Sigil (magie)

Un sigil[réf. nécessaire], « signe cabalistique » ou sceau est une figure graphique qui représente, en magie[réf. souhaitée], un être ou une intention magique. Le terme provient du latin sigillum qui signifie « signature ».

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Sceaux provenant du Lemegeton Clavicula Salomonis.

Dans les cérémonies magiques médiévales, le sigil était souvent utilisé afin de se référer aux signes occultes représentant les divers anges et démons que le magicien invoquait.

Au XXe siècle, les sigils magiques sont la plupart du temps des concentrations visuelles de la volonté du magicien[réf. souhaitée]. Le concept en fut créé par le peintre et occultiste Austin Osman Spare. Il mit au point une méthode par laquelle une intention magique basée sur un sort quelconque pouvait être rendue sous forme de dessin porteur de l'intention magique projetée en lui par la volonté du magicien. La volonté du magicien est chargée dans le sigil et devient alors efficace en tant que courant d'énergie.

La conception de sigils peut aussi être rapportée à une forme de magie personnelle[1], qui permet de mêler plusieurs symboles, de cultures et d'origines différentes. On peut y trouver également plusieurs alphabets magiques ou encore des signes astrologiques. La réalisation de sigils a été fortement mise en avant par plusieurs auteurs dans la magie du Chaos.

Usages historiques

Un extrait du Sefer Raziel HaMalakh présentant divers sigils magiques (ou סגולות, segulot, en hébreu).

Le sigil magique est une forme commune de travail magique parmi les pratiquants. Les symboles et signes ont toujours été des outils des magiciens et alchimistes.

Dans le cérémonial magique médiéval, le terme sigil était couramment utilisé pour désigner des signes occultes représentant divers anges et démons qu'un magicien pouvait invoquer[réf. nécessaire]. Les livres de pratique de la magie, les grimoires, listaient souvent des pages sur de tels sigils. Une liste particulièrement connue est contenue dans le Lemegeton dans laquelle les sigils de 72 princes de hiérarchie de l'enfer sont donnés pour l'usage des magiciens. De tels sigils étaient considérés comme l'équivalent « vrai nom » de l'esprit, et donc donnait au magicien un moyen de contrôle sur les êtres.

Les sigils sont aussi communément trouvés dans le mysticisme juif et la magie kabbalistique (qui est un point de vue particulier de Sefer Raziel HaMalakh et d'autres sources mystiques juives médiévales) sur lesquels une grande partie de la magie occidentale est fondée.

Notes et références

  1. « Les sigils en magie : mode d'emploi », (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Joseph H. Peterson, The lesser key of Solomon: lemegeton clavicula Salomonis, Weiser, 2001
  • Condensed Chaos, 1995 (ISBN 1-56184-117-X)
  • Soror D.S. et Spartakus FreeMann, Les Sigils, la magie du XXIe siècle, éditions Bussière, 2010 (ISBN 978-2-85090-334-2)
  • The Book of Pleasure. Austin Osman Spare (ISBN 187218958X)
  • Liber Null and Psychonaut. Peter Carroll (ISBN 0-87728-639-6)
  • Grant Morrison. "Pop Magic!" from The Book of Lies Edited by Richard Metzger (ISBN 0-9713942-7-X)

Articles connexes

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