle : former president of Botswana to Tibetans - Tibet post International », sur Tibet post International, (consulté le ).
- http://www.phayul.com/news/article.aspx?id=41418&t=0
- « De nouveau chassés, les éléphants du Botswana victimes du changement de président », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Le président Mokgweetsi Masisi réélu à la tête du Botswana », AFP,
- « Botswana : les élections générales vont trancher un combat des chefs inédit », AFP,
- Sabine Cessou, « Élection au Botswana: une présidentielle à suspense », RFI,
- Ibrahima Bayo Jr., « Présidentielle au Botswana : duel des chefs à l’avantage de Mokgweetsi Masisi », La Tribune,
- « Botswana : l'ex-président Ian Khama convoqué par la justice », Africanews,
Voir aussi
Articles connexes
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