Simphiwe Dana

Simphiwe Dana (née en 1980) est une chanteuse d'origine Xhosa et auteure de chansons en Afrique du Sud[1]. En raison de sa combinaison unique de jazz, d'afro-soul, de rap et de musique traditionnelle, elle a été saluée comme la « nouvelle Miriam Makeba »[2].

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Simphiwe Dana
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Biographie

Jeunesse

Simphiwe est née en 1980 à Gcuwa[réf. nécessaire], Transkei, dans le Cap oriental, en Afrique du Sud.

Son père est un prédicateur et durant son enfance, elle entend la musique d'église dans les deux formes, chorale et gospel[3].

Formation

Elle effectue ses études à l'école privée Vela de Mthatha, où elle s'inscrit en 1997.

Elle poursuit en étudiant le graphisme, et elle passe son Diplôme National à l'université de Wits Technikon, à Johannesburg.

Carrière

Simphiwe Dana en concert au "Theatre on the Track".

À partir de 2002, elle chante dans de petits clubs à Johannesburg, où elle commence à attirer l'attention.

Elle rencontre un important succès en Afrique du Sud avec la sortie en 2004 de Zandisile. L'album se vend très bien et remporte plusieurs prix, dont quelques South African Music Award (en) (SAMA) en 2005. La sortie mondiale de l'album confirme le succès dans le Billboard et elle gagne un prix AVO Session Basel.

Dana, qui a été comparée à des chanteurs comme Miriam Makeba et Dorothy Masuka, chante une savante forme musicale qui mélange la musique traditionnelle africaine à la musique soul contemporaine, et donc montre des notes de gospel et de blues. Sa musique rencontre l'approbation aussi bien d'une ancienne génération de sud-africains, en particulier des femmes, que du jeune public. Parmi le répertoire de Dana figurent Ndiredi, Troubled Soldier, Chula Ukunyathela, Bantu Biko Street, Zundiqondisise, Uzobuya Nini, Sonini Nanini et Naphakade. Elle chante aussi le générique de l'émission de télévision Yizo Yizo.

Elle demeure présente, grâce à une bonne diffusion radio et ses apparitions lors des principaux événements nationaux et des festivals tels que les Arts Live, le Cape Town International Jazz Festival (en) et le Standard Bank Joy of Jazz.

Ses deux albums au succès commercial et acclamés par la critique lui permettent de tourner avec de plus en plus de dates internationales.

Son troisième album, Kulture Noir, sort à l'été 2010. Plus tard, elle sort son album live, An Evening with Sipmhiwe Dana Live in Concert, qui permet de l'entendre chanter certains de ses meilleurs succès accompagnée par un orchestre de 27 musiciens. Simphiwe s'est fait entendre sur des questions d'actualité dans les médias sociaux, y compris les questions politiques en Afrique du Sud.

Simphiwe Dana est également active sur la scène des musiques du monde en Europe.

Inspiration

La musique de Dana est fortement liée à son éducation dans le Transkei, et elle situe le puissant chant de sa mère comme une source d'inspiration pour elle et ses frères et sœurs, et en fin de compte comme l'un des piliers de sa détermination à poursuivre sa carrière musicale.

Discographie

  • 2004: Zandisile
  • 2006: The One Love Movement On Bantu Biko Street
  • 2010: Kulture Noir
  • 2014: Firebrand

Compilations

  • 2007: South Africa presents: Women with a Voice

Récompenses

En 2005, Simphiwe Dana remporte le "Best Newcomer award" et le Meilleur album de Jazz Vocal aux 11e South African Music Awards avec son premier album "Zandisile"[4].

Deux ans plus tard, elle est nommée "Meilleure Artiste Féminine", avec la chanson "The One Love Movement on Bantu Biko Street", lors des 13e South African Music Awards[5].

Autres occupations

Depuis 2015, Simphiwe Dana agit comme ambassadrice pour Amnesty International notamment par le biais de la campagne #AfricaNot4Sale[6],[7].

Tragédies

En , durant un voyage pour jouer à Vereeniging, elle est impliquée dans un grave accident de la route, et elle était enceinte à l'époque. Elle est hospitalisée pendant une semaine et a eu besoin de chirurgie reconstructive, mais heureusement, a donné naissance à un garçon en bonne santé. Dans la période qui a suivi, elle a pris le temps de donner la priorité à son rôle maternel ainsi qu'à sa propre guérison.[réf. nécessaire]

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Simphiwe Dana » (voir la liste des auteurs).
  1. Angela Bolowana, « Criminalising racism a bad idea: Dana », sur www.sabc.co.za, (consulté le )
  2. « Memoir, Biography & True Crime : A Renegade called Simphiwe », sur Jacana.co.za (consulté le )
  3. « Simphiwe Dana | Biography & History », AllMusic (consulté le )
  4. « Simphiwe Dana Biography » [PDF], sur 5seasons.co.za (consulté le )
  5. « Music - Review of Simphiwe Dana - The One Love Movement on Banto Biko Street », BBC, (consulté le )
  6. « Amnesty International », #AfricaNot4Sale. De jeunes responsables africains lancent une campagne sur la responsabilité des entreprises et les droits au développement (consulté le 11 septembre 2017)
  7. « WaAfrikaOnline », #AfricaNot4Sale: Simphiwe Dana For Amnesty International (consulté le 11 septembre 2017)

Liens externes

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