Sergio Langer

Sergio Langer (Buenos Aires, ) est un architecte, dessinateur humoristique et illustrateur, connue pour son style satirique et grotesque, de la nationalité Argentine

Sergio Langer
Biographie
Naissance
Activité

Biographie

Fils d'une mère roumaine (détenue dans les camps de concentration entre 1941 et 1944) et d'un père polonais (arrivé en Argentine dans les années 1930). En 1971, son père (marchand) a été tué lors d'une agression dans son magasin à Río Gallegos. Langer a grandi avec sa mère et ses deux frères dans le Barrio de Once[1].

Trajectoire

Ses premières bandes dessinées sont apparues en 1979 dans le magazine Humor Registrado. Son travail a été publié dans des magazines tels que "Rico Tipo", "Sex Humor" et "Barcelona" ainsi que dans les journaux LaPrensa , et Clarín, où il a publié de 2003 à 2017 le strip "La Nelly", satire de la classe moyenne de Buenos Aires avec la collaboration du scénariste Rubén Mira[2],[3]. Il a également publié dans «Lento», un mensuel de Montevideo; ainsi que dans le magazine "Mongolia" à Madrid (depuis 2013) et dans l'hebdomadaire "Courrier International", à Paris[4].

En 1993, il a été cofondateur, avec Diego Bianchi, du projet expérimental "El Lápiz Japonés", un magazine argentin de design, d'art et de bande dessinée des années 1990, auxquels se rejoindront Sergio Kern, Elenio Pico et Ral Veroni[5].

Son premier livre, "Blanco y Negro" (Eudeba), a été publié en l'an 2000, plus tard il publiera "Burroughs pour les débutants", avec des textes de Rubén Mira (2001), "Manuel d'histoire argentine", "De Carlos a Néstor" (2003), "Nelly Argentinísima" et "Cervantes pour les débutants" (2005), "For Export" (2007), "For Export II" (2011), "Satanic" (2013), en collaboration avec le dessinateur chilien Pepe Palomo; et "Juifs" (2015).

En 2006, il publie dans le magazine franco-belge Spirou numéro 3562 dédié aux dessinateurs argentins, sous la coordination de Roberto Pazos et la collaboration d'Elenio Pico[6].

En 2018, il réalise la performance «Platform for the future» basée sur le roman «Le Nazi et le coiffeur» en utilisant le dessin et le multimédia. La même année, il a dicté le séminaire-atelier «L'humour comme pratique et expérience» à la Bibliothèque nationale, sur la bande dessinée, la vignette et l'intervention humoristique[7],[8].

Il a été récompensé pour ses bandes dessinées au Japon, au Brésil, en Allemagne, en Chine et en Israël et a fait partie du jury lors de compétitions au Brésil, à Cuba et au Mexique[4].

Références
  1. (es) Mariano Kairuz, « Página 12 :: Radar », sur pagina12.com.ar,
  2. (es) Universidad Nacional del Litoral, « "Ser humorista requiere tener opinión" », sur unl.edu.ar, .
  3. (es) efdeportes.com, « Sergio Langer », sur efdeportes.com,
  4. (es) Gianmarco Farfán Cerdán, « destiempos.com », sur destiempos.com,
  5. (es) Amadeo, « Entrevista a Sergio Langer », sur destiempos.com,
  6. BDoubliees.com, « Spirou année 2006 », sur bdoubliees.com,
  7. (es) Ministerio de Cultura, « Plataforma futuro en Buenos Aires - Ministerio de Cultura », sur cultura.gob.ar,
  8. (es) Biblioteca Nacional, « Biblioteca Nacional », sur bn.gov.ar,

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