Sièges de Besançon (1289-1290)

Les sièges de Besançon furent, en 1289 et 1290, le résultat d'une campagne militaire et politique du Saint-Empire romain germanique visant à maintenir le Comté de Bourgogne sous son égide[1]. En effet, la Principauté épiscopale, à l'instar d'autres territoires de la région, manifestaient, dès 1277, des contacts de plus en plus étroits avec le Royaume de France[1]. À la suite d'un conflit entre Renaud de Bourgogne et l'évêque de Bâle Henri de Horbourg, les différentes alliances locales embrasent la région entre partisans et opposants à l’Empire. Othon IV de Bourgogne, frère de Renaud, obtient certes quelques ralliements, mais l'entente escomptée avec Philippe IV le Bel n'advient pas. Rodolphe de Habsbourg décide d'assiéger Besançon fin août 1289, Othon déposant les armes dès septembre 1289[1]. Une négociation s'engage alors à Bellevaux, aucun des protagonistes ne pouvant soutenir la poursuite des hostilités. Si Jean Ier de Chalon-Arlay occupe à nouveau la cité de février à avril 1290, c'est aux fin de ratifier une charte instaurant la Ville libre d'Empire de Besançon le 3 juin 1290[1]^,[2].

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