Sniper (film, 1993)

Sniper (titre alternatif : Sniper, tireur d'élite) est un film américano-péruvien réalisé par Luis Llosa, sorti en 1993, avec notamment dans les rôles principaux Tom Berenger et Billy Zane.

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Sniper
Sniper, tireur d'élite

Titre original Sniper
Réalisation Luis Llosa
Scénario Michael Frost
Crash Leyland
Acteurs principaux
Sociétés de production Baltimore Pictures
Iguana Producciones
Sniper Productions
Pays de production États-Unis
Pérou
Genre Action
Durée 99 minutes
Sortie 1993

Série

Sniper 2
(2002)

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Un bateau navigue sur le canal de Panama. Deux soldats d'élite américains, le sergent Thomas Beckett et le caporal Papich, des snipers du corps des Marines, sont ensuite transportés par hélicoptère dans une jungle du Panama, ayant pour mission d'assassiner un chef rebelle.

Arrivés sur place, Beckett dit au pilote de l'hélicoptère d'attendre la nuit pour venir les récupérer. Les deux snipers s'installent ensuite à portée de tir du village. Après avoir tué le chef rebelle, ils s'enfoncent dans la jungle et attendent la nuit pour être évacués en hélicoptère, celui-ci arrivant deux heures en avance, ce qui rend les deux soldats visibles face à un sniper ennemi armé d'un SVD (arme russe). Juste avant d'embarquer, le tir du sniper ennemi touche le caporal Papich, qui s’effondre à terre. Beckett fait demi-tour et le ramène à l'hélicoptère, mais Papich meurt à la suite de sa blessure.

De retour à sa base, Beckett apprend qu'on lui a donné une nouvelle mission, la « mission Panama » : cette fois-ci, il faut exécuter un officiel panaméen, le général Miguel Alavarez. Pour cette mission, Beckett sera accompagné d'un petit nouveau inexpérimenté, le sous-lieutenant Richard Miller, un champion olympique de tir qui fait partie des Special Weapons And Tactics (SWAT). En chemin vers Beckett, l'hélicoptère qui emporte Miller est attaqué par un homme. Un concours de circonstances laisse penser à Miller qu'il le tue, bien que le tir soit en fait parti d'une autre arme.

Beckett et Miller réunis, les deux soldats commencent leur mission, selon la volonté de Beckett, par un voyage en train afin de rejoindre leur objectif, puis se rendent dans la jungle. Bien que Miller soit plus gradé, c'est Beckett qui dirige l'opération. En chemin, ils rencontrent un groupe d'Indiens qui acceptent de les mener au camp des rebelles, à condition qu'ils exécutent « El Cirujano » (le Chirurgien), un maître de la torture qui travaille pour les rebelles.

Arrivés sur place, ils aperçoivent El Cirujano. Beckett décide alors que c'est Miller qui doit le tuer : mais, incapable d’exécuter sa cible, Miller vise à côté et tue par erreur un Indien. Après cet incident, les Indiens n'ont plus confiance en Beckett et Miller et les laissent tomber. Continuant leur chemin, les soldats rencontrent un curé qui leur explique comment accéder au camp des rebelles. Plus tard, on apprendra que le curé a été ensuite torturé et assassiné par des hommes du général Alvarez.

La nuit tombée, les deux tireurs décident de dormir. Miller s'endort rapidement, mais Beckett, lui, reste sur ses gardes, sentant un danger. Il sait que le sniper ennemi qui a tué Papich va revenir. Il utilise alors Miller comme appât. Juste avant que le sniper ne tue Miller, Beckett l'abat.

Le lendemain, les deux hommes arrivent à l'hacienda du général Alavarez qui fourmille d'hommes armés. Beckett décide de se cacher dans les champs et envoie Miller dans une grange. Au cours de l'opération, Miller est repéré par un homme, mais il le tue à temps. Miller tue ensuite le baron de la drogue qui travaillait pour le général. Les deux coéquipiers se rejoignent ensuite, des soldats à leur trousses. Les deux hommes se disputent alors et un échange de tirs a lieu. Beckett raisonne finalement Miller mais aperçoit les soldats ennemis qui arrivent ; il oblige Miller à s'enfuir et se rend à l’ennemi.

La nuit tombée, Beckett est enchaîné dehors sous une pluie battante. Le général Alavarez laisse El Cirujano le torturer. Miller revient alors pour sauver Beckett ; il tue le général et porte son camarade jusqu'au point de rendez-vous avec l'hélicoptère, les deux hommes parvenant finalement à s'échapper.

Fiche technique

Distribution

Accueil

Critique

Sur le site agrégateur de critique Rotten Tomatoes, le film obtient un score de 38 % d'avis positifs, sur la base de 13 critiques collectées et une note moyenne de 4,7/10[1].

Pour le critique Roger Ebert du Chicago Sun-Times, qui donne au film 3 étoiles sur 4 : « Sniper exprime un talent cool qui est un plaisir à regarder. Ce n'est pas un film particulièrement original, mais ce qu'il fait, il le fait bien »[2]. Marjorie Baumgarten de l’Austin Chronicle donne au film 3,5 étoiles sur 5 et indique : « Sniper fait peu de choses terriblement originales mais ce qu'il fait, c'est avec beaucoup de compétence et de grâce »[3].

Pour le critique de Variety, le film est « un thriller psychologique dirigé par des experts, mais finalement insatisfaisant » qui est « miné par des personnages et un dialogue sous-développés »[4]. Pour Vincent Canby du New York Times, le film est « en partie un drame d'action mal chorégraphié et en partie une exploration psychologique de l'esprit de Beckett, qui apparaît vide »[5].

Michael Wilmington du Los Angeles Times parle d'un film peu profond, qui n'explore pas les thèmes suggérés par le script et qui se transforme en un jeu vidéo, sans effusion de sang et macho[6]. Pour Clifford Terry du Chicago Tribune, le film « est à peu près aussi convaincant qu'une couverture de magazine Soldier of Fortune mise en musique »[7]. Richard Harrington du Washington Post critique le manque de progression psychologique des personnages et la conclusion invraisemblable du film[8]. Enfin, Stephen Wigler, du Baltimore Sun, parle d'un « film mal écrit, mal dirigé » qui substitue la violence pour le sexe[9].

Box-office

Sniper a été empêché de sortir en salles en 1992[10]. Il fait ses débuts le à la deuxième place du box-office américain[11], sortant dans 1551 salles de cinéma et rapportant 18 994 653 $ aux États-Unis[12].

Autour du film
  • Tom Berenger et Billy Zane ont été entraînés en milieu réel par le conseiller militaire du film, Dale Dye, ancien tireur d'élite et capitaine de Marines.
  • Beckett est censé utiliser un fusil de précision M40 : l'acteur manipule en fait un Remington 700 maquillé.
  • Miller est censé utiliser un HK PSG1 : c'est en fait un HK G3 modifié, avec la lunette, le chargeur et la poignée du PSG-1.
  • La version DVD du film propose une fin alternative où les scènes finales avec l'évacuation en hélicoptère sont supprimées.

Suites

Ce film a connu sept suites : Sniper 2 (2002) de Craig R. Baxley, Sniper 3 (2004) de P. J. Pesce (en), Sniper: Reloaded (2011) de Claudio Fäh (en), Sniper 5 : L'Héritage (2014), Sniper: Ghost Shooter (2016) de Don Michael Paul, Sniper: Ultimate Kill (en) (2017) de Claudio Fäh et Sniper: Assassin's End (en) (2020) de Kaare Andrews.

Notes et références
  1. (en) « Sniper (1993) », sur Rotten Tomatoes.com (consulté le )
  2. (en) Roger Ebert, « Sniper », sur rogerebert.com, .
  3. (en) Marjorie Baumgarten, « Sniper », sur Austin Chronicle.com, .
  4. (en) « Review: 'Sniper' », sur Variety.com, .
  5. (en) Vincent Canby, « Sniper (1992) », sur The New York Times.com, .
  6. (en) Michael Wilmington, « Movie Review: 'Sniper' Is Too Quick on the Trigger », sur Los Angeles Times.com, .
  7. (en) Clifford Terry, « `Sniper' Feels Rush But Misses Mark », sur Chicago Tribune.com, .
  8. (en) Richard Harrington, « 'Sniper' (R) », sur The Washington Post.com, .
  9. (en) Stephen Wigler, « Violent 'Sniper' a decidedly poor shot at a buddy film », sur The Baltimore Sun.com, .
  10. (en) John Evan Frook, « B.O. year: First among sequels », sur Variety.com,
  11. (en) Robert W. Welkos, « Weekend Box Office 'Sniper' Takes Aim at 'Aladdin' », sur Los Angeles Times.com, .
  12. (en) « Sniper », sur Box Office Mojo.com (consulté le ).

Liens externes
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