Side-Bike

Side-Bike est un constructeur français de side-cars et de trikes, créé en 1986 par Jean-Claude Perrin et par la société S2I, détenue alors par Pierre Lamouille (en 2018, PDG de la société Everset, cotée en bourse).

Side-Bike
Cadre
Pays

Modèles

Side-cars

Side-Bike Zeus.

Les modèles par ordre chronologique de création :

  • Comète exclusivement sur moto Yamaha 1200 FJ[1] - Date de lancement 1988 - roue du side car directrice
  • Comanche[1] exclusivement sur moto Yamaha 1200 FJ : Date de lancement 1989 - roue directrice
  • Méga-Comète[1] sur Yamaha 1200 FJ - Date de lancement 1991.
  • Toro sur moto Yamaha XT 650 ou 850TDM : date de lancement 1990 side-car articulé et fourche d'origine sur la moto. (inclinaison du side dans les virages)[1]
  • Méga-Comète sur Yamaha 1000 GTS)[2]- Date de lancement 1993
  • Renaissance[1] : Roue articulée mais avec fourche d'origine, sur divers types de moto
  • Kyrnos (Yamaha 900 Diversion)[1] : date de lancement 1995. Roue du side-car à cinématique variable
  • Zeus (de), produit de 2001 à 2012 ; animé par un moteur de voiture (Peugeot 206/16s) placé dans le coffre du panier[2],[3].

Trike

  • Celtik, apparu en 2005[1] ou 2008[2] ; moteur de Peugeot 206/16s, boîte séquentielle, à trois roues directrices

Brevets

Déposé le 23 oct 1990 : Brevet numéro FR2668112 : "Side-car inclinable"

Déposé le 24 sept 1999 : Brevet numéro FR2798900 "Side-car à moteur arrière transversal"

Déposé le  : Brevet numéro FR2873647 : "Véhicule motorisé à trois roues"


Historique

Période 1986 - 2002

Quatre années après sa création, Pierre Lamouille cède la totalité des actions détenues par sa société S2I, (95%) à la société GMP Finance, holding créé à cet effet[4],

En cette année 1992, Side Bike a 5 employés et Jean Claude Perrin est le Directeur général avec près de 5% du capital.

De 1986 à 1992, 4 modèles sont mis sur le marché : Comète, Comanche, Méga Comète sur FJ 1200 et le Toro.

Tous les modèles sont dessinés par Dom Corrieras.

À l’exception du Toro et du Renaissance, tous les noms de side-car proposés par Dominique Corrieras commencent par "CO", faisant un clin d’œil à son nom de famille. Le Kyrnos n'échappe pas à la règle, puisque Krynos signifie "Corse"[5]

Le , dans le but de pérenniser l'entreprise et à la demande expresse de Jean Claude Perrin, GMP Finance lui cède à crédit 20,6% des actions.

Sous le contrôle de GMP Finance, la société connait un fort développement.

Elle passe de 5 à 15 personnes en , investit plus de 350.000 Euros dans le développement du Zeus, faisant l'objet d'un brevet, et construit un nouveau bâtiment dans la zone industrielle de Moirans, L'investissement de ce bâtiment ne fut possible que grâce au cautionnement financier de la holding et de ses actionnaires.

Achevé fin 2000, le Zeus numéro 47 sort des ateliers en .

En plein essor de la société et à la veille d'un avenir prometteur, pour des raisons peu connues, Jean Claude Perrin annonce sa démission en .

C'est le début de 2,5 mois de tourmentes, où Jean Claude Perrin appelle les clients de Side Bike et les sous-traitant à se mêler aux négociations avec la direction[6],[7].

Le conflit se termine la nuit du 13 au , lors d'un conseil d'administration marathon et sous la pression de manifestants venus soutenir Jean Claude Perrim, GMP Finance cède alors 73,4% des actions[6]. La transaction entre le PDG de GMP Finance et Jean Claude Perrin est signée le à Colombe, pour la modique somme de 38 112,25 Euros, payable en plusieurs années.

À la suite de ce conflit, Jean Claude Perrin devient propriétaire à 99% des actions de Side Bike. Très peu de mois après cette opération, une partie des actions est recédée à un autre industriel.



Période après 2002

Sous la direction de Jean Claude Perrin, Side-Bike connait encore différents imbroglios humains et financiers avant une première liquidation judiciaire en 2007[2].

Un autre montage financier est fait pour faire naitre Le Celtik, un trike sans aucun succès commercial.

C’est un des principaux concessionnaires de Side Bike, Jean-Marc Muller qui reprend le capital en 2011 et la société se nomme alors JM Side Bike et est inscrite avec un capital de 140.000,00 Euros. Dans un ultime souffle, est lancé une toute petite série de Méga-Comète sur 1300 XJR, rebaptisés Mega 2 Legend.

Mise en liquidation judiciaire le 27/09/2011. JM Side-Bike est placé en redressement judiciaire le [2].

L'activité renait, sous le nom SN Side Bike, une société créée le 6/03/2007[8], dans laquelle apparaissent les frères Christe, un sous-traitant historique de Side Bike.

Toute la gestion de Jean Claude Perrin prend définitivement fin le 14/10/2014, emportant avec lui des rêves promis à des milliers de clients. Le groupe Yahoo Zeuspassion a encore des messages en .


Finalement, après le retrait de GMP Finance en 2002, plus aucun véritable nouveau modèle de side-car ne sortira des usines de la société Side Bike.

Modèles

Zeus - Mise sur le marché 2000












Références

  1. « Side-Bike : le plaisir de rouler autrement », sur mutuelledesmotards.fr (consulté le ).
  2. Didier Bouard, « L’aventure Side-Bike définitivement terminée », sur motomag.com, (consulté le ).
  3. Zeus, sur trike-europe.com
  4. Dominique Arnaud, « "Persévérez et vous reprendrez".. », REPRENEUR Nº 34, mai / juin 1993 (ISSN 1167-296X)
  5. « Le nom de la Corse »
  6. « Perrin reprend la main », Moto Journal,
  7. « https://fr.groups.yahoo.com », sur fr.groups.yahoo.com (consulté le )
  8. « Complexité des montages Side Bike », sur Société.com,
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