Siège de Besançon (1336)
Le siège de Besançon est un épisode marquant du conflit entre le Comté de Bourgogne et la Ville libre d'Empire de Besançon, qui s'amorce en 1335 et court jusqu'en 1348.
Pour les articles homonymes, voir Siège ou bataille de Besançon.
Date | 14 au |
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Lieu | Besançon |
Issue | Victoire des Bisontins |
Comté de Bourgogne | Ville libre d'Empire de Besançon Archidiocèse de Besançon |
Eudes IV de Bourgogne | Hugues VI de Vienne |
9000 hommes | inconnues |
1000 tués | inconnues |
La bataille
Eudes IV de Bourgogne est alors régent, mais sa prédominance jugée autoritaire heurte une partie de la noblesse locale[1]. En , Jean II de Chalon-Arlay, soutenu par les comtes et cités de Montbéliard, Neuchâtel, et Besançon, se soulève. Alors que Salins-les-Bains et Pontarlier sont incendiées, le domaine ducal du château de Thoraise est mis à sac par des citoyens de la région. Eudes IV riposte en assiégeant Besançon et ses environs, du 14 au [2],[1]. Le quelque 9 000 cavaliers sont présents à la combe Bochard[3], afin d'attendre et de livrer bataille aux contingents rebelles[1],[4]. Environ 1 000 Comtois sont tués, le reste des troupes battant en retraite[1]. Les cadavres seront ensevelis sur place. Cette date marque l'interruption des hostilités dans la ville malgré quelques résistances[5], notamment par la garantie de l'archevêque Hugues VI de Vienne. La combe Bochard, de sinistre mémoire, a été baptisée la combe du malheur, d'où la dénomination actuelle de Malcombe.
Notes et références
- Édouard Clerc, Essai sur l'histoire de la Franche-Comté ..., Bintot, Université de Gand, 1846.
- Michelle Bubenicek, Bibliothèque de l'école des chartes, 2006, pages 391 à 445 (extrait).
- https://time.graphics/fr/event/3511938
- L'Est républicain, édition du : « Savez-vous pourquoi le complexe sportif proche de Planoise s’appelle-t-il la Malcombe ? » (consulté le ).
- Ville de Besançon, « Besançon, de Planoise à la forêt de Chailluz » (consulté le ).
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