Sessùn
Sessùn est une marque de mode française fondée à Marseille en 1996 par la créatrice Emma François. La marque comprend plus de huit cents points de vente à l'international, dont deux cents en France.
Sessùn | |
Création | 1996[1] |
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Fondateurs | Emma François |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Siège social | Marseille France |
Actionnaires | Experienced Capital Partners |
Activité | Mode, confection de vêtements et accessoires |
Produits | Prêt à porter, robes de mariée |
Effectif | environ 200[1] |
Site web | https://fr.sessun.com/ |
Chiffre d'affaires | 18 millions d'euros (2016)[2] 27 millions d'euros (2018)[1] 31 millions d'euros (2020)[3] - 7 % (2020/2019)[3] |
Historique
Inspirée par ses voyages en Amérique Latine (plus particulièrement en 1994 au Guatemala[4],[5],[6]) et intéressée par les métiers du tissage et de la broderie[1], Emma François décide, après des études en en anthropologie économique[2] à Montpellier puis à Paris[1], de lancer sa propre ligne de vêtements[7] en 1996[6],[1] : « J’ai commencé à vendre à mes amies les petites pièces que je rapportais de mes voyages d’études pour arrondir mes fins de mois. Ensuite, j’ai eu envie d’en faire une petite collection mais toujours dans l’optique d’un complément de revenu »[2].
Fin des années 1990 marque le passage par Paris et le salon Who's Next[8] où elle présente sa marque pour la première fois. Installée à Marseille, elle s'y fait remarquer en 1999 et reçoit le prix de « Jeune Créateur » en 2001 par la Maison Mode Méditerranée[7] où, par ailleurs, elle participe à son conseil d'administration[9].
Elle ouvre un concept store à Paris rue de Charonne durant l'année 2015[2],[4]. En parallèle, tout au long des années, elle développe quelques collaborations[2],[1],[10].
Sessùn est une PME marseillaise comptant 180 salariés. En juin 2017, afin de « pérenniser l’entreprise et de mieux la structurer » explique Emma François, le groupe Experienced Capital Partners acquiert 43 % du capital, le reste étant toujours propriété de sa fondatrice[11]. Un apport menant à l'ouverture de 15 boutiques en France et à l'étranger, pour un total de 40 boutiques ou corners[12].
La marque, avec sa ligne « Sessùn Oui », reste également connue pour ses robes de mariées[13],[2],[14],[1],[15] ; « c’est pour répondre à la demande d’amies ou de clientes très fidèles qui souhaitaient absolument se marier en robe Sessùn que j’ai dessiné les premières robes » précise Emma François[1]. Durant la crise du Covid-19, cette ligne souffre de l'absence de mariages : la fondatrice explique que « nous avons quand même vendu 800 robes, mais dans un climat d'angoisse. »[3].
Parallèlement à la marque, Emma François ouvre, en 2019, Sessùn « Alma ». Un lieu hybride entre restaurant et boutique proposant une sélection d'artistes et d'artisans[16],[17] mais ne comportant « pratiquement pas de vêtements »[18].
Alors que l'idée d'ouvrir une boutique à Barcelone germe[3], fin 2020, la marque Sessùn ouvre sa première boutique en Espagne, à Madrid[19] mélangeant décoration et mode vestimentaire[3] ; plusieurs projets sont envisagés à Londres, Barcelone toujours, ou Paris encore[1],[3].
Références
- Article et interview, in : Léa Trichter-Pariente, « Emma François (Sessùn): "Conjuguer bienveillance et performance." », sur lofficiel.com, (consulté le )
- Valérie Guédon, « Sessùn, label indé, célèbre ses 20 ans », sur madame.lefigaro.fr, (consulté le )
- Article et interview, in : Marion Deslandes, « Emma François (Sessùn): "L’ancrage local va prendre une dimension encore plus forte" », sur fr.fashionnetwork.com, (consulté le )
- Article et entretien, in : Vicky Chahine, « Emma François : “Ma vocation est née sur un marché au Guatemala” », sur lemonde.fr, (consulté le )
- Eliott Samuel, « Nîmes : Emma François, une réussite mondiale en solo », sur midilibre.fr, (consulté le )
- Litza Georgopoulos, « Emma François, entre mode et artisanat », Le Monde, (lire en ligne)
- « Sessùn », sur Cosmopolitan.fr (consulté le )
- Nicole Vulser, « Emma François, la créatrice de Sessùn a sorti ses griffes sans l'appui des banquiers », sur lemonde.fr, (consulté le )
- Texte d'Emma François, in : « Emma François - 2010 », sur dotationmodemed.fr
- Emmanuelle Bosc, « Success story : Sessùn », sur Marie Claire, (consulté le )
- Paul Molga, « Le fonds ECP donne des ambitions XXL à la griffe marseillaise Sessùn », sur lesechos.fr, (consulté le )
- Rémi Baldy, « Le nouveau modèle de Sessùn qui booste sa croissance », sur region-sud.latribune.fr,
- Elisa Casson, « L’instant Mode : La collection Sessùn OUI dédiée au mariage a aujourd'hui une boutique à Paris », sur elle.fr (consulté le )
- Marie Périer, « Sessùn Oui ou la collection la plus romantique de 2020 pour un mariage », sur vogue.fr, (consulté le )
- Marque citée in : « Un mariage en mode alternatif », sur Milk, (consulté le )
- « A Marseille, la boutique Sessùn Alma brille d’une lumière intérieure », sur Le Monde.fr, (consulté le )
- Anne-France Berthelon, « Marseille : Sessùn réinvente l’art de vivre méditerranéen », sur Ideat, (consulté le )
- Cité in : Aude Foulquier, « Des magasins « expérientiels » toujours plus attrayants », L'Express, no 3637, , p. 79 (ISSN 0014-5270)
- « Sessùn Madrid par Gabriel Escámez (Studio Cobalto) & Emma François », sur GOODMOODS (consulté le )
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