Sigismond-Frédéric de Berckheim
Sigismond-Frederic de Berckeim, né le à Ribeauvillé (Haut-Rhin), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Sigismond-Frédéric de Berckheim | ||
Naissance | Ribeauvillé (Haut-Rhin) |
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Décès | (à 47 ans) Paris |
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Origine | France | |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française Empire français Royaume de France Empire français (Cent-Jours) Royaume de France |
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Arme | Infanterie Cavalerie |
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Grade | Général de division | |
Années de service | 1786 | |
Faits d'armes | Polotsk | |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile (12e colonne)"BERCKHEIM" | |
Biographie
D'une vieille famille de noblesse d'Alsace, il entre à 14 ans, comme sous-lieutenant dans le Régiment de La Marck, parcourt rapidement les grades inférieurs, et devient, à peine âgé de 30 ans, colonel du 1er régiment de cuirassiers.
Il assiste aux combats de Heilsberg, Friedland, Eckmuhl, Essling, Wagram, Znaïm, reçoit sur le champ de bataille les grades de général de brigade le et de général de division le , se distingue encore à Polatsk, où il dégage une grande partie de l'artillerie du 2e corps enveloppée dans une charge de cavalerie ennemie, et à Borilow.
Écuyer de Napoléon Ier, il reçoit le commandement de la division de cavalerie formée des quatre régiments des gardes d'honneur de la Garde impériale, et il est créé baron de l'Empire le .
La Restauration française, à laquelle il se rallie en 1814 - ce qui ne l'empêche pas de revenir à l'Empereur pendant les Cent-Jours - lui confère d'autres titres : deux fois désigné par le collège de département du Haut-Rhin, les et , il est nommé député, et devient inspecteur-général de la cavalerie, par la protection du duc d'Angoulême. Il vote à la Chambre des députés avec les royalistes constitutionnels, sans jamais monter à la tribune.
État de service
- Colonel du 1er régiment de cuirassiers le ;
- Général de brigade le ;
- Général de division le .
Titres
- Baron de l'Empire le ;
Décorations
- Chevalier de la Légion d'honneur le ;
- Officier de la Légion d'honneur le ;
- Commandeur de la Légion d'honneur le .
Hommages, honneurs, mentions
- Il fait partie des 558 officiers à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile.
Armoiries
Figure | Blasonnement |
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Armes du baron Berckheim et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris))
D'or à la croix de gueules ; franc quartier des barons tirés de l'armée.[1],[2] |
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Céline Borello, « Sigismond-Frédéric de Berckheim », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 243-244 (ISBN 978-2846211901)
- « Sigismond-Frédéric de Berckheim », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Hélène Georger-Vogt, « Frédéric Sigismond de Berckheim », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 3, p. 173
Articles connexes
Liens externes
- Fiche de Frédéric-Sigismond de Berckheim sur geneweb.inria.fr ;
- Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 7 Yd 595.
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