Serment d'Archimède
Sur le modèle du serment d'Hippocrate, un serment d'Archimède exprimant l'engagement éthique de l'ingénieur et du technicien a été créé à l'initiative d'un groupe de diplômants[pas clair] de l'École polytechnique fédérale de Lausanne en 1990, en s'appuyant sur un code d’éthique pour ingénieurs promulgué par l’ONU.
L’idée du serment est d’exprimer un engagement éthique par une signature. Le texte se base sur les concepts de responsabilité de l’ingénieur, de conservation des bases fondamentales de la vie, et du devoir de vérité. Il a pour but de stimuler une réflexion personnelle sur les responsabilités futures des diplômés dans la vie professionnelle et d’encourager un engagement précis dans le domaine éthique. Pour chaque diplômant, le « Serment d’Archimède » est un contrat que l’on peut signer avec soi-même et avec la profession[1].
Le serment a été repris sous diverses versions par d'autres écoles d'ingénieurs européennes[Lesquelles ?].
« Considérant la vie d'Archimède de Syracuse qui illustra dès l'Antiquité le potentiel ambivalent de la technique,
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Et, une autre version du serment d'Archimède :
« Je promets de tenir intégralement, selon mes capacités et mon jugement, les engagements suivants :
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Notes et références
- Charte éthique de l'EPFL, section « Technique », paragraphe « Engagement éthique », p.5,état au 1er janvier 2017, consulté le 14/05/2022
Sources
- « Serment »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) sur le site de l'École nationale supérieure d'électronique, informatique et radiocommunications de Bordeaux.
- Serment et charte éthique de l'École polytechnique fédérale de Lausanne
- Charte éthique de l'Institut polytechnique de Grenoble (nécessite une authentification)