Sinécure
Une sinécure est, à l'origine (au Moyen Âge), un bénéfice ecclésiastique (beneficium sine cura) accordé à un clerc pour lui permettre d'effectuer un travail de recherche sans avoir à assurer de services religieux[1] ou, comme on dit, sans avoir charge d'âmes.
Ultérieurement, l'expression désigna un emploi, une charge qui n'implique aucun travail effectif[1].
Ce mot est couramment utilisé dans l'expression française « Ce n'est pas une sinécure », pour qualifier une lourde charge de travail, souvent désagréable, se réalisant avec beaucoup d'efforts.
Exemple d'utilisation
- En 1975, Renaud dans la chanson Hexagone de l'album Amoureux de Paname :
« Être né sous l'signe de l'hexagone,
c'est vraiment pas une sinécure,
et le roi des cons, sur son trône,
il est français, ça j'en suis sûr.[2] »
- « Hé bah allez, une journée d’plus en moins. On va aller dormir et pi demain on recommence. Je peux vous dire que tavernier, c'est pas une sinécure. » de Alain Chapuis dans Kaamelott, Livre I, 28 : La botte secrète, écrit par Alexandre Astier[3].
- « L'affaire Fillon a braqué le projecteur sur ce métier jusque-là discret [assistant parlementaire], laissant l'impression d'une sinécure grassement payée. » Libération, [4].
Notes et références
- Sinécure, sur le site cnrtl.fr, consulté le 22 septembre 2014
- « Paroles de la chanson Hexagone par Renaud », sur paroles.net (consulté le )
- « Je peux vous dire que tavernier, c'est pas une sinécure », sur zonesons.com (consulté le )
- Laure Equy et Elise Godeau, « Assistants parlementaires : une profession dans l’ombre des ors », sur Libération,
Annexes
- Langue française et francophonie
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