Simon-Max

Nicolas-Marie Simon ou Max-Simon Nicolas dit Max-Simon[1] ou, plus souvent Simon-Max, né à Reims en le et décédé à Saint-Denis en [2],[3], est un comédien et chanteur (ténor ou ténorino[1]) français, qui a principalement joué à Paris, dans le domaine de l'opéra bouffe.

Simon-Max
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Biographie

Enfant de chœur, à Reims, Nicolas Simon suit des études musicales, en particulier les cours de solfège d'Ambroise Petit, fondateur de l'Orphéon des enfants de Saint-Remi[4]. En 1866, devenu ouvrier peintre et ténorino, il chante sur scène dans sa ville natale[5]. Il se produit ensuite à Paris, à Lyon, à Anvers et même, dit-on, devant le tsar, en Russie[6]. Revenu à Paris, il inaugure le théâtre Taitbout. Il joue en 1875 au Théâtre de la Renaissance le rôle de Janio, dans La Reine Indigo. Remarqué par Cantin, il est engagé au Théâtre des Folies-Dramatiques : le de cette même année, il joue le rôle d'Anatole de Quillembois dans Les Cent Vierges de Lecocq[7].

En 1877, pendant les représentations de la pièce Les Cloches de Corneville, il tombe amoureux et épouse une jeune soprano, Juliette Simon-Girard [8], fille de Mme Girard, comédienne et chanteuse à l'Opéra-Comique [1]. Ils ont deux enfants[9] : en 1879, Marie-Louise Martin-Simon-Girard, puis en 1889 Aimé Simon-Girard. Plus tard, le couple se sépare et Juliette Simon-Girard se remarie avec Félix Huguenet[10] qu'elle a rencontré sur L'Enlèvement de la Toledad en 1894[9].

En 1893, alors qu'il est propriétaire du casino de Villerville, une baleine s'échoue sur la plage de cette commune. Simon-Max l'achète et après avoir vendu l'huile et la chair de l'animal, il en fait conserver la peau pour y abriter un théâtre qui deviendra un théâtre-musée, assez grand pour accueillir une petite centaine de spectateurs. Le caractère original de ce théâtre-baleine contribue au succès du spectacle intitulé « Jonas revue » [11],[12]. La baleine est ensuite déménagée au casino de Paris, mais elle y brûle le [13].

Le , il vient déclamer sur le perron de l'hôtel de ville de Reims son poème, L'Ode à Reims.[5]

Simon-Max a été le fondateur et directeur de la société de Prévoyance théâtrale [7].

Œuvres, répertoire

Tombe de la famille Martin-Simon au cimetière de Saint-Denis.

Au Théâtre de la Renaissance :

  • La Reine Indigo, 1875 : Janio

Aux Folies-Dramatiques :

  • Les Cent Vierges de Lecocq,  : Anatole de Quillembois
  • Madame Favart,
  • Pâques fleuries,  : Ramon de Navarins
  • La Fille du tambour-major,  : Griolet
  • La Mère des compagnons,  : Gaston de Champrosé
  • Fanfan la tulipe,  : Michel
  • Le Petit Parisien,  : Cottinet
  • La Princesse des Canaries,  : Inigo
  • La Fille de madame Angot : Pomponnet
  • Rip,  : Ischabod
  • Les Petits Mousquetaires,  : Planchet
  • La Fauvette du temple,  : Joseph Abrial
  • Mademoiselle Asmodée,  : Florestan
  • Miss Robinson,
  • Rivoli,  : Cassemajou
  • L'Auberge du Tohu-Bohu,

Au Théâtre du Châtelet et à la Gaîté :

Au Théâtre de la Renaissance :

  • Miss Helyett, 1900 : Smithson
  • Lischen et Fritzchen, 1900 : Fritzchen

Au Théâtre des Bouffes-Parisiens :

  • Madame la Présidente, 1902 : Don Géranios
  • Florodora, 1903 : Plum-Quick
  • La Petite Bohème, 1908[7] : Barbemuche

Au Théâtre Déjazet :

  • Radinol a du coton, 1901[14] : Martelin

Articles connexes

Bibliographie

Archives

Notes et références

  1. Archives Revue et Gazette, 1877
  2. Relevé généalogique sur Geneanet
  3. Registre des inhumations au cimetière de La Chapelle sur Filae
  4. Reims et la Marne, almanach de la guerre..., (lire en ligne)
  5. Société des amis du vieux Reims Auteur du texte, « Annuaire-bulletin de la Société des amis du vieux Reims », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Le Photo-programme. Revue artistique illustrée [ », sur Gallica, (consulté le )
  7. Martin J. Nos artistes des théâtres et concerts. Paul Ollendorff, Paris, 1895.
  8. Gänzl K. Juliette Simon-Girard. In: The New Grove Dictionary of Opera. Macmillan, London and New York, 1997
  9. Fonds Maxime-Fabert, [Archives relatives à la dynastie des Simon-Girard, comédiens et chanteurs] ) ; consultables à la Bibliothèque nationale de France ; Département des arts du spectacle, 58, rue de Richelieu, 75002 Paris
  10. « Parisiana », sur Gallica, (consulté le )
  11. Blog présentant deux affiches relative au Théâtre-Musée de la Baleine
  12. Un théâtre dans une baleine !
  13. « Le feu au Casino de Paris », La Croix, (lire en ligne)
  14. Stoullig E. Les Annales du Théâtre et de la Musique, plusieurs éditions. G Charpentier et Cie, Paris.

Liens externes

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