Shelly Yachimovich
Shelly Yachimovitch (en hébreu : שלי יחימוביץ, on prononce Yekhimovitch), née le à Kfar Saba, est une journaliste, présentatrice de radio et de télévision[1] et femme politique israélienne.
Shelly Yachimovich שלי יחימוביץ | |
Fonctions | |
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Présidente du Parti travailliste israélien | |
– (2 ans et 2 mois) |
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Prédécesseur | Ehud Barak |
Successeur | Isaac Herzog |
Députée à la Knesset | |
– (13 ans, 5 mois et 16 jours) |
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Élection | 28 mars 2006 |
Réélection | 10 février 2009 22 janvier 2013 17 mars 2015 9 avril 2019 |
Législature | 17e, 18e, 19e, 20e et 21e |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Kfar Saba |
Nationalité | Israélienne |
Parti politique | Parti travailliste israélien |
Diplômée de | Université Ben Gourion du Néguev |
Religion | Judaïsme |
De 2006 à 2019, elle est députée à la Knesset et est présidente du Parti travailliste israélien[2] entre 2011 et 2013.
Biographie
Enfance
Son père était ouvrier dans le bâtiment et sa mère était professeur. Ils sont tous les deux, d’origine polonaise et survivants de la shoah. Dans son enfance, elle étudia à l'école Ostrovsky de Ra'anana, mais après un incident avec la direction de l'école, Yachimovitch part étudier à l'Internat Wizo-Hadassim, à Even-Yehuda. Elle est diplômée de l’université Ben Gourion du Néguev en sciences du comportement (psychologie, sociologie et anthropologie).
Carrière journalistique
Yachimovitch a entamé sa carrière de journaliste à Al Amishmar, organe aujourd'hui défunt du MAPAM et très proche d'ARTZI, la branche marxisante du mouvement kibboutzique. Elle rejoint ensuite la radio d'État, Kol Israel dans le sud, puis accède à la rédaction en chef, s’occupant des sujets tels que le travail, l’économie et la politique. Elle a présenté le programme économique hebdomadaire « Tzeva Hakessef » à Rehet Bet. Quand Razi Barkai, présentateur de Kol Israël prend sa retraite, elle est choisie par Shalom Kital pour le remplacer. Elle présente ainsi durant sept ans pour le programme populaire « Hakol Diburim », et pour lequel elle a assumé un rôle important dans le façonnement de son agenda. Elle apporta un agenda féministe et social en direct sur la radio, et avec sa collègue Karmela Menashe elle donna une plateforme stable pour le mouvement « Quatre Mères », jusqu’au retrait de l’Armée de défense d’Israël du Liban.
En , Yachimovitch quitte Reshet Bet et rejoint la deuxième chaîne israélienne, pour laquelle elle occupe un poste de présentatrice pour la version israélienne de « Meet the Press ». Elle y donne ses propres commentaires socio-économiques (Giluy Da’at) et pointe des liens entre capital et gouvernement. Dans le même temps, elle participe à Galey Tzahal et diffuse une fois par semaine le programme d’affaires courantes de Razi Barkai Ma Boer.
Carrière politique
Le , deux semaines après l'élection d'Amir Peretz à la direction du Parti travailliste, Yachimovich annonce qu’elle quitte le journalisme pour se consacrer à sa carrière politique. Elle est candidate pour la liste du Parti travailliste lors de la 17e Knesset. Elle est élue 9e et devint ainsi, après les élections législatives, députée à la Knesset. Elle est membre du comité financier du Parlement, et du comité d’inspection de l’État. En tant que membre du Parlement, elle dirige l’action extensive et la législation des affaires sociales et économiques, se concentrant sur les droits des travailleurs et plus particulièrement sur les ouvriers.
Le , aux primaires du Parti travailliste, elle est désignée comme 4e de la liste pour les élections à la 18e Knesset, devenant ainsi une des figures de proue du parti. Le , elle est élue présidente du Parti travailliste et figure parmi ceux qui conduisent la liste pour la 19e Knesset lors des élections législatives de . Le , elle est battue par Isaac Herzog à la présidence du Parti travailliste par 58,5 % contre 41,5 %[3].
En 2017, elle se présente à l'élection pour la présidence de la centrale syndicale Histadrout. L'élection est prévue pour le et Yachimovich est opposée au président sortant Avi Nissenkorn[4]. Yachimovich obtient 38 % des voix lors de l'élection mais dénonce des fraudes massives[5].
Le , Avi Gabbay, président du Parti travailliste décide unilatéralement de dissoudre l'Union sioniste. Le Parti travailliste devient alors le premier parti d'opposition à la Knesset et Gabbay nomme Yachimovich cheffe de l'opposition à la Knesset à la place de Tzipi Livni[6].
Yachimovich est élue à la Knesset lors des élections législatives d'avril 2019 mais le Parti travailliste réalise un très mauvais score (4,4 %). Aucun gouvernement ne peut être formé par Benyamin Netanyahou et la Knesset est dissoute. En juillet, Yachimovich décide de quitter la politique et de ne pas se présenter aux élections législatives de septembre[7].
Publications
Yachimovich est l'auteur de deux romans best-sellers : « Eshet Ish » (Keshet, 2001) et « Mishakey Zuggot » (Keshet, 2003). Elle publie son manifeste politique dans son livre « Nous – sur l’économie, la société, la moralité et la nationalité en Israël » (Am Oved, 2011).
Vie privée
Elle vit à Tel Aviv et est mère de deux enfants, Gal et Rama.
Notes et références
- « Yachimovich, étoile montante ? », Jerusalem Post, 28 août 2011.
- « Shelly Yachimovitch élue présidente du parti travailliste israélien », Le Monde, 21 septembre 2011.
- (en) "Drama in Labor party: Herzog beats Yachimovich for chairmanship", Yedioth Ahronoth, 22 novembre 2013
- (en) Gil Hoffman, « Histadrut permits Yacimovich to run for head », Jerusalem Post,
- (en) « Nissenkorn retains leadership of labor union », The Times of Israel,
- « La cheffe de l'opposition israélienne espère une alliance avec Gantz », i24news,
- (en) Mordechai Sones, « Shelly Yachimovich resigns from politics », Arutz sheva,
Voir aussi
Liens externes
- (en) « Blog officiel en anglais », sur le site The Huffington Post
- (en) Shelly Yachimovich sur le site de la Knesset
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