Société électro-métallurgique du Giffre

La Société électro-métallurgique du Giffre était une entreprise métallurgique française, cotée en Bourse.

Société électro-métallurgique du Giffre
Histoire
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Histoire

La société est créée en 1897 pour exploiter la force hydraulique du torrent du Giffre, rivière de Haute-Savoie qui prend ses sources dans le cirque du Bout du monde près du Cirque du Fer-à-Cheval, au pied du mont Ruan puis rejoint l'Arve, dont il est le principal affluent.

Le fondateur Jules Barut avait tout d'abord créé, avec deux associés, les « Usines du Giffre » et la « Société d'électrochimie des Forces du Fier », pour produire de l'électricité. Les progrès dans la maîtrise du four à arc électrique, afin de fabriquer des ferro-alliages très résistants, suscitent alors un intérêt très vif à la Bourse de Paris.

Installée à un pont sur le Giffre, la Société électro-métallurgique du Giffre procède à l'aménagement d'une chute de 70 mètres de haut lui fournissant une puissance de 9.000 chevaux-vapeur.

Elle fusionne en 1919 avec la Société électrochimique du suisse Henry Gall, qui avait elle-même fusionné en 1916[1] avec La Volta lyonnaise. En 1922, le nouvel ensemble rejoint les « Forges et Aciéries Paul Girod », pour créer une puissante société métallurgique, la Société d’électrochimie, d'électrométallurgie et des aciéries électriques d'Ugine (SECEMAEU).

Jules Barut devient alors administrateur-délégué, aux côtés du directeur Georges Painvin, de la nouvelle société née de la fusion, dont le périmètre ne changera plus pendant 44 ans.

Références

  1. Dictionnaire historique des patrons français, par Hervé Joly, Danièle Fraboulet, Patrick Fridenson et Alain Chatriot
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